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Agir contre l’accaparement des terres en Afrique
Yonne Lautre
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Cameroun/Accaparement des terres : les Mbororos dénoncent la concession de 100 000 hectares dans le septentrion28 août 2020, par Yonne Lautre
Ces terres sont exploitées depuis des décennies par environ 100 familles d’éleveurs et agriculteurs Mbororos.
Les éleveurs Mbororos et agriculteurs vivant à Mbakana, dans l’arrondissement de Tignère, région de l’Adamaoua, sont inquiets pour leur avenir. La raison : l’Etat du Cameroun a accordé, en 2018, provisoirement 100 000 hectares à un investisseur dans le cadre d’un projet d’élevage. Pourtant, ce sont terres qui sont exploitées depuis des décennies par environ 100 familles d’éleveurs et agriculteurs Mbororos.
Plainte portée devant les TGI de Tignère
https://www.farmlandgrab.org/post/view/29804 -
Cameroun : un combat pour la terre16 novembre 2018, par Yonne Lautre
par Marcel Amoko, Guy Marie Bandolo, Stéphane Noah et Zigoto Tchaya
Sous la chape d’un ciel nuageux, le cours sinueux du fleuve Moungo. Dans son sillage, des centaines de milliers d’hectares irrigués. A perte de vue, des plantations de palmiers. Celles de la Société Camerounaise des Palmeraies, la SOCAPALM qui exploite ici près de 58 000 ha. Cette société est détenue par une multinationale basée au Luxembourg : la SOCFIN. A son capital, un actionnaire vedette : Vincent Bolloré, propriétaire à 39 % de ce géant de l’huile de palme.
https://www.farmlandgrab.org/28564 -
Caravane en vue contre l’accaparement des terres par les nantis20 octobre 2018, par Yonne Lautre
Une caravane ouest-africaine sur le droit à la terre et l’eau est annoncée du 10 au 30 novembre : lutter contre l’accaparement des terres par les nantis.
La Convergence globale des luttes pour la terre et l’eau (CGLTE-TOGO), annonce une caravane qu’elle organisera du 10 au 30 novembre prochain dans plusieurs pays de l’Afrique de l’ouest dont le Togo. La caravane sera consacrée à sensibiliser et plaider autour du droit à la terre et l’eau dans les communautés rurales, ainsi qu’aux questions du changement climatique.
https://www.farmlandgrab.org/post/view/28492 -
L’Ethiopie révoque des baux fonciers d’un milliardaire saoudien4 octobre 2018, par Yonne Lautre
Les responsables éthiopiens ont révoqué à Addis-Abeba des baux fonciers détenus par des dizaines d’investisseurs, dont le milliardaire saoudien d’origine éthiopienne Mohammed Hussein al-Amoudi.
Un total de 412,6 hectares de terres ont été restitués à la banque foncière et au bureau de transfert d’Addis-Abeba, a déclaré la chef du bureau Tesfaye Tilahun au service de la VOA dans la Corne de l’Afrique cette semaine.
https://www.farmlandgrab.org/post/view/28458 -
Au Mozambique, les paysans rejettent la création de fermes usines17 février 2018, par Yonne Lautre
ProSavanna, c’est l’histoire d’un développement local agricole, que le pouvoir politique du Mozambique a voulu imposer en toute discrétion. Aucun agriculteur n’a été associé. Il s’agissait de créer de grandes exploitations sur le modèle brésilien, dans des productions fortement exportatrices. Mais la population, très méfiante, a obtenu l’arrêt du projet.
En 2011, les autorités du Mozambique lançaient un ambitieux programme de développement agricole baptisé ProSavanna. Il s’agissait d’accroître les rendements et moderniser les pratiques agraires dans les régions de savane tropicale, au centre et au nord du pays. En tout, le programme devait concerner 600.000 hectares de terre dans six régions et entraîner le déplacement d’un demi-million de personnes. Il s’agissait de réaliser un vaste espace de cultures industrielles rentables à l’export, comme le coton, le soja et le maïs.
