Accueil > En savoir plus sur ce Monde qui se réchauffe, se dérègle (...) > Démocratie > Démocratie & liberté d’expression > Monde & réflexions globales
Agir pour la liberté d’expression dans le Monde : Libération du journaliste algérien Khaled Drareni
Yonne Lautre
Articles de cet auteur
- Après l’abandon d’Europacity : Triangle de Gonesse : signer le Serment du Triangle contre une gare au milieu des champs nourriciers / La ZAD des sauveteurs de terre de Gonesse évacuée par la force, les terres fertiles toujours menacées !
- Energie et climat : Signez la pétition : l’UE et la France doivent sortir du Traité sur la charte de l’énergie, ce Traité qui protège les pollueurs
- Collectivités locales prenant des arrêtés anti-pesticides : Eric Piolle prend un nouvel arrêté anti-produits phytosanitaire
- Réchauffement / Dérèglement de la Planète : Un réchauffement de 2,3°C déjà engagé, d’après une nouvelle étude
- Dordogne : Agir pour la forêt de la Double
- [...]
forum
-
Agir pour la liberté d’expression dans le Monde : Libération du journaliste algérien Khaled Drareni20 février 2021, par Yonne Lautre
Le secrétaire général de Reporters sans frontières, Christophe Deloire, a fait part de son « très grand soulagement » et de sa « joie » sur franceinfo après l’annonce de la libération du journaliste Khaled Drareni, emprisonné en Algérie depuis 11 mois pour avoir notamment couvert des manifestations du mouvement de contestation du Hirak.
« Il a toujours fait preuve d’indépendance d’esprit. Il a su résister aux pressions d’intimidations, au chantage, à la corruption, à tout », lui a rendu hommage Christophe Deloire qui avait eu le journaliste algérien au téléphone peu après sa libération. « Il y a une liberté en lui que la prison n’atteignait pas », a-t-il ajouté.
« Onze mois pour rien »
https://www.francetvinfo.fr/economie/emploi/metiers/droit-et-justice/liberation-du-journaliste-algerien-khaled-drareni-un-tres-grand-soulagement-pour-le-secretaire-general-de-reporters-sans-frontieres_4304085.html -
Halte à l’acharnement contre Omar Radi et la répression de la parole publique au Maroc14 août 2020, par Yonne Lautre
Les mouvements de protestation au Maroc suscitent, et ce depuis toujours, des ripostes policières répressives et violentes. La plus marquante de ces dernières années est la répression du Hirak dans le Rif, un mouvement contestataire qui a agité le Maroc à partir de 2016. S’en sont suivies plus de 1500 arrestations, dont plus de 700 condamnations. Parmi ces dernières, cinq personnes ont écopé de 20 ans de prison ferme.
https://orientxxi.info/magazine/halte-a-l-acharnement-contre-omar-radi-et-la-repression-de-la-parole-publique,4075 -
Agir pour la liberté d’expression dans le Monde : Pour la libération immédiate et inconditionnelle du journaliste algérien Khaled Drareni12 août 2020, par Yonne Lautre
Pour avoir refusé de céder aux intimidations et pour avoir maintenu son approche rigoureuse et impartiale des événements politiques en Algérie, le journaliste a été condamné à trois ans de prison ferme.
https://www.liberation.fr/debats/2020/08/11/pour-la-liberation-immediate-et-inconditionnelle-du-journaliste-algerien-khaled-drareni_1796547 -
Pourquoi le combat de Fariba Adelkhah est le combat de tous5 juin 2020, par Yonne Lautre
5 juin 2019 – 5 juin 2020 : voilà un an que Fariba Adelkhah est détenue en Iran, à la tristement célèbre prison d’Evin, pour n’avoir fait que son travail de chercheuse.
Le 24 décembre, de pair avec Kylie Moore-Gilbert, sa collègue anglo-australienne détenue elle aussi, elle avait entamé une grève de la faim qui avait duré 49 jours pour dénoncer leur traitement mais aussi et surtout celui de tous les intellectuels détenus en Iran et dans les pays de la région pour n’avoir fait que leur travail. Après son procès, à plusieurs reprises différé, qui s’est finalement tenu le 19 avril, elle a refusé de renoncer à sa recherche et à ses va-et-vient entre l’Iran et la France, comme ses geôliers l’y incitaient en lui promettant alors la liberté conditionnelle, un bracelet aux chevilles. Pour Fariba, accepter ces conditions aurait signifié accepter l’ordre des Gardiens de la révolution, accepter donc de voir la recherche criminalisée ; mais également accepter de voir mis en danger tous les gens avec lesquels elle a travaillé, particulièrement en Iran et en Afghanistan. À la suite de son refus, elle a été condamnée le 16 mai 2020 à six ans d’emprisonnement.
