22 avril 2017 Agir pour la recherche publique en France : Ce 22 avril, défendre la liberté de la recherche pour défendre nos droits

À 48 heures du premier tour de la présidentielle, pourquoi est-il si important de soutenir la « Marche pour les sciences », cette manifestation mondiale des scientifiques qui se tiendra demain, samedi 22 avril ? Cette question mérite que l’on s’y attarde tant il existe un lien fort entre ces rendez-vous.

La question de la place de la science et des scientifiques dans nos sociétés progressistes et démocratiques doit être sans cesse soulignée… et encore davantage à la veille d’une élection qui témoigne de divisions et de tensions profondes au sein de la société française.

Après la victoire de Trump aux États-Unis, c’est aujourd’hui la France qui est menacée par une aggravation de la fracture entre scientifiques et citoyens. Or il faut faire barrage aux climatosceptiques et à tous ceux qui sèment le doute en rejoignant demain cette initiative mondiale en faveur des sciences.

Réconcilier science et société

http://theconversation.com/ce-22-avril-defendre-la-liberte-de-la-recherche-pour-defendre-nos-droits-76477


26 avril 2016 "Sciences Debout" : des chercheurs investissent la place de la République

"Je suis physicien, posez-moi vos questions". "Je fais des maths appliquées à la biologie, venez discuter avec moi". Depuis deux semaines, une vingtaine de chercheurs, et leurs pancartes en carton, se relaient place de la République pour discuter théorie de la relativité, panneaux solaires et chat de Schrödinger avec les passants. Que veut "Sciences Debout" ? @si a passé une après-midi, sous la pluie, avec les chercheurs et chercheuses de cette nouvelle commission, indépendante du mouvement "Nuit Debout".
http://www.arretsurimages.net/articles/2016-04-25/Sciences-Debout-des-chercheurs-investissent-la-place-de-la-Republique-id8696


18 octobre 2014 Manifestation réussie pour Sciences en marche

La manifestation parisienne de Sciences en marche a réuni plusieurs milliers de personnes dans une ambiance très combative. Après l’arrivée des cyclistes, en route depuis les laboratoires du CNRS de Gif sur Yvette, le cortège s’est ébranlé vers la place Vauban après une prise de parole de Patrick Lemaire pour Sciences en marche.

http://sciences.blogs.liberation.fr/home/2014/10/manifestation-r%C3%A9ussie-pour-sciences-en-marche.html


6 septembre 2014 Décret enseignants-chercheurs : Fioraso dans les pas de Pécresse

Le décret n° 2014-997 du 2 septembre 2014 modifiant le décret n° 84-431 du 6 juin 1984 définissant le statut des enseignants-chercheurs est paru.

Le gouvernement Hollande désavoue le mouvement de 2009 en gravant dans le marbre les propositions les plus hostiles du gouvernement Sarkozy contre les enseignants-chercheurs.

Dans ce domaine comme dans beaucoup d’autres, le gouvernement applique brutalement sa politique au mépris des salariés. L’opposition résolue de presque toutes les organisations syndicales reflétant l’opposition des enseignants-chercheurs, aura été ignorée : lors du Comité technique universitaire de janvier 2014 dans le cadre dudit « dialogue social », le projet avait été clairement condamné (9 contre : FERC Sup CGT, Snesup FSU, FO-Sup Autonome, et 4 abstentions : Sgen CFDT et Unsa Sup Recherche) ! (Voir : http://www.ferc-sup.cgt.fr/site/spip.php?article2516)

Outre d’autres points qui seront analysés plus tard, ce décret a pour principales caractéristiques de maintenir :

• l’évaluation individuelle managériale faussement renommée « suivi de carrière » qui devient quinquennale. Ce suivi sera un réel contrôle des carrières.

• la modulation de service d’enseignement qui devient certes « facultative », alors que les très fortes protestations de 2009 avaient permis d’acter la nécessité de "l’accord écrit" de l’intéressé pour sa mise en place : cruelle avancée !
Qui peut croire que ces garde-fous tiendront longtemps dans la pratique face aux pressions dans les universités et les labos ? C’est la toute-puissance déjà démesurée des présidents d’Université qui est à nouveau renforcée.

