Croissance en question : La croissance verte de moins en moins crédible pour les universitaires

Dans son Green Deal européen, l’UE a défini la croissance verte comme « une base pour soutenir les niveaux d’emploi et garantir les ressources nécessaires à l’augmentation du bien-être public […] en transformant la production et la consommation de manière à concilier l’augmentation du PIB avec les limites environnementales. »
https://theconversation.com/la-croissance-verte-de-moins-en-moins-credible-pour-les-universitaires-213965

La croissance du PIB ne permettra pas la préservation d’une Terre viable, révèle une étude d’envergure. La croissance durable étant impossible, il faut adopter une économie post-croissance, estiment les scientifiques.
https://reporterre.net/Climat-et-croissance-sont-incompatibles-constatent-des-scientifiques

L’économie « verte » vend l’idée qu’il est possible de faire face au chaos climatique sans examiner le lien direct entre les structures de pouvoir et la pollution. Ses programmes « verts » permettent un accroissement continu de la demande en énergie, et donc de l’accumulation de profits et d’injustices. Il s’agit en fait d’une façade « verte » sous laquelle se cache le même système violent, patriarcal, colonial et raciste qu’auparavant.
https://www.wrm.org.uy/fr/articles-du-bulletin/leconomie-verte-violences-hypocrisie-et-destruction-de-la-vie

Face à la prise de conscience des impacts écologiques de la croissance, la plupart des gouvernements et des économistes réagissent en invoquant la « croissance verte » ou « durable ». Rarement utilisé avant 2008, ce concept est aujourd’hui régulièrement mobilisé comme l’horizon à atteindre en matière de politiques publiques.
https://theothereconomy.com/fr/modules/pib-croissance-et-limites-planetaires/

Dans son dernier ouvrage L’Existence écologique : Critique existentielle de la croissance et anthropologie de l’après-croissance publié en janvier 2023 au Seuil, l’économiste Christian Arnsperger interroge les fondements de la croissance et de la rationalité. Il explique notamment que la croissance n’a rien d’une évidence et qu’elle n’est en fait qu’une réponse parmi d’autres à des terreurs existentielles communes aux êtres humains comme la mort, la souffrance et le manque. Cette approche permet aussi de réfléchir aux moyens d’aller vers une société post-croissance et plus sobre. Nous explorons tous ces thèmes de réflexions dans cet entretien que Christian Arnsperger a accordé à GoodPlanet Mag’. Une invitation à réfléchir au sens de la croissance, à explorer notre intériorité à redécouvrir l’altérité. Par le prisme de l’anthropologie Christian Arnsperger, est professeur à l’Université de Lausanne.
https://www.goodplanet.info/2023/06/16/leconomiste-christian-arnsperger-mort-croissance-prise-de-conscience/?idU=1

Les économistes s’intéressent aux étapes de la croissance. De nombreux travaux ont été consacrés à la question. A quoi servent-ils donc ?
https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/le-pourquoi-du-comment-economie-et-social/pourquoi-reconstituer-les-etapes-de-la-croissance-7221905