https://theconversation.com/pourquoi-le-combat-de-fariba-adelkhah-est-le-combat-de-tous-139892 -
Agir pour la liberté d’expression dans le Monde : TWEETER N’EST PAS UN CRIME – RETWEET FOR FREEDOM14 décembre 2016, par Yonne Lautre
La liberté d’expression est un droit et un outil fondamental pour la défense des droits humains. De nombreux gouvernements continuent de piétiner ce droit. Ils ont recours à la censure, la menace ou encore l’emprisonnement pour museler la parole des défenseurs des droits humains.
À l’heure où les réseaux sociaux deviennent une tribune pour les défenseurs des libertés, de nombreux pays comme le Bahreïn, les Émirats arabes unis, la Malaisie, bafouent les droits humains en emprisonnant des défenseurs au motif honteux d’avoir dénoncé sur Twitter des abus commis par leur gouvernement.
C’est incroyable, mais aujourd’hui un tweet de moins de 140 caractères peut conduire un défenseur des droits humains derrière les barreaux.
Avec son action RETWEET FOR FREEDOM, la FIDH entend sortir de l’oubli les défenseurs emprisonnés pour avoir tweeté. Nous avons besoin de vous !
Partager ces tweets c’est :
1/ S’opposer à la censure
2/ Mobiliser les décideurs politiques pour qu’un tweet ne puisse plus se transformer en années de prison.
PARCE QUE TWEETER N’EST PAS UN CRIME -
Agir pour la liberté d’expression dans le Monde : Atena Farghadani condamnée à une peine de 14 années d’emprisonnement pour un dessin.3 juin 2015, par Yonne Lautre
Sujet : Libérez Atena Farghadani
Message : Monsieur l’Ambassadeur,Je demande la libération immédiate de la dessinatrice et militante féministe Iranienne Atena Farghadani injustement condamnée à une peine de 14 années d’emprisonnement pour un dessin.
Dans cette attente, veuillez croire, Monsieur l’Ambassadeur, en ma vigilance sur les droits de l’être humain.
http://www.cyberacteurs.org/cyberactions/liberez-atena-farghadani-966.html
-
« Être tué pour avoir donné son opinion, c’est malheureusement le monde dans lequel on vit »25 mars 2015, par Yonne Lautre
Les caricaturistes sont l’étendard de la liberté d’expression. Qu’il provoque, fasse réfléchir, émeuve ou dénonce, le dessin de presse ne laisse pas indifférent lorsqu’il est réussi. Mais comment éviter de mauvaises interprétations ? L’humour et la dérision sont-ils universels quand les systèmes de références et de pensées ne le sont pas ? A l’occasion du Forum des médias libres qui s’est tenu à Tunis les 22 et 23 mars, des caricaturistes sont venus témoigner de leur utilisation du dessin. Comment perçoivent-ils l’attentat de Charlie Hebdo ? Quels types de pressions subissent-ils au quotidien ? Craignent-ils pour leurs vies. Rencontre avec le brésilien Carlos Latuff et le marocain Khalid Gueddar.
http://www.bastamag.net/Etre-tue-pour-avoir-donne-son-opinion-c-est-malheureusement-le-monde-dans
-
Agir pour la liberté d’expression dans le Monde : cyberaction N° 673 : Libérez Raef Badaoui condamné à 1000 coups de fouet14 janvier 2015, par Yonne Lautre
Le 5 novembre, le blogueur Raef Badaoui a été condamné à dix ans de prison et 1 000 coups de fouet pour « insulte à l’islam », en Arabie saoudite. Depuis le 9 janvier, ce châtiment corporel est mis à exécution à Djedda (ouest) par les autorités du Royaume, à raison de 50 coups chaque semaine.
http://www.cyberacteurs.org/cyberactions/liberez-raef-badaoui-condamne-coups-880.html
-
Raif Badawi : Flagellation repoussée pour raisons médicales.16 janvier 2015, par Yonne Lautre
Vendredi 16 janvier, Raif a reçu la visite d’un médecin en prison. Celui-ci a statué que ses plaies n’ayant pas encore guéri, il n’était pour le moment pas en état de subir une deuxième séance de flagellation. Le médecin a demandé à ce que celle-ci soit repoussée à vendredi prochain. La séance n’a donc pas eu lieu aujourd’hui, mais nous ne savons pas si l’Arabie Saoudite respectera l’avis médical et attendra vendredi prochain pour donner les prochains 50 coups de fouet à Raif.
