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Burundi
Yonne Lautre
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Burundi : le lourd bilan de Pierre Nkurunziza15 juin 2020, par Yonne Lautre
Pierre Nkurunziza, devenu en mars dernier le « guide suprême du patriotisme » du Burundi après avoir exercé pendant quinze ans la fonction présidentielle, est décédé le 8 juin dernier à l’âge de 55 ans.
Retour sur les conditions de son accession au pouvoir et sur le bilan de ses trois mandats.
L’arrivée au pouvoir et le premier mandat
https://theconversation.com/burundi-le-lourd-bilan-de-pierre-nkurunziza-140484 -
Burundi : STOPPER LA DÉRIVE GÉNOCIDAIRE22 décembre 2016, par Yonne Lautre
Le régime du président Pierre Nkurunziza procède à une manipulation identitaire croissante pour mettre en avant « l’appartenance » aux groupes hutu et tutsi. Il favorise une propagande de haine « ethnique ». Meurtres et disparitions ciblées sont qualifiés de « prégénocidaires » par beaucoup de défenseurs des droits de l’Homme.
http://survie.org/billets-d-afrique/2016/263-decembre-2016/article/burundi-stopper-la-derive-5204 -
Burundi « Nous vivons une régression terrible »27 mai 2016, par Yonne Lautre
Le pays semble plutôt s’orienter vers une nouvelle guerre civile que sur un génocide, analyse le journaliste Antoine Kaburahe, qui a dû s’exiler. A moins que le gouvernement négocie avec l’opposition.
http://www.lecourrier.ch/139433/nous_vivons_une_regression_terrible -
cyberaction N° 803 : enrayer le cycle meurtrier de la violence au Burundi28 avril 2016, par Yonne Lautre
Le 26 avril 2015, des milliers de personnes sont descendues dans les rues de Bujumbura, capitale du Burundi, pour protester pacifiquement contre la décision du président Pierre Nkurunziza de briguer un troisième mandat.
La répression des forces de l’ordre a été immédiate et brutale.
Cinq civils ont trouvé la mort par balles, dont un jeune étudiant de 17 ans, Jean Nepomuscène Komezamahoro, assassiné à bout portant par un policier alors qu’il était à genoux sur la voie publique et avait les bras en l’air.
http://www.cyberacteurs.org/cyberactions/enrayer-cycle-meurtrier-violence-bu-1139.html -
Le quotidien au Burundi : exécutions et homicides systématiques26 décembre 2015, par Yonne Lautre
Plus de 300 Burundais ont perdu la vie du fait de la crise et plus de 200 000 personnes se sont déjà réfugiées dans des pays voisins.
Le 26 avril, des manifestations ont éclaté à Bujumbura et dans d’autres parties du Burundi, alors que le président Nkurunziza était sélectionné comme candidat présidentiel du Conseil national pour la Défense de la Démocratie — Forces pour la Défense de la Démocratie (CNDD-FDD). La candidature du président Nkurunziza à un troisième mandat a été considérée par de nombreux Burundais comme une violation de la Constitution ainsi que de l’Accord d’Arusha, lesquels permettent seulement deux mandats de cinq ans.
La police a fait preuve d’un usage de la force excessif et meurtrier en réponse aux manifestants opposés à ce troisième mandat. Des opposants politiques ont été tués par des policiers de l’Appui pour la protection des institutions (API).
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Burundi : la crainte d’un génocide19 décembre 2015, par Yonne Lautre
Les événements des 11 et 12 décembre ont fait des centaines d’arrestations et de tués. Dans l’attente de l’envoi de troupes par l’Union africaine, la communauté internationale multiplie les mises en garde.
http://www.politis.fr/Burundi-la-crainte-d-un-genocide,33500.html
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Au Burundi, un bain de sang à huis clos14 décembre 2015, par Yonne Lautre
La nuit est tombée à Bujumbura, dimanche 13 décembre, sur des quartiers entièrement bouclés, où aucun témoin extérieur n’est admis pour prendre la mesure exacte de la violence qui y a régné depuis le début du week-end. Des attaques de rebelles opposés au président Pierre Nkurunziza avaient eu lieu vendredi matin dans la capitale du Burundi. La bataille a duré des heures, avec des blindés déployés dans la ville. Elle a été suivie par une répression méthodique : 200 jeunes ont été raflés par les forces de l’ordre, et des dizaines de cadavres ont été abandonnés sur la voie publique avant d’être enlevés.
