Du Fipronil encore et toujours : Cyberaction N° 926 : Oeufs au fipronil : le droit à une totale transparence
Yonne Lautre
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Fipronil : une quinzaine d’autres produits interdits utilisés aux Pays-Bas18 juin 2018, par Yonne Lautre
Une soixantaine d’élevages de volaille produisant des oeufs biologiques aux Pays-Bas ont utilisé une quinzaine de produits pesticides et désinfectants non autorisés, a révélé samedi l’association Foodwatch, un an après le vaste scandale sanitaire des oeufs contaminés au fipronil.
La crise des oeufs contaminés s’est répandue en Europe en août 2017 après la découverte de la contamination au fipronil, un insecticide animal de compagnie dont l’utilisation est interdite dans l’Union européenne sur les animaux destinés à la chaîne alimentaire.
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« Le scandale du Fipronil est symptomatique d’un système qui marche sur la tête », selon Albert Ritzenthaler (CESE)8 septembre 2017, par Yonne Lautre
Le scandale des œufs contaminés au fipronil est la conséquence de la guerre des prix que se livrent distributeurs et industriels de l’agroalimentaire, selon Albert Ritzenthaler. Délégué CFDT, il est également membre de la section de l’agriculture, de la pêche et de l’alimentation au Conseil économique social et environnemental (CESE). Il est l’auteur d’un avis du CESE sur les circuits de distribution de l’agroalimentaire qu’il présentera aux États généraux de l’alimentation.
http://www.novethic.fr/empreinte-terre/agriculture/isr-rse/albert-ritzenthaler-cese-le-scandale-du-fipronil-est-symptomatique-du-systeme-agroalimentaire-144781.html -
Du Fipronil encore et toujours : Cyberaction N° 926 : Oeufs au fipronil : le droit à une totale transparence17 août 2017, par Yonne Lautre
Œufs au fipronil : les demi-vérités du Ministère de l’Agriculture et les rétentions d’infos des supermarchés
Au lendemain des déclarations du Ministre de l’Agriculture, Stéphane Travert, qui promet de « donner la liste des produits » contaminés au fipronil, foodwatch juge cette communication encourageante mais encore insuffisante et dénonce les supermarchés qui avouent retirer les produits des rayons sans en informer les consommateurs,-
Fipronil : des aliments retirés en catimini, toujours pas de rappels19 août 2017, par Yonne Lautre
Les supermarchés retirent les produits contaminés au fipronil des rayons mais sans en informer les consommateurs. La FCD, qui représente les intérêts de grandes enseignes de la distribution, fait ainsi preuve d’une opacité inacceptable sur les aliments concernés par le scandale. Quant au ministère, il vient de publier la liste des premiers produits retirés, mais se refuse toujours à rappeler les produits auprès des consommateurs.
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Œufs contaminés au fipronil : les industriels jouent la montre, selon la Confédération paysanne et la Fédération du commerce22 août 2017, par Yonne Lautre
Le gouvernement a actualisé sa liste de produits retirés de la vente car contaminés par des œufs contenant de l’insecticide fipronil. Plusieurs associations dénoncent une publication au compte-gouttes, preuve du manque de traçabilité dans l’industrie agro-alimentaire. Pour la Confédération paysanne, les industriels gagnent du temps pour écouler les stocks et minimiser l’impact financier.
http://www.novethic.fr/empreinte-sociale/consommation/isr-rse/ufs-contamines-au-fipronil-les-industriels-n-ont-pas-joue-le-jeu-144746.html
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Fipronil : on en a plein les pâtes25 août 2017, par Yonne Lautre
Après les gaufres, les pâtes. Le ministère de l’Agriculture vient de mettre à jour la liste des produits retirés des rayons car contaminés par l’insecticide fipronil. Pour la première fois, des aliments de fabrication françaises sont concernés. Il s’agit de trois références de pâtes.
http://www.novethic.fr/empreinte-sociale/consommation/isr-rse/fipronil-on-en-a-plein-les-pates-144752.html
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Oeufs contaminés au Fipronil29 août 2017, par Yonne Lautre
Le Fipronil est un antiparasitaire interdit dans l’Union européenne sur les animaux destinés à la consommation mais non sur nos amis de compagnie chiens, chats…..le Fipronil est utilisé dans les produits vétérinaires contre les puces, les tiques… et en tant qu’insecticide contre les ravageurs des cultures, les termites, les fourmis…
Depuis des années les apiculteurs l’accusent de décimer les abeilles. L’insecticide qui enrobe les graines de maïs et tournesol à base de Fipronil (le régent) a fini par être interdit en 2013 dans l’Union européenne. C’est un neuro-toxique soupçonné d’être un perturbateur endocrinien.
http://ecologie58.blog4ever.com/oeufs-contamines-au-fipronil
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Œufs contaminés : la fraude au fipronil remonte à septembre 20161er septembre 2017, par Yonne Lautre
La fraude qui a conduit à la contamination d’œufs par l’insecticide fipronil remonte à septembre 2016, a déclaré jeudi 31 août la Commission européenne. A ce stade, 34 pays, dont la plupart situés en Europe, sont touchés à ce stade.
« Nous disposons désormais d’indications que cet usage illégal du fipronil [pour désinfecter des élevages de poules pondeuses] avait déjà lieu en 2016 », a assuré Sabine Jülicher, directrice de la direction générale Sécurité sanitaire de la Commission européenne devant le Parlement européen.