Depuis 2009, la FERC Sup CGT demande inlassablement que ces 2 dispositions honnies des décrets Pécresse soient retirées. [voir notamment http://www.ferc-sup.cgt.fr/site/spip.php?article2513]

Couplées à la carotte de la PES/PEDR, la modulation de service et l’évaluation individuelle visent à permettre le bon « management » des enseignants-chercheurs, c’est-à-dire leur mise au pas : l’objectif est bien de les contraindre à répondre aux objectifs de rentabilité de la recherche et de la formation que les gouvernements successifs veulent mettre en place dans les établissements du supérieur.

Ceci, bien évidemment, au détriment des libertés académiques des enseignants-chercheurs, de la richesse des enseignements et des conditions d’études des étudiants.

Les masques tombent donc : la rhétorique de rupture avec les années Pécresse qui a marqué l’entrée en fonction de Fioraso au MESR achève de s’écrouler avec cette validation des mesures qui ont révolté le monde universitaire en 2009, dans un mouvement sans précédent. La trahison est complète.
Pour la FERC Sup CGT,
la parution de ce décret Fioraso-Pécresse ne clôt pas l’affaire !

La FERC Sup CGT défend opiniâtrement et constamment le statut de fonctionnaire d’État des salariés du supérieur. Pour les enseignants-chercheurs, elle continuera donc d’exiger, entre autres, la suppression de l’évaluation individuelle managériale et de la modulation du service d’enseignement des enseignants-chercheurs : le décret de 84 doit être modifié à nouveau dans ce sens !


8 juin 2014 Trois dates pour sauver l’ESR : 10, 11, 18 juin 2014 ; mobilisations pour l’enseignement supérieur et de la recherche

Trois dates, trois moments forts pour la défense d’un service public de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche (ESR) ouvert au plus grand nombre, ayant les moyens d’atteindre cet objectif démocratique de production et de diffusion des connaissances scientifiques... sans être subordonné aux marchés, aux technocraties et aux jeux politiques :

10 juin 2014 : journée "Repenser l’autonomie" des universités => http://groupedu4avril.wordpress.com/journee-du-10-juin-2014/ (attention changements de lieux/salles : vérifiez ci-dessous)

11 juin 2014 : manifestation intersyndicale pour la défense de l’emploi scientifique => http://www.sauvonsluniversite.com/spip.php?article6808

18 juin 2014 : mobilisation nationale contre la restructuration de l’enseignement supérieur et la recherche => http://www.ferc-sup.cgt.fr/site/spip.php?article2605

Pétition à signer : http://www.change.org/fr/p%C3%A9titions/tribune-le-changement-%C3%A0-l-universit%C3%A9-et-dans-la-recherche-c-est-maintenant

(Nous diffusons ce lien vers cette pétition mais vous invitons à lire Pétitions citoyennes sur internet : questions entre sites marchands et sites citoyens)


22 janvier 2014 Décret sur le statut des enseignants-chercheurs... toujours en lutte pour défendre la qualité et les moyens d’un service public universitaire gratuit

Décret sur le statut des enseignants-chercheurs... toujours en lutte pour défendre la qualité et les moyens d’un service public universitaire gratuit

Ci-dessous :
 Compte-rendu du Comité technique universitaire du 9 janvier 2014 : 100% des voix contre le projet de décret
 La pétition pour un débat constructif sur le sujet, qui redevient plus d’actualité que jamais ! 2200 signataires et vous ?
 Communiqué intersyndical sur le décret statutaire des enseignants-chercheurs, du 20 janvier 2014 : Fercsup-CGT, Inra-CGT, Snprees-FO, Snesup-FSU, Sntrs-CGT, SudEduc-SOLIDAIRES, SupAutonomes
 Liens divers, pour suivre... d’ici au 6 février.

CTU du 9 janvier 2014
100 % des voix exprimées CONTRE le projet de décret
modifiant le statut des enseignants-chercheurs

Montreuil, le 21 janvier 2014

Ce 9 janvier, les élus au Comité technique des personnels enseignants de statut universitaire (CTU) étaient appelés à se réunir pour la première fois depuis leur élection en 2010. À l’ordre du jour : approbation du règlement intérieur du CTU et examen d’un projet de décret modifiant le décret 84-431 du 6 juin 1984 relatif au statut particulier des corps d’enseignants-chercheurs (MCF et PU).

Cette réunion faisait suite au refus de siéger de 10 élus (1 FERC Sup CGT, 2 Sup Autonome et 7 SNESUP) sur 15, lors de la séance convoquée le 18 décembre 2013, pour protester contre la méthode employée par le ministère pour imposer son projet (voir www.enseignants.fercsup-cgt.net).