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La terre au coeur des préoccupations des Libériens12 janvier 2018, par Yonne Lautre
Georges Weah qui succèdera ce mois-ci a Ellen Johnson Sirleaf à la tête du Libéria a fait de la sécurité alimentaire l’une de ses priorités. 60% des Liberiens travaillent dans l’agriculture, de grandes compagnies possèdent des concessions immenses mais pourtant le pays importe 80% de ses produits de base. Depuis 2014, le pays tente d’adopter une nouvelle loi sur le foncier qui garantirait aux communautés rurales des droits sur leurs terres.
https://www.farmlandgrab.org/post/view/27764 -
Conflit foncier en Côte d’Ivoire : les communautés se défendent face à SIAT et l’État13 décembre 2017, par Yonne Lautre
Tout commença un bon matin d’août 2011, quand trois communautés villageoises situées dans le centre-est de la Côte d’Ivoire apprirent qu’une société belge nommée SIAT allait s’installer sur leurs terres. Peu après, un projet d’agrobusiness venait s’installer pour la monoculture d’hévéa sur 11 000 hectares de terres que les communautés n’avaient jamais ni vendues, ni cédées, et que SIAT n’était pas en droit d’exploiter.
Aujourd’hui, en parcourant les villages touchés, Famienkro, Koffessou-Groumania et Timbo, la tristesse s’impose et les greniers vides sont le quotidien des communautés. Il faut désormais acheter la nourriture, mais avec quel argent ? Ainsi, de nombreux paysans et paysannes sans terres dépendent de SIAT pour être en mesure de nourrir leurs familles.
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Au Sénégal, conserver ses terres, avec le soutien de l’Opération 11.11.1115 novembre 2017, par Yonne Lautre
Un des principaux problèmes rencontrés par les paysannes et les paysans d’Afrique concerne le foncier. Ils ne disposent pas de titre foncier reconnu leur permettant de s’opposer à des accaparements qu’ils soient des autorités locales ou des investisseurs étrangers. Mais des organisations paysannes se mobilisent. Comme au Sénégal, à travers le projet « Conserver ses terres » menée par des associations locales, avec le soutien de l’ONG SOS Faim et de l’Opération 11.11.11.
https://www.cncd.be/Au-Senegal-conserver-ses-terres -
Agir contre l’accaparement des terres en Afrique : Libérez l’écologiste Nasako Besingi au Cameroun !28 septembre 2017, par Yonne Lautre
L’activiste Nasako Besingi a été arrêté le 25 septembre par les forces de l’ordre au bureau de l’organisation SEFE au Cameroun. Et emmené dans un lieu longtemps tenu secret. L’écologiste est depuis des années victime de persécutions pour sa lutte contre les projets industriels d’huile de palme. Exigeons sa libération !
https://www.sauvonslaforet.org/petitions/1112/liberez-lecologiste-nasako-besingi-au-cameroun -
Agir contre l’accaparement des terres en Afrique : Appel concernat l’arrestation des militants de l’UACDDD/Novox-Mali10 août 2017, par Yonne Lautre
L’Union des Associations et Coordination d’associations pour le Développement et la Défense des Droits des Démunis (UACDDDD) / Novox-Mali, membre de la Convergence Malienne contre l’Accaparement des Terres (CMAT), lance un appel à tous les militants, sympathisants, altermondialistes, révolutionnaires, activistes, défenseurs des droits humains, de faire des actes de protestation auprès des autorités maliennes de l’intérieur et de l’extérieur pour la libération des camarades toujours en prison à Bamako et à San dans la région de Ségou.
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Les femmes de Diokoul demandent au Président Macky Sall d’arbitrer leur conflit foncier avec Senegindia29 juin 2017, par Yonne Lautre
La crise qui secoue la localité de Diokoul dans le département de Kébémer est loin de s’estomper. Après de violentes manifestations, les femmes sont entrées en danse pour revendiquer leurs terres octroyées à l’entreprise Senegindia.