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Œufs contaminés : des gaufres contenant du fipronil retirées du marché17 août 2017, par Yonne Lautre
Des gaufres sous marques de distributeurs font partie de la première liste de produits issus des Pays-Bas, contenant des traces de fipronil et vendus en France, a annoncé le ministère de l’Agriculture, jeudi 17 août. Les produits listés par le ministère ont été retirés du marché, car ils contiennent du fipronil à une concentration supérieure à la limite réglementaire. Toutefois, les niveaux constatés « ne présentent pas de risque pour le consommateur au regard des références scientifiques », assure le ministère de l’Agriculture dans un communiqué.
http://www.francetvinfo.fr/economie/emploi/metiers/agriculture/oeufs-contamines-des-gaufres-contenant-du-fipronil-et-vendues-en-france-retirees-du-marche_2330917.html-
Scandale des oeufs contaminés au fipronil : les vrais coupables17 août 2017, par Yonne Lautre
Après la « vache folle », la viande à la dioxine, la grippe aviaire, le lait frelaté, les graines germées contaminées, les tartelettes Ikea aux matières fécales et les lasagnes à la viande de cheval, voilà les œufs à l’insecticide ! A chaque fois, les mêmes ingrédients sont sur la table : opacité, absence de traçabilité, déréglementation, normes non respectées, diktat de l’agrobusiness et de la grande distribution qui poussent à la baisse des prix, quitte à transformer les consommateurs en cobayes.
https://www.marianne.net/societe/scandale-des-oeufs-contamines-au-fipronil-les-vrais-coupables
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Avons-nous mangé des oeufs contaminés au Fipronil ?17 août 2017, par Yonne Lautre
C’est le feuilleton sanitaire de l’été : avons-nous mangé des oeufs contaminés au Fipronil ?… Mystère car le produit s’est disséminé un peu partout dans la chaîne alimentaire et chacun se demande si l’omelette, pourtant délicieuse, de Tante Odile ne serait pas empoisonnée. Mais c’est ailleurs qu’il aurait fallu regarder…
Il faut ingérer un milligramme à peine chaque jour pour que les autorités s’inquiètent, c’est peu (7 oeufs nous dit-on). Il faut dire que les effets rapportés sont assez violents car il s’agit d’un neuro-toxique. La puce perd la boule et meurt paralysée… L’homme, nous explique-t-on, est plus résistant qu’une puce… voire… mais je veux bien admettre qu’il faut une plus grosse quantité de Fipronil pour l’abattre. Combien ?
Si vous êtes propriétaire d’un animal, chien ou chat, vous connaissez bien le Fipronil car régulièrement, il faut débarrasser Kiki de ses puces et vous lui administrez alors un produit appelé Frontline des Laboratoires Merial. Savez vous quelle quantité de Fipronil vous allez lui administrer ? Si vous utilisez un spray, sachez qu’on recommande 75 mg pour traiter un animal de 10 kg : 75 fois la dose qui inquiète tout le monde…
Si vous avez un gros chien et que vous bataillez pour lui en administrer un peu partout, rien qu’en respirant, vous avez largement crevé les plafonds de l’empoisonnement. Et puis une fois que le gros toutou se sera lèché, lorsqu’il se sera frotté à droite et à gauche,lorsqu’il en aura imbibé meubles et tapis vous pourrez bénéficier d’une bonne dose pendant un bout de temps. Au fait, ne vous avisez pas de le caresser pendant que vous mangez… ou de laisser un enfant lui faire des mamours. Mais au moins, vous n’aurez pas de puces.
Le vrai scandale du Fipronil ne se trouve donc pas dans les oeufs frelatés mis en vente ces derniers jours mais au coeur de nos foyers. Il y a plus de Fipronil sur le chat que vous venez de traiter de retour de vacances que dans toutes les boîtes d’oeufs du monde. Pauvre chat… et pauvre de vous qui faisiez jusqu’ici pschitt, pschitt allègrement, sans savoir.
Rappelons simplement que dans la filière bio, on n’utilise pas de Fipronil - ce que la presse dit peu, bizarrement. Scandales après scandales, les « gendubio » recueillent heureusement les fruits de leur probité. Je l’ai constaté cet été dans la « Bio Vallée » de la Drôme où je suis allé quelques temps pour me ressourcer.
http://tracking.alternativesante.fr/u/gm.php?prm=TN6w3gkH75_547292539_1888257_35618
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Du Fipronil encore et toujours : Que font des pesticides dans nos œufs ?16 août 2017, par Yonne Lautre
Si vous revenez de vacances et n’avez pas suivi l’actualité, vous avez probablement également raté le début d’un nouveau scandale alimentaire. Au début du mois d’août, nous avons appris que des dizaines de milliers d’œufs aux Pays-Bas étaient contaminés au fipronil – un pesticide toxique utilisé contre les poux rouges et interdit en Europe dans la chaîne alimentaire. Pourtant, à l’origine de l’affaire, une entreprise belge ayant ajouté du fipronil dans des produits de nettoyage pour élevages.
Le énième scandale alimentaire -
Trois questions sur le fipronil, l’insecticide au cœur de l’affaire des œufs contaminés11 août 2017, par Yonne Lautre
Quinze pays européens sont concernés par la présence de cet insecticide dans des œufs. A quel point le fipronil, interdit chez les animaux destinés à la consommation, est-il toxique pour l’homme ? Eléments de réponse.