14 novembre 2013 Agir pour la recherche publique en France : Pour un débat constructif surle statut des enseignants-chercheurs

Madame la Ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche

Nous avons pris connaissance d’un projet de décret relatif au statut des enseignants-chercheurs qui laisserait inchangées les dispositions si largement contestées de la réforme du 23 avril 2009 en ce qui concerne la modulation des services et l’évaluation quadriennale. Vous aviez décidé d’un moratoire sur ces points en juillet 2012 en reconnaissant lors de votre conférence de presse du 11 juillet 2012 que les « modalités envisagées » pour cette évaluation « étaient inacceptables et d’ailleurs inacceptées ». Le parlement a demandé au gouvernement, dans la loi du 22 juillet 2013, de rendre sous deux ans un rapport sur l’ensemble des aspects de formation, recrutement et carrières d’enseignants-chercheurs :

http://www.petitions24.net/cnu


24 juin 2013 Pétition nationale pour le maintien des qualifications au CNU

Un amendement sidérant, improvisé par les Verts, a été adopté et introduit hier soir au Sénat dans le projet de loi sur l’Enseignement Supérieur et la Recherche : la suppression pure et simple de la procédure de qualification nationale par le CNU pour les recrutements et promotions des enseignants-chercheurs : http://www.senat.fr/amendements/2012-2013/660/Amdt_6.html

L’amendement n°6 supprime le premier alinéa de l’actuel article L. 952-6 du code de l’éducation prévoyant "Sauf dispositions contraires des statuts particuliers, la qualification des enseignants-chercheurs est reconnue par une instance nationale." Ci-dessous le premier extrait des débats, vers 21h30, où l’on voit la complaisante ambiguïté de la rapporteure et surtout de la ministre préférant laissant passer, tout en en ayant pas l’air, mais sans s’exprimer clairement contre, sans doute pour s’assurer du vote global des Verts sur le projet (adopté hier vers 1h du matin) quitte à leur laisser faire n’importe quoi plutôt que de défendre la procédure de qualification.

Le caractère improvisé de l’opération apparaît dans le rejet d’un autre amendement n°7 (cf. ci-dessous deuxième extrait) de mise en cohérence du code de l’éducation. Mais ce rejet concernant des statuts dérogatoires ne réduit pas la portée de la suppression opérée par le précédent amendement.

La commission mixte paritaire est prévue pour mercredi 26 juin 2013 avec 7 députés (4 gauche, 3 opposition) + 7 sénateurs (3 socialistes, 1 Vert, 2 UMP, 1 UDI). Le texte, pour être adopté, devra recueillir 8 voix pour. Les sénateurs écolo et UDI vont être en position de négocier la 8ème voix. En cas d’échec, la loi reprendra le chemin des deux hémicycles pour deuxième lecture à l’AN, où le dépôt d’amendements serait ainsi ré-ouvert (séance éventuelle le 9 juillet) et au Sénat (15 juillet). Si les texte adoptés dans les deux chambres ne sont pas identiques, la loi retournera à l’AN pour décision finale.

En revanche, l’AERES ré-intitulée HCERES (Haut Conseil de l’évaluation de la recherche et de l’enseignement supérieur) est maintenue avec pour mission "De s’assurer de la prise en compte, dans les évaluations des personnels de l’enseignement supérieur et de la recherche, de l’ensemble des missions qui leur sont assignées par la loi" (art.49-4).

Si il reste en l’état, le texte de loi portera un coup fatal à l’évaluation par le CNU des compétences dans chaque discipline scientifique : les petites disciplines en particulier, faibles dans les commissions locales, risquent de voir se multiplier des recrutements locaux décalés par rapport à leurs domaines et de se trouver ainsi laminées par des disciplines voisines plus puissantes dans les jeux de pouvoirs internes aux universités. Cet amendement porte un nouveau coup au caractère national des statuts d’enseignants-chercheurs au profit d’une gestion locale allant dans le sens de la régionalisation en cours du système universitaire français. La qualification par le CNU tant des docteurs, candidats aux postes d’enseignants-chercheurs, que des enseignants-chercheurs, candidats à une promotion, est une procédure d’évaluation indispensable à la qualité du travail dans cette profession : sa suppression risque de servir de prétexte à la réintroduction d’une autre forme d’évaluation, technocratique et non scientifique, aux fins de réductions budgétaires par modulation des services d’enseignement. En l’absence de cette évaluation des recherches et des dossiers de candidatures par le CNU, la propension aux recrutements localistes de candidats plus séduisants par leurs proximités ou dépendances relationnelles que par les mérites de leurs productions et expériences s’aggravera inéluctablement au détriment de la qualité du service public d’enseignement supérieur et de recherche.

