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Agir contre de nouveaux puits de pétrole -présentant des dangers de pollution grave- dans le monde
Yonne Lautre
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En Equateur, la fin de l’exploitation pétrolière n’est pas pour demain4 juillet 2015, par Yonne Lautre
L’initiative avait fait grand bruit. En 2007, le président équatorien, Rafael Correa, proposait à la communauté internationale de financer la non-exploitation du pétrole du Yasuni, le grand parc national de l’Amazonie équatorienne. L’idée était simple : pour éviter que les quelque 110 millions de tonnes de carbone stocké dans le sous-sol du Yasuni n’aggravent le réchauffement en cours, les Etats, mais également la société civile, pouvaient indemniser le pays, qui renoncerait en retour à exploiter le parc amazonien. Baptisée Yasuni-ITT (du nom des trois puits d’exploration forés : Ishpingo, Tambococha et Tiputini), l’initiative a finalement été abandonnée en 2013, les promesses de financement étant très inférieures aux attentes.
En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/climat/article/2015/07/03/en-equateur-la-fin-de-l-exploitation-petroliere-n-est-pas-pour-demain_4669086_1652612.html -
Perenco, Maurel et Prom : des firmes pétrolières françaises à l’assaut de l’Amazonie22 décembre 2013, par Yonne Lautre
Extraction pétrolière en pleine forêt vierge, projet d’oléoduc serpentant les territoires de peuples autochtones… Dans l’Amazonie péruvienne, deux compagnies pétrolières françaises, Perenco et Maurel et Prom, sont vivement critiquées par les communautés locales qui s’inquiètent des conséquences environnementales et sociales d’une future exploitation pétrolière. Ces projets constituent également une menace pour plusieurs populations indiennes refusant tout contact avec la civilisation industrielle. Interpellé par les organisations locales, le ministre du Développement Pascal Canfin n’a pour l’instant pas répondu.
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La lutte pour Yasuni se poursuit ! Soutenons-là ! Laisser le pétrole dans le sol pour une alternative écologique et sociale post-fossile !16 novembre 2013, par Yonne Lautre
Suite à la visite du président Correa récemment en France et à sa décision d’exploiter le pétrole du parc Yasuni une information sur la situation en Equateur qui vous invite à soutenir le processus de dénonciation lancé par les mouvements écologistes et les communautés indigènes et la demande d’un référendum d’initiative populaire
La lutte pour Yasuni se poursuit ! Soutenons-là !
Laisser le pétrole dans le sol pour une alternative écologique et sociale post-fossile !
Le 15 août 2013, le président équatorien, Rafael Correa, signait un décret annonçant mettre fin à ce qui était sans doute l’initiative écologique la plus originale de ces dernières années : laisser le pétrole des champs ITT du parc Yasuni dans le sol.
Après avoir été portée par les mouvements sociaux, écologistes et indigènes équatoriens dans une perspective de défense des droits des populations indigènes et de protection de la biodiversité amazonienne, la proposition Yasuni est devenu le symbole de la traduction en actes des nouveaux droits et principes intégrés dans la nouvelle Constitution équatorienne de 2008. La proposition Yasuni a été reprise et portée par Rafael Correa et le gouvernement équatorien au sein des arènes internationales, en ajoutant aux arguments écologiques et sociaux l’exigence d’une compensation économique, comme un geste de solidarité internationale face à « l’effort » équatorien consistant à ne pas exploiter le pétrole des champs ITT. Sur les 3,6 milliards escomptés de la communauté internationale par la présidence équatorienne en compensation de cette non-exploitation, seuls 13 millions de dollars ont effectivement été récoltés et 116 millions promis. « Le monde nous a lâchés » a estimé Rafael Correa qui a engagé en août dernier le « Plan B », annoncé de longue date, celui qui ouvre à l’exploitation du brut afin de « financer la lutte contre la pauvreté », notamment en Amazonie. Le président équatorien considère qu’il devait choisir entre « un parc Yasuni 100 % préservé et ne pas avoir d’argent pour lutter contre la pauvreté, ou 99 % du parc intact et disposer de 18 milliards de dollars » tirés de l’exploitation pétrolière. Il a choisi la seconde option, tout en promettant des techniques qui minimisent l’impact écologique sur la zone concernée.