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Du Fipronil encore et toujours : 250 000 œufs de consommation vendus dans les étals entre avril et juillet en France11 août 2017, par Yonne Lautre
Lorsque l’affaire des œufs contaminés au fipronil a éclaté en Europe, le ministère de l’agriculture français a affirmé dans un premier temps que la France n’était pas concernée par le scandale sanitaire. Avant de reconnaître, dans les jours suivants, que deux – puis cinq – entreprises d’ovoproduits avaient reçu des lots contaminés.
Vendredi 11 août, le ministère de l’agriculture a finalement annoncé que deux nouvelles sociétés étaient concernées et que près de 250 000 œufs de consommation contaminés au fipronil avaient été « mis sur le marché » en France entre avril et juillet.
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Danger sanitaire, traçabilité, défaut d’alerte européen… Les cinq questions que soulève la contamination des œufs au fipronil11 août 2017, par Yonne Lautre
Depuis le 20 juillet, la Belgique et les Pays-Bas ont alerté sur le fait qu’une partie de leur production d’œufs a été contaminée par un antiparasitaire, le fipronil, interdit en dans la chaîne alimentaire. La France a été informée de livraison de lots contaminés dans ses frontières, le 5 août dernier. Plusieurs millions d’œufs ont été livrés à cinq usines de casse. Le 9 août, le ministère de l’Agriculture, au côté de représentant des ministères de la Santé et de l’Économie, faisait un point sur la situation et l’enquête en cours.
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Du Fipronil encore et toujours... Affaire des œufs contaminés9 août 2017, par Yonne Lautre
Depuis quelques jours un scandale sanitaire d’oeufs contamines fait la Une des médias. Les messages rassurants comme quoi la France était épargnée n’ont pas tenu très longtemps. Depuis ce matin, 5 entreprises françaises de transformation alimentaire ont utilisés ces œufs.
Ces œufs sont contaminés par un insecticide : le fipronil. Sous ce nom anodin se cache quelque chose de plus inquiétant. Rappelez vous ! Dans les années 2000 un insecticide du nom Régent autorisé à l’époque sur le tournesol a été retiré du marché. La molécule de base avait pour nom fipronil…. Cet insecticide est de la famille des néonicotinoïdes, donc de la même famille que le gaucho.
Hier encore, on nous affirmait que les doses retrouvées dans les œufs étaient insignifiantes. Ce matin, il est dit que Bruxelles s’inquiète car les doses sont 12 fois supérieures aux normes autorisées….
À quand le bon sens fera que ces poisons seront définitivement proscrits ?
Dernière précision : cet insecticide rentre dans de nombreuses compositions de produits (pipettes ou autres) destinés à lutter contre puces et tiques entre autres des animaux domestiques...
Francis Houchot
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Œufs contaminés : du fipronil aurait été détecté aux Pays-Bas dès novembre 201610 août 2017, par Yonne Lautre
Le ministre de l’agriculture belge a dénoncé un « vrai problème » dans la transmission de l’information, alors que cinq autres pays sont désormais touchés.
http://www.lemonde.fr/planete/article/2017/08/09/ufs-contamines-du-fipronil-aurait-ete-detecte-aux-pays-bas-des-novembre-2016_5170506_3244.html
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Comment le scandale des œufs contaminés a rattrapé la France8 août 2017, par Yonne Lautre
Le ministère de l’Agriculture a annoncé lundi que des œufs au fipronil avaient été découverts sur deux sites français de transformation. Les lots viennent des Pays-Bas, où la crise sanitaire bat son plein depuis juillet.
http://www.liberation.fr/futurs/2017/08/07/comment-le-scandale-des-oeufs-contamines-a-rattrape-la-france_1588688 -
« Du Fipronil encore et toujours » par Jo Le Guen8 août 2017, par Yonne Lautre
Ce que nous écrivait Jo Le Guen en avril 2004....
« Du Fipronil encore et toujours » par Jo Le Guen
mardi 27 avril 2004 par Yonne LautreChacun a présent à l’esprit le combat des apiculteurs pour faire interdire le Régent, insecticide à base de Fipronil.
Bayer qui conteste la dangerosité de ce produit en France a adopté une position toute différente en Louisiane.
L’Icon, insecticide à base de ce même Fipronil, a été proposé par Aventis en 1999 aux planteurs de riz américains pour faire passer les charançons de vie à trépas.
L’année suivante les planteurs de riz, qui sont également éleveurs d’écrevisses, ont vu leurs captures de crustacés passer de 20 millions à 8 millions de tonnes.
Ils mandatèrent des experts qui ne tardèrent pas à démontrer qu’il y avait un lien entre l’introduction de l’Icon et la mortalité des écrevisses.
Les pêcheurs attaquèrent Aventis puis Bayer qui, entretemps, avait racheté l’Icon. Bayer se défendit en affirmant que ce n’était pas le Fipronil mais la sécheresse qui avait décimé les écrevisses.
L’action en justice a connu un épilogue en mars dernier quand, après 4 semaines d’audience, Bayer préféra jeter l’éponge et proposa 45 millions de dollars aux 1600 plaignants à titre de réparation pour tenter de calmer le jeu.
Il faut dire qu’entre temps les experts avaient démontré que le Fipronil contaminait l’eau et les sédiments et pouvait y rester présent plusieurs années.
Quelles quantités de Fipronil ont été vendues en France ?
Le Fipronil français serait-il plus volatile que le Fipronil américain ?
Des champs aux cours d’eau, des cours d’eau aux rivières, des rivières à la mer...après avoir été Fipolisés serions nous Fipronilisés ?
Si on rapproche cette information de l’interdiction de la pêche au saumon en Baltique pour cause de dioxine, des interdictions ici et là de ventes de coquillages, des mutations de poissons dans certains estuaires, des algues vertes, rouges, jaunes et bleues, etc...etc...etc...nous ne pourrons prétendre ne pas avoir été prévenus.