http://courrier.amnesty.be/HM?a=ENX7CqsmtdN_8SA9MKJaOpbnGHxKLim_MPcStGb5lw8W0bBhOG5mpqVsje_HhdDPslOS
-
-
Agir pour la liberté d’expression dans le Monde : Le blogueur saoudien Raif Badawi flagellé en public ce 9 janvier - Pétition13 janvier 2015, par Yonne Lautre
Pétition à l’attention du Roi d’Arabie saoudite, du Premier Ministre avec copie au Président de la Commission des droits humains et de l’Ambassadeur.
Votre Majesté, Votre Excellence,
Je vous écris au sujet de Mr RaIf Badawi, blogueur et prisonnier d’opinion saoudien.
Raif Badawi a été condamné le 7 mai 2014 par le tribunal pénal de Djedda à 10 ans de prison et 1000 coups de fouet, cette condamnation est assortie d’une interdiction de voyager pendant 10 ans à l’issue de sa peine, d’une interdiction d’utiliser les médias et d’une amende d’1million de riyals saoudiens (environ 226 000euros)
Je suis consterné-e d’apprendre que ce 9 janvier, il a été fouetté publiquement devant la mosquée Al-Jafali à Djedda. Je vous demande d’annuler la condamnation à la flagellation de Raif Badawi sans plus tarder. Ce châtiment viole l’interdiction de la torture et de tout autre traitement cruel, inhumain ou dégradant, inscrite dans le droit international. Raif Badawi est un prisonnier d’opinion détenu uniquement pour avoir exercé pacifiquement son droit à la liberté d’expression. Je vous exhorte par conséquent à veiller à ce que le verdict de culpabilité et la peine prononcés à son égard soient annulé et à le libérer de manière immédiate et sans condition.
Par ailleurs, je suis profondément préoccupé-e par le nombre de militants persécutés en Arabie Saoudite, pour avoir ouvertement exprimé leurs points de vue sur internet. Je vous appelle donc à cesser d’accuser, de poursuivre et de condamner des militants simplement pour avoir exercé leurs droits à la liberté d’expression, d’association et de réunion.
Je vous prie de croire, Votre Majesté, Votre Excellence, à l’expression de ma haute considération.
-
Zéro minute de silence : pour Amnesty International, plus que jamais, il est temps de se mobiliser pour la liberté d’expression12 janvier 2015, par Yonne Lautre
Sauvez Raif des coups de fouet !
Il ne se passe pas une semaine sans que des puissants et leurs sbires, des fanatiques et leurs chefs, n’attaquent des journalistes, les enferment ou les tuent. Ce mercredi, douze personnes qui travaillaient chez Charlie Hebdo ont été abattues à cause de leurs caricatures.Ce vendredi, Raef Badawi, un jeune blogueur, a été fouetté en public en Arabie Saoudite parce qu’il a créé un forum, afin d’encourager les débats sociaux et économiques dans son pays. Il va encore subir 50 coups de fouet dix-neuf fois.
En Azerbaïdjan, Khadija Ismayilova est en détention provisoire. Elle a déjà été menacée à plusieurs reprises à cause de ses investigations.
Liu Xiaobo, éminent homme de lettres chinois et lauréat 2010 du prix Nobel de la paix, purge actuellement une peine de 11 ans d’emprisonnement pour « incitation à la subversion de l’État ».
Au Mexique, des journalistes se font massacrer parce qu’ils osent enquêter sur les gangs et la corruption.
http://client.iraiser.eu/adserver2/popin/account/17508/campaign/10418/element/2201.html
-
La journaliste Camille Lepage victime du chaos centrafricain14 mai 2014, par Yonne Lautre
Retour sur la mort de cette jeune journaliste française en Centrafrique. Camille Lepage était photographe, elle avait 26 ans, et elle travaillait en free-lance pour plusieurs médias, français et étrangers. Elle connaissait très bien ce pays où elle était venue de longs mois avant ce dernier reportage, en compagnie de miliciens anti-balaka. Un décès qui montre à quel point il est extrêmement difficile de raconter un conflit comme celui-ci.