N’acceptant pas que le président équatorien ait annoncé vouloir mettre fin au projet, les organisations sociales, écologistes et indigènes qui furent à l’origine de l’initiative ont repris le flambeau de l’initiative Yasuni en critiquant les arguments du président équatorien. Selon elles, il est impossible de préserver 99% du parc Yasuni des conséquences de l’exploitation pétrolière en raison des caractéristiques extrêmement polluantes du brut qui sera extrait et parce que plus de 30 % de la surface du parc fait déjà l’objet de prospections et d’exploitations pétrolières. Quant à la lutte contre la pauvreté, ces organisations font remarquer qu’elle ne dépend pas de l’exploitation de Yasuni puisque la pauvreté résulte des structures injustes de répartition des revenus en Equateur et qu’un relèvement limité des taux d’imposition des entreprises privées permettraient de récolter bien plus que la rente pétrolière escomptée et ce, sans limite dans le temps. En plus de vives protestations et manifestations, plusieurs actions juridiques et légales sont en cours. Ainsi, les plateformes YASunidos et Frente de Defensa de la Amazonia ont décidé de s’appuyer sur le fort rejet de l’exploitation de Yasuni par la population équatorienne – certains sondages indiquent jusqu’à 90 % d’opposants – pour initier une procédure visant à convoquer un référendum d’initiative populaire. Objectif : collecter près de 600 000 signatures, soit 5 % de l’électorat équatorien, pour exiger un référendum sur la question suivante : Etes-vous d’accord pour que le gouvernement équatorien maintienne indéfiniment sous terre le (pétrole) brut du bloc Ishpingo, Tambococha et Tiputini (ITT), connu comme le bloc 43 ?
Attac France, avec de nombreuses autres organisations en France et dans le monde, a toujours soutenu cette initiative Yasuni, comme un pas supplémentaire dans la critique de la civilisation du pétrole qui a généré l’anthropocène et comme un exemple emblématique des initiatives à promouvoir et mettre en œuvre dans une perspective post-pétrolière et post-extractiviste, de préservation des communs de l’humanité et de survie des populations indigènes.
Dans une suite logique, Attac France a décidé de soutenir le projet de référendum d’initiative populaire porté par les organisations équatoriennes en faisant connaître l’initiative auprès de ses adhérents, comités locaux, membres fondateurs et partenaires et en les invitant à soutenir financièrement cette initiative.
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Laisser le pétrole dans le sol : la lutte pour Yasuni se poursuit !6 novembre 2013, par Yonne Lautre
Âprement proyasuni-por-la-vida2mue et discutée, y compris en France, l’initiative Yasuni est toujours portée par les organisations écologistes et indigènes qui en furent à l’origine, n’acceptant pas que le président équatorien ait annoncé vouloir y mettre fin. Mobilisées comme jamais, elles multiplient les actions de résistance et tentent de rassembler 600 000 signatures pour imposer un référendum d’initiative populaire. Alter-Echos (www.alter-echos.org) revient sur l’histoire d’une proposition hors-norme et sur l’actualité des luttes en cours en Equateur.
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Equateur : procédure lancée pour une consultation sur Yasuni2 septembre 2013, par Yonne Lautre
Des associations indigènes et de défenseurs de l’environnement ont entamé fin août une procédure visant à convoquer un référendum par initiative populaire sur la question de l’exploitation pétrolière d’une réserve réclamée par le président Rafael Correa.
[02 Septembre 2013]
Ces opposants au projet ont demandé à la Cour constitutionnelle de valider la question suivante : Etes-vous d’accord pour que le gouvernement équatorien maintienne indéfiniment sous terre le (pétrole) brut du bloc Ishpingo, Tambococha et Tiputini (ITT), connu comme le bloc 43, a annoncé à la presse leur avocat Julio Cesar Trujillo.En cas de validation par la haute juridiction, les promoteurs de l’initiative devront s’assurer du soutient de 5% de l’électorat du pays et dont présenter environ 600.000 signatures pour que le Conseil national électoral organise le référendum. Aucun délai maximum n’est prévu par la loi pour réunir ces signatures.