Cordialement
Jo Le Guen
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> « Du Fipronil encore et toujours » Pesticides : état des lieux17 décembre 2005, par p
Pesticides : état des lieux - 16 décembre 2005
source - http://citron-vert.info/article.php3?id_article=436L’agriculture française dépend encore massivement de l’utilisation de pesticides.
Le Monde évoque le colloque tenu le 15/12/05 à Paris sur le thème de l’impact
des pesticides et des possibilités de réduction de leur emploi.Dans le cadre de la préparation de ce colloque, l’Institut national de la
recherche agronomique (INRA) et l’Institut de recherche pour l’ingénierie de
l’agriculture et de l’environnement (Cemagref) ont préparé un rapport
d’expertise d’où il ressort que :- la contamination des millieux est « avérée » : l’Institut français de
l’environnement (IFEN) a déjà constaté qu’elle était quasi généralisée pour les
eaux souterraines et de surface. L’air et les sols sont eux aussi touchés, mais
on manque de moyens de collecte des données et leur interprétation est délicate.- l’efficacité des produits phytosanitaires est élevée mais rarement
durable : les ravageurs développant assez rapidement des résistances.- l’utilisation « raisonnée » des produits phytosanitaires, prônée par
les instituts techniques et les syndicats agricoles majoritaires, n’offre, selon
l’évaluation des experts, qu’un intérêt limité- la diminution (de 24 %) des quantités vendues depuis 2001 ne traduit
pas une modification de fond des pratiques des agriculteurs (qui ont tendance à
employer des substances toujours plus actives).- le maintien de systèmes intensifs s’auto-entretient, notamment par
l’action des « agents commerciaux des coopératives qui vendent les pesticides et
sont intéressés à la fois à vendre davantage d’intrans et à collecter un volume
de récolte maximal. » -
NON au FIPRONIL, NON à l’IMIDACLOPRIDE - ARRETEZ de tuer les Abeilles, AGISSEZ pour la SANTE HUMAINE !31 janvier 2005, par a
NON au FIPRONIL, NON à l’IMIDACLOPRIDE - ARRETEZ de tuer les Abeilles, AGISSEZ pour la SANTE HUMAINE !
Pendant que se déroule à Paris la Conférence internationale sur le maintien de la biodiversité, le gouvernement n’ose toujours pas INTERDIRE l’IMIDACLOPRIDE et le FIPRONIL alors que les preuves de leur DANGEROSITE s’accumulent.
La CONFEDERATION PAYSANNE et le Syndicat des Apiculteurs Professionnels du Centre et de l’Ouest (SAPCO) demandent au gouvernement un peu de COHERENCE.
En février 2004, sur la commune de Lescar, dans les Pyrénées Atlantiques, les services vétérinaires constatent que sur la centaine de ruches installées sur la commune, 30 sont mortes et 80% des restantes sont en très mauvais état. A cette époque, ni traitements phytosanitaires, ni semis ne peuvent être mis en cause. Les soupçons se dirigent sur l’usine d’incinération de déchets implantée sur la commune de Lescar.
Des prélèvements d’abeilles sont effectués et envoyés à l’AFSSA qui les fait suivre au GIRPA d’Angers pour analyse.
Dernièrement, le Directeur des Services Vétérinaires a communiqué les résultats de ces analyses : entre 0,1 et 1 ppb d’IMIDACLOPRIDE (autant pour les métabolites) et entre 6,5 et 10 ppb de FIPRONIL (autant pour les métabolites).
Ces résultats sont EFFRAYANTS !
L’abeille est une nouvelle fois le témoin « privilégié » d’une pollution atmosphérique dangereuse pour l’homme. L’usine de conditionnement de semences EURALIS, sise à Lescarest, est-elle à l’origine de cette pollution ? Probablement.
En effet, cette unité utilise de l’IMIDACLOPRIDE et du FIPRONIL pour l’enrobage des semences.
La CONFEDERATION PAYSANNE et le SAPCO, demandent au gouvernement qu’à l’occasion de son plan de réduction de l’utilisation des pesticides, sa première contribution soit l’INTERDICTION DEFINITIVE de l’IMIDACLOPRIDE et du FIPRONIL.
25 janvier 2005
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NON AUX INSECTICIDES POLLUANTS - DES PRODUITS DE REMPLACEMENTS EXISTENT6 avril 2005, par Patrick
« Ras de bol » des substances polluantes, neurotoxiques...
Les « insecticides » font l’objet de marchés considérables. L’intérêt des lobbies chimiques, est que cela continu longtemps...peut importe les dégâts, seul le profit domine.Des produits de remplacement existent, aujourd’hui et sont désormais disponibles.
Leurs handicaps : c’est que ce ne sont pas les multinationales qui les fabrique, mais des PME.Traitements des moustiques (tant dans l’atmosphère que corporel), des insectes rampants (cafards...), des animaux domestiques ou de rentes (puces, tiques ou stomoxe...) peuvent désormais bénéficier de ces compositions écologiques.
Ces produits sont biodégradables, écologiques, respectent l’environnement, la faune, la flore et l’homme, en trois mots : SONT SANS DANGER.Ils sont aussi efficacent que les produits polluants et leur coût à la vente est similaire.
Pourquoi donc ne pas les proposer ?..........alors qu’il y a une prise de conscience des consommateurs et que la demande est réelle, les grandes enseignes de la distribution ne sont pas pressées de les proposer à la vente...pourquoi ?...