Ces femmes n’écartent pas de s’immoler par le feu pour obtenir gain de cause. A les en croire, leurs terres sont leur principale revenue avec l’agriculture qui s’y développe.
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Sierra Leone : la société civile interpelle l’exécutif sur la gestion du foncier agricole29 juin 2017, par Yonne Lautre
L’Ong sierra-léonaise Action pour la transparence des acquisitions de terrains à grande échelle (ALLAT) a appelé ce 27 juin 2017 le gouvernement à une prise en considération « sérieuse » des enjeux fonciers afin de prévenir les conflits.
« Plus de 80% des Sierra-léonais ruraux dépendent de la terre pour leur subsistance. Elle leur fournit un secours non négligeable. Or ces personnes et leurs moyens de subsistance sont de plus en plus menacés parce que nous n’avons ni politique foncière effective ni droit foncier adapté. La course folle dans l’acquisition de terres agricoles à grande échelle crée de nombreux défis pour ces personnes vulnérables dont la survie dépend de la terre », a notamment alerté le coordinateur de l’Ong, Abdulai Bun Wai.
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Cameroun : Une plateforme web pour dénoncer les abus liés au droit foncier25 mai 2017, par Yonne Lautre
Cameroun : Une plateforme web pour dénoncer les abus liés au droit foncier
(TIC Mag) – Le Centre pour l’environnement et le développement (Ced) a récemment lancé une plateforme digitale baptisée atlas.bd-obster.org pour lutter contre les abus et les injustices qui sont monnaie courante dans le secteur du foncier. Selon Samuel Nguiffo (photo), le secrétaire général du Ced, intérrogé par le journal Camer.be, le lancement de cette plateforme est parti du constat selon lequel « seulement 0,1% des terres au Cameroun sont contrôlées par les communautés, et plus de 98% par l’Etat. Il y a donc un gros effort à faire à ce niveau. Et lorsque les autochtones se plaignent de leurs droits bafoués en se révoltant, les pouvoirs publics, appellent rapidement gendarmes et policiers ». Ce qui engendre beaucoup de conflits entre L’Etat et/ou les investisseurs et les communautés.
https://www.farmlandgrab.org/post/view/27132 -
Sénégal : manifestations contre le bradage des terres à Ziguinchor25 mai 2017, par Yonne Lautre
C’est au tour des populations de Ziguinchor, dans le sud du Sénégal, d’exprimer leur mécontentement et de condamner le « bradage » de leurs terres. A cet effet, ils ont manifesté ce mercredi 17 mai 2017.
Comme le rapportent les médias locaux, ces manifestations dans les principales artères de la ville ont dégénéré en échauffourées. « Les manifestants ont brûlé des pneus aux abords de l’Université Assane Seck. La police dans ses manœuvres a tenté de faire revenir le calme. Plusieurs personnes ont été interpellées par les Forces de sécurité. », rapporte notamment la Rfm.
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Après la Côte d’Ivoire, c’est l’Afrique du Sud qui veut interdire la propriété des terres agricoles aux étrangers23 mars 2017, par Yonne Lautre
(Agence Ecofin) - Le gouvernement sud-africain a publié vendredi dans le Government Gazette un projet de loi visant à interdire aux étrangers l’accès à la propriété foncière agricole.
Intitulé « Regulation of Agricultural Land Holdings Bill », ledit projet de loi devrait, selon les informations de Bloomberg, être soumis aux débats du parlement courant avril.
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Les altermondialistes exigent la sortie des pays africains de la CPI12 janvier 2017, par Yonne Lautre
Mali : Crise du capitalisme : Les altermondialistes exigent la sortie des pays africains de la CPI
Le cadre de partenariat France-Afrique datant de plus de 56 ans suscite des débats chez les acteurs des mouvements sociaux. Réunis à Ouéléssébougou le week-end dernier pour le 12e Forum des peuples, les altermondialistes ont sonné la résistance pour construire des alternatives face à une coopération qui, pour eux, n’a servi que les intérêts économiques, géostratégiques des seuls dirigeants français et africains et surtout la sortie immédiate des pays africains à la CPI.
