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Pour le développement de l’agroforesterie dans le Monde : L’agroforesterie, alliée de la souveraineté alimentaire des pays du Sud

18 juillet 2017 Éthiopie : l’agroforesterie plus forte que la famine

L’Éthiopie connaît depuis deux ans l’une des pires sécheresse de son histoire. Le gouvernement estime à dix millions le nombre de personnes touchées par l’insécurité alimentaire. L’agriculture nationale a été dévastée par ce phénomène climatique, poussant la population à l’exode rural.
Dans le nord du pays, pourtant, les habitants ont décidé de na pas abandonner leur village de Abreha We Atsbeha. Ils ont préféré accepter la proposition de l’État : servir de laboratoire pour expérimenter de nouvelles méthodes agricoles. Après deux années, le travail intensif fourni par les habitants paye. « Nous faisons nos récoltes trois fois par an… » se réjouit ainsi l’un deux.
https://resistanceinventerre.wordpress.com/2017/07/18/ethiopie-lagroforesterie-plus-forte-que-la-famine/


20 juillet 2016 FAO : poursuivre la déforestation est inutile pour nourrir l’humanité

Pour nourrir la planète, pas besoin de continuer à raser les forêts. Bien au contraire. L’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) publie un rapport sur la cohabitation entre forêts et agriculture.
http://www.journaldelenvironnement.net/article/fao-poursuivre-la-deforestation-est-inutile-pour-nourrir-l-humanite,72900


8 octobre 2015 Au Mali : les maraîchers de Gao passent à l’agroforesterie

En 2006, les maraîchers de la région de Gao, dans le nord du Mali, étaient en proie à de sérieuses difficultés : productions peu diversifiées, mauvaise utilisation des produits phytosanitaires épandus parfois trop largement sans porter attention aux risques pour la santé, revenus insuffisants…

Les 22 associations regroupées au sein de l’Union des groupements maraîchers de Gao (UGM), rassemblant près de 600 producteurs, décident alors de changer leur fusil d’épaule. « Recourir à des engrais chimiques pour accroître la production dans une zone aride et enclavée n’avait aucun intérêt. Onéreux, ces produits abîment par ailleurs les sols déjà très dégradés », explique Benoît Naveau, chargé des partenariats en Afrique de l’Ouest au sein de l’organisation non gouvernementale (ONG) belge Autre Terre.

Cette association a aidé l’UGM à mettre en place un « système de production oasien de cultures étagées », autrement dit à développer la culture de légumes à l’ombre des palmiers dattiers. Ces arbres protègent les semis du soleil et apportent de l’humus et des nutriments dans les sols grâce à leurs feuilles et à leurs racines. Parallèlement, des petits puits, couverts de paille pour éviter l’évaporation, ont été construits afin de faciliter les rétentions d’eau de pluie. Les déjections animales comme les résidus de récoltes servent à fertiliser les sols, tandis qu’un pesticide biologique a été fabriqué à partir d’huile provenant de fruits locaux. Enfin, des ruches ont été installées pour la pollinisation des cultures.

Les résultats ne se sont pas fait attendre : la production de légumes de l’UGM est passée de 150 tonnes en 2006 à 580 en 2014, auxquelles il faut ajouter la récolte de dattes, grâce à un changement de mode de culture.

http://www.cfsi.asso.fr/thematique/mali-maraichers-gao-passent-a-l-agroforesterie


29 mars 2015 Agriculteurs à l’ombre des forêts du monde

Geneviève MICHON - Au-delà de la diversité historique, culturelle et géographique des forêts des “agriculteurs” du monde, on peut déceler en filigrane un modèle général, un paradigme unificateur, que l’auteur propose de qualifier de “forêt domestique” : une forêt modelée par et pour les sociétés qui l’habitent, et qui nous propose de considérer une autre façon de penser notre rapport au monde.

http://www.agroforesterie.fr/actualites/2015/documents/Presentation-livre-genevieve-michon-Agriculteurs-a-l-ombre-des-forets-du-monde-acte-sud.pdf


13 octobre 2014 Une forêt comestible pour atteindre l’auto-suffisance alimentaire

Produire des fruits sains, avec le moins de travail possible, et en respectant la nature : voici les objectifs de Juan Anton Mora, un espagnol de 78 ans. Depuis sa retraite, il s’est mis en tête de changer le monde, grâce à sa forêt comestible ! Il expérimente l’auto-suffisance alimentaire et transmet ses savoir-faire. « De cette manière, quoi qu’il se passe, si nous n’avons plus de travail, nous aurons toujours de quoi manger. » Reportage vidéo.

http://www.bastamag.net/Une-foret-comestible-pour


19 mars 2014 Et la forêt devient comestible

Un des concepts les plus passionnants en permaculture, c’est la forêt comestible, appelée aussi jardin-forêt.

En quelques lignes, on pourrait dire que la "forêt comestible" est un système de production de nourriture, principalement grâce aux végétaux, dans un écosystème forestier, où on y plante des arbres fruitiers, des arbres à noix, des buissons, des herbes vivaces, des vignes et toutes plantes capables de produire une récolte utile aux humains, et aux autres habitants du lieu, tout en pratiquant le compagnonnage des plantes les unes avec les autres, en les installant de manière à créer une succession de couches pour créer une ambiance forestière.

http://www.reporterre.net/spip.php?article5576


13 janvier 2014 Une forêt comestible de 3 hectares se développe à Seattle

L’une des plus grandes forêts comestibles au monde établies sur un espace public pousse actuellement à Seattle. Fort de quelque 100 bénévoles, le projet vise à créer selon le principe de la permaculture un agrosystème autonome de 3 hectares. La Beacon Food Forest offrira des bénéfices environnementaux, économiques et sociaux très concrets aux habitants de la ville. Première récolte attendue pour 2014.

http://www.courantpositif.fr/une-foret-comestible-de-7-hectares-se-developpe-a-seattle/


24 avril 2022

Par Rédaction Yonne Lautre

Le dimanche 24 avril 2022

Mis à jour le 24 avril 2022