Jérôme Valluy - 22 juin 2013


Extraits du compte-rendu de séance du 21 juin : http://www.senat.fr/cra/s20130621/s20130621_4.html#par_747


"Mme la présidente. - Amendement n°6, présenté par M. Gattolin et les membres du groupe écologiste.

Après l’article 43 bis

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Le premier alinéa de l’article L. 952-6 du code de l’éducation est supprimé.

Mme Corinne Bouchoux. - Les modalités de la qualification sont une originalité française. La procédure est très chronophage, coûteuse et détourne les enseignants-chercheurs de leurs missions premières, la recherche et la formation. Je reprends ici la proposition 126 du rapport Berger. Faisons confiance aux jurys de thèse et supprimons cette procédure.

Mme Dominique Gillot, rapporteure. - La proposition de M. Berger est intéressante mais prématurée ; la concertation n’a pas encore abouti. Retrait ?

Mme Geneviève Fioraso, ministre. - On peine à obtenir le consensus de la communauté scientifique. Le temps n’est pas venu d’installer ce dispositif. Laissons le temps au temps. L’objectif de la loi est avant tout d’apaiser, de rassembler, de remobiliser.

Mme Marie-Christine Blandin, présidente de la commission de la culture. - Le temps n’est pas venu d’installer ce dispositif ? Il ne s’agit pas d’installer mais de supprimer un dispositif qui pénalise tous les doctorants de France...

L’amendement n°6 est adopté."
http://www.senat.fr/amendements/2012-2013/660/Amdt_6.html


ARTICLE 44

Mme la présidente. - Amendement n°7, présenté par M. Gattolin et les membres du groupe écologiste.

Après l’alinéa 3

Insérer un alinéa ainsi rédigé :

...) Les mots : « dont la qualification est reconnue par l’instance nationale prévue à l’article L. 952-6 » sont supprimés ;

Mme Corinne Bouchoux. - Amendement de cohérence.

Mme Dominique Gillot, rapporteure. - Je maintiens l’avis défavorable de la commission. La concertation n’est pas mûre pour supprimer la qualification.

Mme Geneviève Fioraso, ministre. - Même avis.

L’amendement n°7 n’est pas adopté.
http://www.senat.fr/amendements/2012-2013/660/Amdt_7.html

Voici le lien pour signer la pétition lancée par la CP-CNU afin de demander le maintien de la procédure de qualification par le CNU.

http://www.petitions24.net/cpcnu

Merci d’informer de faire circuler largement et d’inciter à la signer d’ici mardi car la commission paritaire des députés et sénateurs se réunira mercredi.


4 mai 2013 Agir pour la recherche publique en France Lettre aux parlementaires sur le projet de loi du 22 Mai 2013

le 3 mai 2013

Madame, Monsieur,

Le 22 Mai prochain, vous devrez vous prononcer, selon la procédure du temps législatif programmé, sur le projet de loi relatif à l’enseignement supérieur et à la recherche (ESR). Loin de constituer une rupture avec la politique dictée depuis 10 ans par la Commission Europénne sous le nom de Stratégie de Lisbonne, ce texte plébisicite cette politique et la poursuit jusqu’à l’absurde. Parmi la kyrielle de points alarmants, nous citerons :

 L’effet contre-productif de la nouvelle mission "transfert" Le Code de la recherche publique serait modifié, assignant à celle-ci un objectif supplémentaire : "le transfert des résultats de la recherche vers le monde socio-économique". A l’heure où le budget de notre ministère est en baisse, cette nouvelle mission ne pourra se faire qu’au détriment des autres, en particulier de la formation de nos étudiants. Elle a déjà été encouragée par les gouvernements précédents et s’est révélée contre-productive : incitées à sous traiter leur recherche aux laboratoires publics, les entreprises ferment leurs centres de recherche. Dégraissage dans la recherche privée, gel des postes dans la recherche publique, quel étudiant de Master se risquera à entamer une thèse avec une telle perspective ? Les lois LRU et Pacte de la Recherche ont provoqué une explosion de la précarité dans nos métiers ; ce sera l’explosion de la crise des vocations si cette nouvelle loi est votée.