-
Liberté d’expression : 100 dessins pour exiger la libération de Jabeur, citoyen tunisien12 février 2014, par Yonne Lautre
Il y a deux ans, le tunisien Jabeur Mejri a été condamné à 7 ans et demi de prison pour avoir diffusé sur les réseaux sociaux des dessins jugés blasphématoires. Afin d’exiger sa libération, et alors que la Constitution tunisienne vient d’être adoptée, près de 100 dessinateurs ont participé à l’opération « 100 dessins pour Jabeur ». Une initiative à laquelle a participé Rodho, dessinateur et collaborateur de Basta !
-
Eco-Terrorisme Après la chasse aux communistes, les Etats-Unis se lancent dans la traque aux écologistes1er octobre 2013, par Yonne Lautre
Le FBI lui a proposé d’infiltrer son groupe militant. Il a décidé d’écrire un livre sur la chasse aux « éco-terroristes ». Dans Green is the New Red, pas encore publié en France, le journaliste étasunien Will Potter dénonce l’utilisation du qualificatif « terroriste » appliqué abusivement à des militants écologistes. Certains ont été lourdement condamnés depuis le 11 septembre 2001. Il pointe également le lobbying de plusieurs entreprises pour renforcer cette répression. Un air de déjà vu : c’était dans les années 1950, la menace était Rouge. Aujourd’hui, elle est verte. Entretien.
-
Russie. Une chanteuse punk se voit refuser une suspension de peine17 janvier 2013, par Yonne Lautre
Le fait qu’un tribunal russe ait refusé mercredi 16 janvier de laisser Maria Alekhina, membre de Pussy Riot, purger sa peine à un moment ultérieur aggrave l’injustice que subit déjà cette chanteuse punk emprisonnée, a déclaré Amnesty International le jour même.
« Le jugement prononcé aujourd’hui est une nouvelle parodie de justice. Les trois chanteuses de Pussy Riot n’auraient pour commencer jamais dû être poursuivies. Cette décision illustre encore une fois l’intransigeance des autorités russes lorsqu’elles s’emploient à réprimer la liberté d’expression », a déploré David Diaz-Jogeix, directeur adjoint du programme Europe et Asie centrale d’Amnesty International.
« Maria Alekhina et Nadejda Tolokonnikova doivent être libérées immédiatement et sans conditions. Quant à la condamnation avec sursis d’Ekaterina Samoutsevitch, elle doit être annulée. »
Maria Alekhina, Nadejda Tolokonnikova et Ekaterina Samoutsevitch, trois des membres du groupe féminin Pussy Riot, ont été inculpées d’« actes de hooliganisme motivés par la haine religieuse » après avoir chanté un morceau contestataire dans la principale cathédrale orthodoxe de Moscou en février 2012.
Toutes trois ont ensuite été condamnées à deux ans d’emprisonnement dans une colonie pénitentiaire, mais Ekaterina Samoutsevitch a vu sa peine commuée en sursis à l’issue d’un procès en appel.
Le tribunal de la ville de Berezniki, dans le kraï de Perm (Oural), où Maria Alekhina purge actuellement sa peine, a refusé de faire droit à sa demande, car sa situation de mère d’un jeune enfant avait déjà été prise en considération lorsque la condamnation initiale avait été prononcée, l’an dernier. À l’heure actuelle, c’est la mère de Maria Alekhina qui s’occupe du fils de cette dernière. Nadejda Tolokonnikova avait déposé une requête similaire en octobre 2012.
« Cette décision va dans le sens de la politique répressive menée par la Russie, qui étouffe la contestation sous toutes ses formes », a poursuivi David Diaz-Jogeix.
« Pour une seule action choc, qui relevait clairement de l’exercice du droit à la liberté d’expression, ces trois chanteuses punks ont dû endurer des mois d’humiliation et de souffrance en détention – ce qui continue pour Maria Alekhina et Nadejda Tolokonnikova. »
Amnesty International estime que le procès des chanteuses de Pussy Riot était motivé par des considérations politiques et qu’elles avaient été injustement poursuivies pour une action de protestation, qui pouvait certes choquer, mais n’en demeurait pas moins légitime.
L’organisation considère Maria Alekhina et Nadejda Tolokonnikova comme des prisonnières d’opinion, détenues uniquement pour avoir exprimé leurs idées de manière pacifique.
Mercredi 16 janvier, des membres d’Amnesty International et d’autres sympathisants des Pussy Riot dans le monde entier ont mené des actions de soutien afin de se montrer solidaires de la demande de libération de Maria Alekhina.
Amnesty International Belgique francophone