Le scandale, qui ne manquera pas un jour ou l’autre d’émerger, sera certainement plus important que celui du sang contaminé.
Les décisionnaires privés ou politiques, responsables de cette chappe de plomb, oublient que c’est leurs enfants et petits enfants, les générations futures (si cela est encore possible voir article du Point du 12/02/04 N°1639 page 72) qu’ils contribuent désormais à empoisonner.Diriger c’est prévoir....paraît-il.
Je suis à votre disposition pour plus d’informations si vous le désirez.
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Deux semenciers poursuivis à Paris pour publicité de produits au Gaucho29 novembre 2004
Deux semenciers poursuivis à Paris pour publicité de produits au Gaucho
[ 23/11/2004 18:00 ] Les directeurs généraux de deux sociétés spécialisées dans les semences, Ragt SA et Maisadour, ont comparu mardi devant le tribunal correctionnel de Paris pour avoir fait de la publicité sur internet de produits traités au Gaucho après la suspension de cet insecticide.
Le procureur de la République a requis une amende de 7.500 euros pour chacun des deux prévenus, Franck Clavier, 45 ans, responsable de la société Maisadour, et Alain Sicard, 47 ans, directeur de Ragt SA. Malgré la suspension du Gaucho prononcée en 1999 par le ministère de l’Agriculture, les sites internet de ces deux sociétés avaient vanté l’utilisation et les vertus supposées de leurs semences de tournesol traitées par le Gaucho.
C’est sur le fondement d’une plainte du 8 janvier 2001 de l’Union nationale d’apiculture - qui soutient que l’insecticide est responsable de la disparition d’une partie du cheptel d’abeilles - que les deux prévenus ont été renvoyés devant la 31e chambre du tribunal correctionnel.
MM. Clavier et Sicard ont reconnu que leurs sites internet avaient bien abrité des conseils d’utilisation recommandant le Gaucho mais ont nié les avoir rédigé à des fins publicitaires, mettant leur présence sur les sites sur le compte de la « négligence ». « Le site internet était pour nous un vecteur de communication totalement secondaire, ce qui peut expliquer peut-être la négligence » consistant à ne pas retirer les références au Gaucho après sa suspension ministérielle, a fait valoir M. Sicard à la barre.
Pour le procureur, « il est clair qu’il y a publicité ». « Il s’agit bien de sociétés commerciales qui communiquent sur leurs produits afin de promouvoir les ventes » de produits contenant des substances interdites, a-t-il indiqué, demandant au tribunal de condamner les deux prévenus. Le jugement a été mis en délibéré au 11 janvier.
© 2004 AFP.
Antoine Adamo
Animateur Confédération Paysanne Bourgogne
Maison de l’Agriculture
42, rue de Mulhouse
21 000 DIJON
Tel 03 80 67 10 54
Fax 03 80 67 15 66
Mail : conf-bourgogne club-internet.fr
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Régent : le parquet général de la cour d’appel de Toulouse requiert le rejet de la demande d’annulation de la procédure18 novembre 2004
LISTE DE DIFFUSION DU M.D.R.G.F
jeudi 18 novembre 2004, 16h45
Régent : le parquet général de la cour d’appel de Toulouse requiert le rejet de la demande d’annulation de la procédureTOULOUSE (AP) - Le parquet général a requis jeudi la validation de la procédure sur les effets de l’insecticide Fipronil en Midi-Pyrénées, lors de l’examen par la cour d’appel de Toulouse des demandes d’annulation de la totalité de l’information judiciaire déposées par les industriels phytosanitaires Bayer Crop Sciences et BASF Agro, a-t-on appris auprès des parties civiles.
Les entreprises BASF Agro et Bayer Crop Sciences, actuel et ancien propriétaires la molécule du Fipronil, mises en examen dans cette affaire -pour « mise en vente de produits agricoles toxiques nuisibles à la santé de l’homme et de l’animal »- avec leur PDG ou directeur, avaient déposé l’été dernier des demandes d’annulation, qui ont été examinées conjointement jeudi matin. Le jugement devrait être rendu le 27 janvier 2005.
« Ces réquisitions nous rendent plus confiants pour la suite de l’affaire, et vont peut-être dissuader les industriels de demander la remise sur le marché des produits », a estimé Me Bernard Fau, avocat de quelques 600 sociétés d’exploitations apicoles et des syndicats d’apiculteurs (UNAF, Confédération paysanne), et le département de la Vendée (gros producteur de miel).
Une vingtaine d’apiculteurs, des membres de la Confédération paysanne de l’Aveyron, et Jean-Emile Sanchez, porte-parole national, étaient présents jeudi devant le tribunal de Toulouse en attendant l’issue des débats devant la chambre correctionnelle de la cour d’appel. Ils ont notamment déployé une affiche avec un dessin d’abeille morte après avoir écrit « Bayer m’a tué, BASF aussi ».
« Personne n’écoute nos doléances, et surtout pas le ministère de l’Agriculture », ont dénoncé les apiculteurs qui espèrent, si l’instruction se poursuit, la mise en examen de certaines membres de la Direction générale des aliments (DGAL) qui, selon eux, n’a pas « joué son rôle d’arbitre » et « est liée au lobby des industriels de produits phytosanitaires ».
Pour Jöel Blanc, apiculteur dans l’Aveyron, les dégâts du Fipronil soulèvent un problème plus général de santé publique, du fait qu’elle a été retrouvée dans des produits à base de tournesol (huile, margarine...). « On ne sait pas à long terme l’impact sur la santé des jeunes générations de ce neurotoxique », a-t-il souligné.
