Pratiques

Autrement… Facile à énoncer mais difficile à cerner… Chargé de nos propres expériences, de nos tentatives multiples pour vivre et se soigner le mieux possible, ce terme recouvre de nombreuses réalités que les auteurs ont souhaité partager.
Il ne s’agit pas ici de répertorier ni d’évaluer les médecines dites parallèles ou des pratiques de soin plus ou moins exotiques ou validées, il s’agit de repérer les mille et une contorsions que les soignants sont amenés à opérer pour échapper aux injonctions paradoxales des institutions, tant pour les patients qui se confient à eux que pour tenir leurs propres objectifs de soin et, surtout, pour privilégier la rencontre.
https://pratiques.fr/-Pratiques-No83-Faire-autrement-pour-se-soigner-

La marchandisation du corps humain, entendue comme la possibilité d’attribuer un prix au corps et à ses produits, doit interpeller l’ensemble de la société, soignants, juristes ou citoyens.
Nous avons essayé d’explorer quelques axes, sans pouvoir toujours creuser ces questions très complexes.
La position qui guide ce dossier est le refus de l’exploitation d’autrui, fut-il consentant, si tant est qu’on puisse l’être réellement.
Les progrès de la science, comme des avancées technologiques, font émerger de nouvelles possibilités, généralement encadrées dans les États de droit, dont les réglementations varient selon les pays et les époques. Elles font l’objet de rapports marchands, comme n’importe quelle pratique médicale, et ouvrent la porte à différents trafics.
Le déséquilibre entre le nombre de personnes en attente de greffe et celui des donneurs favorise le développement de réseaux mafieux de trafics d’organes aux dépens des populations fragilisées (pratiques massives d’enlèvements en vue de prélèvements).
Considérer le corps humain comme un matériau permet une exploitation de la personne au travail.
Les essais cliniques soulèvent des questions éthiques et législatives.
https://pratiques.fr/-Pratiques-No80-La-marchandisation-des-corps-

Nous avons le plaisir de vous annoncer la parution du n° 78 de Pratiques :

Essence et sens du soin

Comme d’habitude, une rencontre-débat autour de ses auteurs aura lieu le vendredi 13 octobre, dans les locaux de Prescrire. Elle sera suivie d’un moment convivial autour d’un verre et d’une petite restauration… Vous pouvez déjà le noter sur vos agendas !

Vous trouverez ci-dessous les liens vous permettant d’accéder à toutes les informations sur ce numéro.

N’hésitez pas à diffuser l’information par simple transfert à vos réseaux !

Bien cordialement,

La Rédaction

N°78 : http://pratiques.fr/-Pratiques-No78-Essence-et-sens-du-.html

TOUS LES NUMÉROS : http://pratiques.fr/-Tous-les-numeros-.html

ABONNEMENTS (à partir du numéro à paraître) : http://pratiques.fr/spip.php?page=offres_d_abonnements

Simple : 4 numéros trimestriels au format papier

Couplé : 4 numéros trimestriels au format papier + les mêmes au format pdf indexé

Intégral : 4 numéros trimestriels au format papier + les mêmes au format pdf indexé + accès d’un an aux archives,

soit tous les articles de Pratiques des 15 dernières années, indexés par auteurs et mots clés, véritable mine pour les recherches documentaires !

RENCONTRE DEBAT : http://pratiques.fr/Rencontre-debat-avec-des-auteurs,14531.html

Si vous ne souhaitez plus recevoir nos informations, n’hésitez pas à nous le signaler à revuepratiques free.fr

Revue Pratiques

52 rue Gallieni, 92240 Malakoff

Tél : 01 46 57 85 85 - Fax : 01 46 57 08 60

revuepratiques free.fr - www.pratiques.fr

Dans le domaine de la santé, on ne peut se contenter de préserver ce qui existe encore. Comment réaffirmer les valeurs solidaires, refuser leur disparition ? Comment résister au rouleau compresseur néolibéral et à son poids idéologique ? L’accroissement des inégalités sociales – en termes de travail, de salaires, de chômage –, le développement des complémentaires santé (assurances et mutuelles) au détriment de l’Assurance maladie et la précarisation d’un grand nombre de personnes mettent à mal les solidarités en provoquant le repli sur soi, la compétition au lieu de la collaboration, la stigmatisation de ceux qui ont le plus besoin d’aide. L’augmentation de la charge de travail et son individualisation, la désagrégation du Code du travail, visent à saper l’action syndicale et collective. La discrimination et l’instrumentalisation politique de la misère (par exemple l’accueil refusé aux migrants, au motif qu’il épuiserait les fonds solidaires au détriment des pauvres « bien de chez nous ») conduit à toutes sortes de rejets et contraint à l’isolement ceux qui auraient le plus besoin du soutien du collectif. La solidarité c’est aussi ce qui peut lier les personnes d’un groupe, faire communauté entre elles. C’est la condition de l’engagement collectif. Fonctionner de manière solidaire oblige à poser la question des modes d’organisation et de prise de décisions et à s’interroger sur la question de la démocratie au sein du groupe.

http://pratiques.fr/-Pratiques-No74-Sante-raviver-la-.html

Quarante ans d’utopies… C’est en même temps conséquent à l’échelle d’une vie et dérisoire à l’échelle de l’histoire de l’humanité. Les auteurs de ce numéro anniversaire nous amènent, chacun sur son terrain, à connaître ou à revisiter les quelques décennies de combats, d’expériences, d’évolutions de notre vision du monde des soins. Ils en soulignent les travers, mais aussi en exposent les bonheurs. S’il faut sans cesse mesurer ce qu’il nous reste à faire pour que le système réponde à nos vœux et aux besoins exprimés par les personnes, il n’en faut pas moins considérer les progrès accomplis. Cette belle aventure ponctuée d’espoirs, de rêves, de désillusions, continue… La vie quoi… Ce numéro voit le retour du magazine qui accueille les articles en dehors du thème du dossier…

http://pratiques.fr/-Pratiques-No72-Quarante-ans-d-.html

Pratiques sera sur Radio Libertaire 89.4 vendredi 25 septembre, de 22H30 à minuit… branchez-vous !