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Perenco : pétrole et violence dans la forêt maya28 août 2013, par Yonne Lautre
L’entreprise franco-britannique Perenco exploite des puits de pétrole dans le Parc National Laguna del Tigre au Guatemala, la plus grande zone humide d’Amérique centrale. Les populations locales y sont privées de leurs droits fondamentaux tels que les droits à l’éducation et à la santé, ou l’accès à la propriété des terres sur lesquelles elles vivent.
Au lieu de garantir les droits humains des habitants, le gouvernement guatémaltèque a créé un bataillon militaire, financé en partie par l’exploitation pétrolière, pour intimider et déplacer de force ces populations « gênantes » pour le développement de la région.
Soutenons les communautés du département du Petén pour que cessent les violences à leur encontre et que leurs droits soient respectés :
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La Russie refuse l’accès à la route maritime du Nord à un brise-glace de Greenpeace21 août 2013, par Yonne Lautre
MOSCOU - La Russie a refusé à un brise-glace de Greenpeace l’accès à la route maritime du Nord, a annoncé mercredi l’ONG, dénonçant une tentative des autorités de l’empêcher de protester contre les activités du géant Rosneft dans l’Arctique.
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Agir contre de nouveaux puits de pétrole dans le monde1er août 2013, par Charpentier Maryvonne
Je n’ai pas de voiture ; je n’en ai jamais eu et n’en aurai probablement jamais............ pas nécessaire lorsqu’à 64 ans on s’est toujours débrouillée SANS ; je sais faire autrement car je peux faire autrement et VOUS AUSSI
Cependant je ne trouve pas très opportun de s’opposer à de nouveaux puits de pétrole de façon systématique, sans aucune réflexion ni étude de faisabilité au préalable........ RIPOSTER pour RIPOSTER est absurde................ et je suis sûre que 9O % d’entre vous au moins, VOUS ROULEZ EN VOITURE, VOIR MEME 2 VEHICULES PAR FOYER......... CESSEZ DE JOUER AUX AGITATEURS sans vous interroger sur vos propres comportements. Maryvonne Charpentier-
Agir contre de nouveaux puits de pétrole dans le monde1er août 2013, par Yonne Lautre
Merci de votre intervention, nous avons donc précisé le titre.
Trop d’extraction de pétrole conventionnel se fait dans des conditions incroyables de pollution des sols, des nappes phréatiques, avec souvent une expulsion des populations paysannes, etc.
Ainsi des peuples luttent pour empêcher le n’importe quoi de bien des multinationales qu’elles soient du pétrole ou d’autres minerais.Nous ne cherchons pas à riposter pour riposter, nous ne faisons que donner à connaître des informations qui ne sont pas forcément à la Une des télévisons, et surtout à notre premier rôle est de relayer les associations locales et nationales.
Bon été,
PP pour la Rédaction de Yonne Lautre
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Les Kichwa de Sarayaku Pétrole ou forêt, les Indiens ont choisi29 juillet 2013, par Yonne Lautre
La vie des Indiens de la communauté de Sarayaku aurait pu être un long fleuve tranquille, s’ils ne vivaient pas sur une nappe de pétrole. Voici 30 ans que la communauté croise le fer avec les compagnies pétrolières. L’été dernier, la justice vient de leur donner raison.
Jean-François PolletUne frontière de fleurs défie les multinationales du pétrole
Il y a maintenant un peu moins d’un an, la Haute Cour Interaméricaine des Droits de l’Homme (CIDH) a rendu une visite historique et bouleversante à Sarayaku, un peuple autochtone de la forêt amazonienne, en Equateur. Devant le président de la Cour, le peuple de Sarayaku - hommes, femmes, enfants - a pu témoigner, avec justesse et émotion, des années difficiles subies dans leur interminable lutte contre les compagnies pétrolières mais aussi de leurs espoirs dans la justice pour construire un avenir plus serein.
Jacques Dochamps, Président de Frontière de Vie - BelgiqueVictoire historique du Peuple Kichwa de Sarayaku contre le gouvernement équatorien
Le mercredi 25 juillet 2012, la Cour interaméricaine des droits de l’Homme a rendu public son jugement dans l’affaire qui oppose, depuis 2003, le peuple kichwa de Sarayaku à l’État équatorien.