La production annuelle de miel en France, en 2002 et 2003, a été estimée à 16 ou 17.000 tonnes, alors que durant les années sans Fipronil, la production s’échelonnait entre 30 et 33.000 tonnes, selon Bertrand Therry, membre de la Confédération paysanne de l’Ariège.
Le juge Jean Guary de Saint-Gaudens (Haute-Garonne) enquête depuis 2002 sur les effets du Fipronil en Midi-Pyrénées, commercialisé notamment sous le nom de Régent TS, suite aux accusations des apiculteurs qui la tiennent pour responsable de la surmortalité des abeilles dans les zones de cultures intensives. AP
Retrouvez le MDRGF sur son site internet : WWW.MDRGF.ORG
MERCI DE FAIRE CONNAITRE CETTE LISTE AUPRES DE VOS CONTACTS.
M.D.R.G.F
Mouvement pour les Droits et le Respect des Générations Futures
7 rue principale
60380 SaintDeniscourt
Tel / Fax :03 44 82 70 37
Portable : 06 81 64 65 58
email : fv mdrgf.org
site : www.mdrgf.org -
Insecticide Régent TS - Non-lieu dans une affaire de disparition de documents à la DGAL30 octobre 2004
Insecticide Régent TS - Non-lieu dans une affaire de disparition de
documents à la DGAL
27/10/2004 - 15h25PARIS, 27 oct 2004 (AFP) - Le juge chargé d’enquêter sur une disparition présumée de documents à la Direction générale de l’alimentation (DGAL) après une occupation en février par des militants paysans et écologistes, a rendu un non-lieu le 18 octobre, a-t-on appris mercredi de sources proches du dossier.
Le juge parisien Patrick Ramaël avait été saisi début mars d’une enquête pour « vol et recel de vol » après le dépôt d’une plainte par le ministère de l’agriculture, qui avait indiqué que des documents concernant la gestion du dossier de l’insecticide Régent TS avaient été sortis des locaux de la DGAL au cours de leur occupation.
Le militant paysan José Bové, présent lors de l’occupation des locaux de la DGAL, avait été entendu par le juge dans le cadre de cette instruction.
Selon son avocat, Me François Roux, « les documents en question étaient restés sur place. Ils avaient simplement été photographiés et montrés à la presse présente sur les lieux ».
Parallèlement, le juge Ramaël a transmis au cours de son instruction, deux des documents concernés dont il avait copie, à son collègue Jean Guary du tribunal de Saint-Gaudens (Haute-Garonne), en charge d’une instruction sur les causes de la surmortalité des abeilles.
Le juge Guary enquête sur l’insecticide Régent TS, dont le principe actif, le fipronil, est accusé par les apiculteurs de décimer les abeilles.
Selon une source proche du dossier, un des documents communiqués analyse les conséquences pénales d’une décision du ministère interdisant l’insecticide. Une deuxième note analyse l’interdiction de l’insecticide d’un point de vue économique et indique qu’il serait moins coûteux pour le ministère de permettre l’écoulement des stocks de semences enrobées de Régent TS que d’ordonner leur destruction et de payer à ce titre des indemnisations
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Pollutions agricoles en pays Bigouden22 septembre 2004
Pollution en pays Bigouden
Les méthodes de l’agriculture traditionnelle sont hélas connues. Les
pesticides sont utilisés à fortes doses : fongicides pour les
champignons et maladies, herbicides pour détruire les mauvaises
herbes, insecticides pour détruire les insectes et acariens et
réducteurs de croissance pour les céréales. (Les insecticides
détruisent également les vers de terres, les chenilles et les
papillons).Des épandages de composts urbains non-analysés mais donnés
gratuitement, ainsi que des boues de stations d’épurations sont
pratiqués. Les incidences sur l’eau sont déjà connues en terre
Bretonne. Les excès de nitrates provoquent la propagation des algues
vertes sur tout le littoral de la Baie d’Audierne. Les surfeurs de la
Torche connaissent ce problème qui va en empirant. Ils subiront
bientôt la pollution par les pesticides.La flore environnante ainsi que la faune est en grand danger dans
cette zone.Mais le pays bigouden subit également une culture terriblement
destructrice pour l’environnement : la bulbiculture. En effet, 500
hectares de bulbes sont cultivés intensivement sur le site de la
Torche, à proximité du littoral et des habitations. Les épandages sont
les mêmes que pour l’agriculture mais plus nombreux...Ces surfaces cultivées depuis plus de 20 ans assimilent tous ces
produits, qui peuvent rester très longtemps dans le sol et
s’accumulent au fil des années. Les sols étant totalement pollués, les
bulbiculteurs sont obligés d’utiliser de plus en plus des pesticides.
En cultures alternatives, des légumes et céréales sont mis en places.
Ces légumes sont vendus après récolte. Que donneraient les analyses de
ces produits s’ils étaient correctement analysés ? Pensons aux
consommateurs !Il faut savoir qu’un produit pulvérisé en plein champ n’atteint la
plante qu’à 50 % au plus, le reste diffusé dans l’atmosphère, pollue
tout l’environnement, et ceci sur des kilomètres aux alentours.De plus, le sol bigouden très sablonneux ne filtre rien. Tous les
résidus hautement toxiques se retrouvent à la mer, dans la nappe
phréatique, ou dans nos ruisseaux. Les puits des habitations de la
Torche sont pollués. Certains habitants n’ont pas l’eau courante.