En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/afrique/article/2015/12/14/au-burundi-un-bain-de-sang-a-huis-clos_4831179_3212.html -
Jour d’élection au Burundi dans un climat très tendu29 juin 2015, par Yonne Lautre
Après des semaines de campagne électorale émaillées de violences, le Burundi s’apprête à voter lundi 29 juin, dans un climat extrêmement tendu, pour des élections législatives et communales. Une première étape d’un processus électoral controversé, que les autorités ont refusé de reporter malgré les pressions internationales. Les opposants à la candidature du président Pierre Nkurunziza à un troisième mandat, que ses adversaires jugent inconstitutionnelle, manifestent quasi quotidiennement depuis deux mois, malgré une violente répression.
En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/afrique/article/2015/06/29/jour-d-election-au-burundi-dans-un-climat-tres-tendu_4663491_3212.html -
Pierre Nkurunziza : au Burundi, la naissance d’un dictateur1er juin 2015, par Yonne Lautre
Malgré la Constitution, le président et joueur de foot Pierre Nkurunziza vise un troisième mandat. Suscitant de massives manifestations violemment réprimées.
http://www.liberation.fr/monde/2015/05/31/nkurunziza-au-burundi-la-naissance-d-un-dictateur_1320350
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Pas de nouveau Rwanda au Burundi !6 mai 2015, par Yonne Lautre
Le MRAP exprime sa plus vive inquiétude sur la situation au Burundi, pays d’Afrique de dix millions d’habitant-e-s, qui risque de basculer dangereusement. Passant outre les avertissements que lui avaient adressés l’Eglise catholique de son pays, l’Union européenne, et les Etats-Unis, le président Pierre Nkurunzinza a déclaré qu’il entend briguer encore une fois le pouvoir.
La constitution et les accords internationaux d’Arusha, intervenus pour clore la guerre civile des années 1993 à 2005/06, interdisent au chef de l’Etat d’effectuer plus de deux mandats. Mais un porte-parole du pouvoir avait déclaré, en mars dernier, que les accords d’Arusha n’étaient « pas une bible, pas un évangile », faisant fi de l’accord négocié pour instaurer la paix après 300.000 morts.
Le président Pierre Nkurunziza adopte une interprétation particulière des dispositions qui limitent les mandats présidentiels : en 2005, il avait été élu par un parlement provisoire (mis en place au moment de la sortie de guerre civile), alors qu’en 2010, c’est le peuple qui avait été appelé aux urnes. Le président défend maintenant l’idée que le premier mandat ne compterait pas, et qu’il peut donc se représenter.
Pour se maintenir au pouvoir, il a créé une milice armée nommée Imbonerakure, composée en partie d’anciens génocidaires rwandais.
Depuis l’annonce officielle de la nouvelle candidature du président en exercice, intervenue le 25 avril dernier, au moins 12 personnes ont été tuées par balles par la police et la milice. Plusieurs centaines ont été arrêtées, et souvent torturées. Plus de 20 000 Burundais ont fui, et se sont réfugiés dans les pays voisins. Les radios non gouvernementales et la Maison de la Presse ont été fermées.
Le risque le plus grave est que les affrontements politiques rallument les flammes du discours de haine qui ethnicisent les problèmes politiques, cherchant à pousser Hutus et Tutsis à l’affrontement. Des massacres politiques et ethniques avaient poussé le Burundi à l’abîme pendant treize ans, entre 1993 et 2006. On a alors parlé de « génocide rampant », en comparaison avec celui au Rwanda voisin en 1994, qui a coûté la vie à un million d’hommes, de femmes, d’enfants en cent jours.
La « ligue des jeunes » du parti au pouvoir et certaines radios, proches de ce dernier, tentent déjà de rallumer les flammes d’un conflit présenté comme inter-ethnique.
Il faut absolument empêcher tout basculement vers l’irréparable.
Des pressions internationales déterminées doivent être exercées pour que le président en exercice renonce à son projet anticonstitutionnel. Il convient d’exercer une vigilance de tout instant pour éviter les risques d’affrontements et des massacres. Si le pouvoir persiste sur le plus mauvais chemin, il faut que soient gelés les avoirs de ses représentants à l’étranger et envisager des sanctions diplomatiques.
Le MRAP s’associera à toutes les initiatives visant à maintenir ou réinstaurer la paix civile au Burundi, à dénoncer les violations des droits humains, les arrestations arbitraires, les tortures, le musèlement de la presse et les menaces graves de conflit ethnique.
Paris le 5 mai 2015
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