 La précarisation de l’emploi scientifique On compte aujourd’hui 50.000 précaires dans l’ESR. Cette situation est inacceptable d’un point de vue personnel pour les précaires, et elle l’est aussi pour notre mission de création et de transmission du savoir : comment la remplir dans la durée, faute de personnel permanent ? C’est d’une loi de programmation dont nous avons besoin pour résorber la précarité et donner un signal fort à nos jeunes que les débouchés existent dans nos métiers. Le projet de loi actuel est de ce point de vue totalement hors sujet.

 La paupérisation de l’ESR La loi de 2007 sur l’autonomie des universités conduit un nombre croissant d’entre elles au bord de la faillite, obligeant légalement le rectorat à les mettre sous tutelle, soit exactement l’effet inverse de celui annoncé. Au lieu de prendre acte qu’une université n’est pas une entreprise devant gérer des capitaux, le projet de loi ne modifie en rien ce qui provoque ces naufrages. Le budget des organismes de recherche baisse cette année de 16%. Même en restant dans le cadre de l’austérité budgétaire exigée par la Commission europénne, d’autres choix sont possibles mais le gouvernement les dissimule : le ministère de l’ESR n’a en effet pas la main sur les 22 milliards des Investissements d’Avenir, gérés par un Commissariat autonome, ni sur les 5 milliards du Crédit Impôt Recherche, gérés par le ministère des Finances. L’utilisation de ces fonds, décidée par le gouvernement précédent, devrait faire partie du débat parlementaire actuel sur l’ESR mais il n’en est rien. Autre forme de hors sujet.

 La capolarisation de l’ESR La prétendue excellence prônée par le précédent gouvernement sort renforcée de ce projet. Ainsi, les nouvelles structures au fonctionnement non démocratique telles que les IDEX ou les Fondations de Coopération Scientifique sont perennisées. Les universités sont sommées de se regrouper dans des mégastructures dont le fonctionnement pyramidal et flou dilue la démocratie et instaure une compétition entre personnes et zones géographiques. Ce n’est pas dans ce contexte que peut s’épanouir la créativité scientifique.

Pour toutes ces raisons, nous vous demandons de rejeter ce projet de loi et d’exiger du gouvernement un projet radicalement différent.

Comptant sur votre soutien,

http://sauvonslarecherche.fr/spip.php?article3974


18 mars 2013 "Un projet de société inacceptable. L’Université et la recherche françaises en colère". Manifestation jeudi 21 mars. Paris, départ à 14 heures, Panthéon.

MANIFESTATION JEUDI 21 MARS

Départ à 14h, place du Panthéon
Le 20 mars, Geneviève Fioraso présente son projet de loi en Conseil des ministres. Ce que la droite a fait, ce gouvernement va l’aggraver ! Comme au Québec, comme en Grande-Bretagne, comme au Chili, les universités françaises sont mises intentionnellement en faillite par une loi, ici la loi LRU, et le seront encore plus par la loi LRU 2 dite loi Fioraso, ce qui entraînera nécessairement à terme une élévation considérable des droits d’inscription.

Manifestons pour refuser la marchandisation de l’éducation, du savoir et de la recherche publique !
Nous dénonçons

le gel des emplois de titulaires et le plan social déguisé qui conduit au non renouvellement massif des CDD des personnels précaires : à la place des 1000 emplois annuels que le Ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche se vante d’avoir créés, on en est à 1500 postes gelés pour cette présente année ;
la dégradation des conditions d’études, d’enseignement et de recherche et la dégradation de la vie quotidienne des étudiant.e.s et des personnels ;
la déqualification massive des étudiant.e.s engendrée par ces réformes et la casse des diplômes ;
la politique de régionalisation et de subordination du service public d’enseignement et de recherche aux intérêts privés.

http://sauvons-lecole.over-blog.com/article-un-projet-de-societe-inacceptable-l-universite-et-la-recherche-francaises-en-colere-manifestation-je-116306899.html


14 avril 2021

Par Rédaction Yonne Lautre

Le mercredi 14 avril 2021

Mis à jour le 10 mars 2024