26 octobre 2017 Après Charlottesville : repenser l’antiracisme à l’américaine

De nombreux hommes politiques, juristes et universitaires américains s’enorgueillent de la compétence des États-Unis à protéger les discours répréhensibles. Même des commentateurs de gauche affirment régulièrement leur soutien au droit des néonazis à manifester, à prôner l’anéantissement des « races inférieures » et à diffuser leur idéologie sur Internet. Soutenir « la liberté pour la pensée que nous détestons », selon les termes d’Oliver Wendell Holmes Jr, juge de la Cour suprême du début du XXe siècle, est devenu un insigne d’honneur.

Ce point de vue est incompréhensible pour la plupart des Européens, plus enclins à penser que des valeurs telles que la dignité humaine et la cohésion sociale ont une importance analogue à celle de la liberté d’expression. Dans la plupart des juridictions européennes, attiser la haine raciale en clamant, par exemple, qu’un certain groupe social est un cancer qui doit être éliminé de la société ou qu’il est une source du mal complotant contre le pays n’est pas acceptable.

https://theconversation.com/apres-charlottesville-repenser-lantiracisme-a-lamericaine-86110


4 octobre 2017 Quelle place pour les blancs dans les mouvements antiracistes ? Expériences américaines, réflexions françaises

« Nous n’avons aucun doute quant au fait que certains blancs sont aussi dégoutés du système que nous. Mais cela n’a pas de sens de parler de coalition s’il n’y a personne avec qui s’allier du fait de l’absence d’organisation des blancs. (…) La question est de savoir si les blancs auront le courage d’investir les quartiers blancs pour les organiser. (…) Comment vont-ils mobiliser les gens autour d’un concept de blanchité reposant sur une véritable fraternité et visant à mettre fin à l’exploitation économique, afin que les noirs aient un groupe avec lequel s’allier ? Si une coalition est nécessaire pour faire advenir un réel changement social dans ce pays, les blancs doivent commencer à construire de telles organisations dans leur communauté. C’est la question impérieuse à laquelle doivent faire face les activistes blancs aujourd’hui[1]. »
http://www.contretemps.eu/place-blancs-mouvements-antiracistes-experiences-americaines-reflexions-francaises/


13 décembre 2014 Aux Etats-Unis, « il faut réagir contre une forme de racisme institutionnalisé »

Des dizaine de milliers de participants ont convergé, samedi 13 décembre, à Washington, New York et dans d’autres villes américaines (également à suivre en ligne avec le #MarchForJustice) pour manifester contre les violences policières, à la suite de la mort de plusieurs Noirs non armés, tués par des agents blancs qui n’ont pas été inculpés.
En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/ameriques/article/2014/12/13/manifestations-aux-etats-unis-contre-les-violences-policieres_4540170_3222.html#ryOXY2bWL641k8ef.99


27 novembre 2014 Agir contre les racismes dans le Monde : Journée internationale contre l’islamophobie le 13 décembre 2014 : une bataille pour les droits civiques

Une journée internationale contre l’islamophobie se déroulera à Paris, Amsterdam, Londres et Bruxelles, le 13 décembre prochain. Elle rassemblera simultanément des collectifs et organisations qui se mobilisent contre l’islamophobie. A Paris, des ateliers, des tables-rondes et une performance artistique seront organisés, à l’Université Paris 8-Saint Denis. Un événement dont Basta ! est partenaire.

http://www.bastamag.net/Journee-internationale-contre-l


17 mars 2021

Par Rédaction Yonne Lautre

Le mercredi 17 mars 2021

Mis à jour le 22 mars 2021