http://www.transbords.fr/

La santé une Zone A Défendre ? S’appuyant sur le combat des « ZAD », dont Notre-Dame-des-Landes est la figure de proue, il apparaît que la santé, telle que nous, soignants, la voyons dans ses formes dégradées, aurait un besoin urgent que se lèvent de nouvelles énergies pour enfin la défendre. C’est, en effet, au travers de tout ce qui la compromet que se profilent les multiples enjeux d’une société qui se préoccupe davantage de son économie que de respecter les conditions qui pourraient améliorer la vie du plus grand nombre. Il n’échappe à personne que les inégalités sociales, les conditions de travail délétères ou l’absence de travail impactent directement les conditions de vie et, par conséquent, l’équilibre des personnes. Or, il ne suffit pas de réparer les dommages que la société fait subir à ceux qui la composent, mais bien de mettre en œuvre les conditions qui respectent cet équilibre dont parle l’OMS, à tous les niveaux de décisions. Qu’il s’agisse des industries polluantes qui mettent la vie de tous en danger, de la iatrogénie de certains médicaments supposés soigner, ce sont tous les pans de la société qui sont concernés par cet enjeu crucial de notre siècle : la santé.

http://pratiques.fr/-Pratiques-No70-La-sante-une-Zone-A-.html

Parution : février 2015.

L’autonomie se construit à partir d’un mouvement, individuel ou collectif, vers l’émancipation : viser l’autonomie, c’est se donner le choix de liens constructifs avec les autres, mais aussi de rompre ces liens lorsqu’ils deviennent aliénants.

Dans la santé, l’autonomie des personnes est toute relative. Affirmée par la loi, elle est souvent compromise par les pratiques et les systèmes qui contraignent les individus et les groupes. Il existe des inégalités d’accès à l’autonomie. Dévoyée par l’évolution comptable des systèmes de soin, l’appellation d’« autonomie » est souvent un prétexte pour abandonner les patients et les rendre responsables de ce qui relève en réalité des manquements ou des dérives décisionnelles. Or, c’est dans le lien que se situe le fait de soigner. Prendre soin de l’autre suppose, pour les soignants, de préserver ou restaurer son autonomie en l’accompagnant dans le respect de son libre arbitre.

Réfléchir les conditions d’une autonomie individuelle et collective peut alors devenir source d’une véritable solidarité.

« Autonomie » et santé : http://pratiques.fr/-Pratiques-No-68-Autonomie-et-sante-.html

Autres numéros : http://www.pratiques.fr/-Tous-les-numeros-.html

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Rencontre-débat : Affiche à imprimer

La fin de vie, c’est l’affaire de qui ? Des médecins ? Du patient ? De son entourage ? Des décisions juridiques ? De la société civile ? La fin de vie n’est pas réductible à la mort imminente, elle peut durer longtemps et se présenter sous de multiples formes, posant aussi le problème de l’inégalité d’accès aux soins. La question de l’euthanasie et du suicide assisté reste très polémique : qu’est-ce qui s’oppose donc à cette ultime liberté de disposer de soi ?
Ce numéro donne une idée des multiples façons de finir sa vie, jamais vraiment sereines, la mort restant une ultime épreuve pour celui qui part comme pour ceux qui restent. Ce numéro montre qu’il n’y a pas une bonne façon de quitter ce monde, nous invitant à replacer encore et toujours la singularité de chaque histoire au cœur de l’organisation collective des soins.

Dans le magazine, le non-recours à l’aide à l’acquisition d’une complémentaire santé, le scandale du coût des nouveaux traitements de l’hépatite C, l’analyse de la loi d’avril 2013 qui apporte une protection (incomplète) aux lanceurs d’alerte. Enfin, des notes de lecture sur les livres que nous avons envie de vous faire connaître.

Hommage à Jean Oury
Pratiques N° 66 La fin de vie, page 6, 24 juillet, par Paul Machto

Paul Machto nous parle de Jean Oury et de l’importance de son enseignement dans son propre parcours de psychiatre. Jean Oury est mort le 14 mai dernier et nous n’avons pas pu terminer l’entretien que nous avions programmé avec lui.
Quelques problématiques du grand âge
Pratiques N° 66 La fin de vie, page 12, 24 juillet, par Claudine Servain

La vieillesse est une expérience personnelle. Elle est aussi un fait social indissociable du système social dans lequel on vit.
L’impensable
Pratiques N° 66 La fin de vie, page 14, 24 juillet, par Françoise Lagabrielle

En fait, la seule dont je puisse parler est peut-être ma propre fin de vie qui est en cours !
Volonté et résignation
Pratiques N° 66 La fin de vie, page 15, 24 juillet, par Anne Perraut Soliveres

Louise a fait en sorte d’échapper à une vie qu’elle ne supportait plus. Antoine s’est replié dans un lieu sécurisant.
La fin de vie sans maladie
Pratiques N° 66 La fin de vie, page 16, 24 juillet, par Pierre Volovitch

La fin de vie sans maladie, à deux, chez soi. Le rêve ? Pas vraiment.

http://pratiques.fr/-Pratiques-No-66-La-fin-de-vie-.html