Comment font-ils ?.Le climat breton aggrave également le problème : vent, humidité,
brouillard. La propagation de ces produits toxiques en est facilitée.Depuis les années 50 et 60. le rôle de l’agriculteur était de nourrir
la population. Depuis nous connaissons de très grandes dérives,
l’hyper productivisme règne en maître. Pourtant il n’a plus de raisons
d’être. Nous avons des excédents qui nous coûtent très cher en
production et en stockage. Nous donnons beaucoup de subventions à une
agriculture qui pollue et qui cause d’énormes dégâts à notre
environnement. Qui payera la remise en état de tous ces terrains ?
Comme d’habitude le contribuable français et européen ! Les porcheries
et les poulaillers génèrent une pollution que nous ne maîtrisons plus.
Pourquoi autoriser des extensions de ces structures alors que le
marché est saturé et les prix en fortes baisse ?Impacts sur la santé.
Les pesticides utilisés par l’agriculture en général génèrent des
pathologies de toutes sortes. Les populations les plus exposées sont
les agriculteurs, les horticulteurs et surtout les enfants vivant dans
ou près de ces structures de ces surfaces exploitées. Il devient très
dangereux de vivre à la campagne. Les pesticides agissent par contact,
ingestion, inhalation et provoquent des lésions cutanées, des effets
neurologiques, des troubles hépatiques. Les personnes régulièrement
exposées risquent fort de développer des cancers.Tous ces produits sont des C.M.R. : cancérigènes, mutagènes et
reprotoxiques.Le professeur BELPOMME , cancérologue, chargé du plan cancer (auteur
de : Ces maladies crées par l’homme) nous met en garde devant ce
problème de SANTE PUBLIQUE MAJEUR. Il démontre que 70% des cancers ont
des origines environnementales.Le Professeur SULTAN de Montpellier constate une explosion des cancers
des testicules. Il observe également la raréfaction des
spermatozoïdes, ce qui engendre des stérilités masculines. Il observe
également un nombre important de malformations génitales chez le
nouveau-né.De plus, de nombreuses malformations sont observées sur le
fétus, le placenta étant une vraie éponge. . Tous ces problèmes
apparaissent surtout chez les agriculteurs et chez les personnes
habitant la campagne..De nombreux chercheurs constatent par leurs recherches une
féminisation des espèces.Ce qui est très dangereux, c’est l’effet « cocktail », c’est-à-dire le
mélange désordonné de toutes ces molécules. Nous n’en connaissons pas
l’incidence exacte, mais cela pourrait s’avérer être de vraies bombes.Solutions ?
Il faudra vérifier la composition des composts urbains qui ne sont pas
suffisamment compostés faute de temps et de place, en faire une
analyse poussée pour éviter l’épandage de produits qui s’avèrent
toxiques. Je pense qu’à long terme, il faudra privilégier l’épandage
de compost végétal analysé, plus adapté à la nature du sol. Mais cela
aura un coût que ne veulent pas assumer les agriculteurs. Pourquoi ne
pas le leur donner. Nous ferions des économies à long terme.Il faut donc arriver à produire moins, des produits de meilleure
qualité et ne plus utiliser de pesticides. Le problème est que les
contrôles qui seront nécessaires sont très difficiles à mettre en
place. Nos agriculteurs ont pris de mauvaises habitudes. Les
pesticides ont remplacé la main de l’homme dans les champs. Mais le
machinisme agricole s’est fort bien adapté pour une culture sans
traitements. Nous devrons arriver peu à peu aller vers une culture
propre, avec des rotations de cultures, jachères pour le repos des
terres et des pratiques qui protègent nos terres.Il est démontré que les rendements des agriculteurs biologiques
atteignent de très bons niveaux pour des produits de qualités qui leur
sont payés plus cher. Les agriculteurs traditionnels voient leurs
résultats diminuer de par l’appauvrissement de leurs terres . La
dépollution demandera beaucoup de temps et d’argent. Donc
réfléchissons et agissons.Il est vrai que les lobbies agricoles sont nombreux et puissants. Les
enjeux économiques sont énormes. Nos hommes politiques ne veulent pas
voir la gravité du problème. La remise en cause sera très longue et
très difficile. Mais nous n’aurons pas le choix.C’est à nous citoyens de ce pays à nous poser les questions, parce que
l’homme est en bout de chaîne. Il subit toutes les conséquences de ces
agissements, tant dans son environnement que dans son alimentation. La
santé et la vie sont tout de même plus importantes que tous ces
profits qui tôt ou tard auront un effet boomerang. Ne nous laissons
pas empoisonner, parce que d’autres solutions existent. Il suffit de
travailler sur d’autres procédés, ce qui est tout à fait faisable. Il
est très dommage que nos décisions environnementales sont conçues pour
le court terme. Il serait temps d’anticiper. Notre survie en dépend.Citation du Professeur BELPOMME dans son livre : "CE SIECLE SERA
ECOLOGIQUE OU NOUS NE SERONS PLUS".Martine Le Scoul
M.D.R.G.F
Mouvement pour les Droits et le Respect des Générations Futures
7 rue principale
60380 SaintDeniscourtemail : fv mdrgf.org
site : www.mdrgf.org
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Fipronil dans le lait5 août 2004, par Transmis par Yann Fiévet Attac conso
LISTE DE DIFFUSION DU M.D.R.G.F
(source : TF1)Des résidus de l’insecticide Regent TS ont été détectés dans le lait
d’un élevage Vendéen. Ces analyses ont été effectuées par un