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1000 ha à SENEGINDIA : le Collectif des producteurs de Diokoul déchire l’arrêté du Sous-préfet5 janvier 2017, par Yonne Lautre
Selon les propres termes du Collectif des producteurs de Diokoul, « le Conseil municipal de Diokoul après sa délibération, a affecté 1 000 ha à une société privée dénommée SENEGINDIA sans aucune consultation à la base ».
« Considérant le refus d’approbation du Sous-Préfet de Ndande devant ce qu’il qualifie d’illégale et non conforme aux dispositions de « l’article 18 du décret n°64-573 du 30 Juillet 1964 fixant les conditions d’application de la loi N°64-46 relative au domaine National et de l’article 3 du décret N°72-1288 du 27 Octobre 1972 fixant les règles d’affectation et de désaffectation des terres du Domaine National » et « la lettre du préfet de Kébémer datée du 29 Juillet 2016 enjoignant au Sous-Préfet de kébémer d’approuver cette fallacieuse délibération », ledit collectif par l’entremise du Cabinet d’avocat de Me Assane Dioma Ndiaye avait introduit auprès de la Cour Suprême, « un recours aux fins d’annulation de l’arrêté N°38/and/sp du 01 Août 2016 portant approbation de la délibération N°16/COM/DD ».
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À Madagascar, la lutte contre l’accaparement des terres17 novembre 2016, par Yonne Lautre
Entretien avec Mamy Rakotondrainibe - Présidente du Collectif pour la Défense des Terres Malgaches (TANY) et Valérie Cabanes – Juriste, auteure de « Une nouveau droit pour la terre » aux éditions du Seuil.
Derpuis 6 mois les habitants du village de Soamahamanina manifestent contre l’exploitation par une société minière chinoise du sous-sol riche en or. Une exploitation permise par le pouvoir à Antananarivo, dont les bénéfices ne profitent à personne sur place, et qui détruit les terres arables. Qui s’en soucie ? Pas grand monde. C ’est un des problèmes qui déstabilise Madagascar et c’est selon certains juristes un écocide pur et simple.
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Après la Côte d’Ivoire, la Namibie interdit à son tour aux étrangers l’acquisition des terres agricoles17 novembre 2016, par Yonne Lautre
(Agence Ecofin) - Le précédent ivoirien semble inspirer d’autres Etats africains dans leur lutte pour la sécurisation de leurs terres agricoles. Le gouvernement namibien a en effet soumis jeudi dernier au vote du parlement le projet de la Loi foncière 2016, dont la mesure phare est l’interdiction aux étrangers d’acquérir des terres en Namibie.
http://www.farmlandgrab.org/post/view/26704 -
Au Cameroun, mettons un terme à la plantation de palmiers à huile de la SGSOC !6 octobre 2016, par Yonne Lautre
Au Cameroun, une entreprise qui produit de l’huile de palme menace les forêts tropicales. Son bail expire en novembre. Sylvie Djacbou Deugoue, Chargée de campagne forêt pour Greenpeace Afrique, explique pourquoi nous sommes mobilisés aux côtés des paysans locaux contre le renouvellement de la concession.
« Quand je suis arrivée dans le village de Babensi II en juillet dernier, les membres de la communauté attendaient des réponses de la part de Greenpeace et de nos partenaires sur la manière dont ils pourraient retrouver leurs terres. Depuis maintenant trois ans, ils sont nombreux à ne plus avoir accès à leurs champs et à leurs récoltes. Ils leur ont été pris illégalement par la plantation de palmiers à huile de SG Sustainable Oils Cameroon (SGSOC), sans consultation ni accord de leur part. Le marché de Babensi II est depuis quasiment vide.