laboratoire du CNRS. Le produit mis en cause avait déjà été interdit à
la vente.De l’insecticide dans le lait de vache ! L’information pourrait bien
être la preuve que les opposants à l’usage massif des pesticides
attendaient. Selon Me Bernard Fau, l’avocat de l’Association des
victimes de pesticides agricoles, des traces de Fipronil, la molécule
active de l’insecticide Regent TS, ont été décelées dans un
échantillon de lait provenant d’un élevage de Vendée. L’association a
précisé que ces analyses ont été commanditées par le juge
d’instruction de Saint-Gaudens Jean Guary, et confiée au service
central d’analyses du CNRS à Lyon.Pour l’avocat de l’association, il n’y a aucun doute, l’expertise
prouve que le produit toxique "est bien présent dans la plante, <A
TITLE="Click for more information about car" STYLE="text-decoration:
none; border-bottom: medium solid green;"
HREF="http://mdrgf.c.topica.com/maacvpDaa8PFqbel3ptb/">car le lait
analysé provient de vaches nourries à l’ensilage de maïs traité au
Regent."Le détail est d’importance car s’il est confirmé, il
contredirait les affirmations du fabricant qui "présente le produit
comme non rémanent dans la plante." Interrogé sur LCI Bernard Fau a
évoqué le risque de contamination de la chaîne alimentaire humaine et
donc d’intoxication. Cette découverte est d’autant plus inquiétante
que c’est la deuxième fois que les résidus d’insecticide sont trouvés
dans des produits laitiers. En mai dernier, le même laboratoire
indépendant avait déjà détecté du Fipronil dans des échantillons de
margarine et d’huile de tournesol, prélevés dans le commerceUn produit suspendu
Au ministère de l’agriculture, on rappelle que le ministre de
l’Agriculture Hervé Gaymard a déjà suspendu l’autorisation de
commercialisation du Regent, le produit incriminé, et ce depuis le 23
février. De plus, les deux propriétaires successifs de la marque
Regent, Bayer CropScience France et BASF Agro ont déjà été mis en
examen dans l’enquête sur l’insecticide. C’était manifestement
insuffisant pour le président du Conseil général de Vendée Philippe de
Villiers (MPF). Vendredi, après la divulgation de l’analyse du lait
vendéen, il a demandé au ministre de l’Agriculture une "réaction
immédiate pour entreprendre des expertises sur les insecticides Gaucho
et Régent dans tous les usages ménagers, domestiques et agricoles".
Philippe de Villiers a par ailleurs estimé que "les responsables de
cette catastrophe sanitaire devront répondre de cette incurie devant
les tribunaux".Actuellement les effets des pesticides à faible dose sur la santé sont
encore mal connus, mais ils sont néanmoins suspectés de modifier le
système de la reproduction, et d’entraîner des troubles neurologiques.Des pesticides dans la moitié des fruits et légumes en France
Une étude annuelle publiée par Bruxelles dans 18 pays d’Europe montre
que près de 53% des échantillons de fruits, légumes et céréales
consommés en France en 2002 présentaient des traces de pesticide, dont
44% en dessous des normes légales, et 8,9% en infraction aux normes
(LMR, ou limite maximale de résidu). Seuls 47% ne contenaient aucune
trace décelable. L’étude tempère les données par les difficultés de
comparaison entre pays, du fait des disparités des contrôles, plus ou
moins sévères. Néanmoins, elle note l’absence d’amélioration sur la
durée. Les dépassements de LMR concernent surtout les épinards, les
haricots, les oranges, mandarines, pêches et nectarines. Les
pesticides comprennent les fongicides, insecticides et herbicides,
dont la France est le troisième consommateur mondial derrière les
Etats-Unis et le Japon.M.D.R.G.F
Mouvement pour les Droits et le Respect des Générations Futures
7 rue principale
60380 SaintDeniscourt
Tel / Fax :03 44 82 70 37
Portable : 06 81 64 65 58
email : fv mdrgf.org
site : www.mdrgf.org -
> « Du Fipronil encore et toujours » la disparition des hirondelles30 juin 2004
On en parle : la disparition des hirondelles
« Protéger les hirondelles, c’est défendre la qualité de notre environnement »
Le 8 mai 2004, des témoins ont constaté une mortalité importante d’hirondelles sur la commune de Saint-Maurice-aux-Riches-Hommes (Sénonais) et en ont informé la Ligue pour la Protection des Oiseaux (LPO) de l’Yonne. Celle-ci a pris contact avec les représentants locaux de l’Office National de la Chasse et de la Faune Sauvage (ONCFS) qui se sont rendus sur place.Ils ont trouvé une centaine d’hirondelles rustiques mortes sur une distance de deux kilomètres. Les analyses des cadavres ont révélé une quantité importante des molécules de Fipronil et d’Imidaclopride, présentes notamment dans les insecticides Régent et Gaucho. La préfecture prend très au sérieux cette hécatombe et coordonne une enquête.
Face à ce cas d’empoisonnement dont les causes ne sont pas encore connues, la LPO a porté plainte contre ?X pour destruction d’espèces protégées.
Depuis les années 60, les hirondelles paient un lourd tribut. On estime à l’échelle nationale que les effectifs des populations ont chuté de plus de 50 %. Alain Martaud, naturaliste et membre de la LPO, s’en inquiète.Lire la suite sur le site du Quotidien Yonne Réublicaine
http://www.lyonne-republicaine.fr/danslyonne/20040630.YON1334.html
fr
Pesticides
Produits, molécules
?
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OPML
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