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Atteintes à la liberté de la presse dans le monde
Yonne Lautre
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L’acharnement contre Kamel Daoudi doit prendre fin1er octobre 2020, par Yonne Lautre
Condamné en 2005 à six ans d’emprisonnement, Kamel Daoudi, qui a purgé sa peine depuis fort longtemps, est pourtant assigné à résidence depuis douze années. Sous le coup d’une mesure d’interdiction définitive du territoire français, déchu de sa nationalité française, il ne peut être expulsé vers l’Algérie – le pays dont il a la nationalité – en raison des risques de mauvais traitements qu’il y encourt. La Cour européenne des droits de l’Homme l’a affirmé dans une décision sans équivoque.
Vendredi 25 septembre 2020, il vient, pour la seconde fois, d’être interpellé et arrêté pour ne pas avoir respecté les conditions de son assignation à résidence. Voilà douze ans que Kamel Daoudi doit, tous les jours, rester au domicile qui lui est imposé entre 21 heures et 7 heures et pointer jusqu’à quatre fois par jour au commissariat ou à la gendarmerie la plus proche. Ces derniers temps, il était assigné à Aurillac, le septième lieu d’assignation en dix ans, à nouveau loin de ses enfants et de sa femme. En l’espèce, il lui est reproché d’avoir dépassé d’une demi-heure le couvre-feu de 21 heures. Il se trouvait alors dans un bar associatif d’Aurillac dans la vie duquel il est impliqué depuis plusieurs mois et où, notamment, il prépare bénévolement des repas.
Kamel Daoudi doit être jugé en comparution immédiate mardi 6 octobre prochain. Il a entamé une grève de la faim et de la soif.
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Omar Radi : le journaliste marocain qui ne se taira pas2 août 2020, par Yonne Lautre
Le journaliste Omar Radi a appris à considérer qu’il est constamment surveillé. Il fait l’objet d’une filature quand il enquête sur une affaire, son ordinateur a été piraté et son téléphone a été la cible d’un logiciel espion sophistiqué.
Les enquêtes d’Omar Radi portant sur des liens présumés entre des intérêts politiques et de grandes entreprises, ainsi que ses vives critiques concernant le bilan du Maroc en matière de droits humains lui ont valu d’être la cible de mesures de répression, les autorités cherchant à réduire au silence les voix dissidentes.
https://www.amnesty.org/fr/latest/news/2020/06/omar-radi-moroccan-journalist-refuses-to-be-silenced/https://ledesk.ma/enoff/une-trentaine-de-laureats-de-la-bertha-foundation-soutiennent-omar-radi/
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Le journaliste français Loup Bureau arrêté : “La Turquie franchit un cap inquiétant”7 août 2017, par Yonne Lautre
L’avocat du reporter indépendant, mis en examen et détenu par les autorités turques, lance un appel au président de la République.
La semaine dernière, le journaliste indépendant de 27 ans Loup Bureau a été arrêté en Turquie, mis en examen puis incarcéré pour « participation à un groupe terroriste ». Les autorités d’Ankara lui reprochent notamment un reportage datant de 2013, réalisé pour TV5. Le reporter s’intéressait aux populations de la frontière entre la Turquie, la Syrie et l’Irak et aux combattants kurdes du YPG, en première ligne face à l’Etat islamique, mais considérée par la Turquie comme une organisation terroriste.
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La liberté de la presse de plus en plus menacée dans le monde27 avril 2017, par Yonne Lautre
La liberté de la presse recule partout, y compris dans les pays jusque-là relativement démocratiques, selon l’association Reporters sans frontières. Le nombre de journalistes tués – 211 – en couvrant les six années de guerre civile syrienne s’approche du triste record de la seconde guerre d’Irak. La Turquie est devenue « la plus grande prison du monde pour les professionnels des médias » tandis que la Chine enferme massivement « les journalistes-citoyens et les blogueurs ». En France, RSF constate « une recrudescence de pratiques violentes des forces de l’ordre contre des reporters », sur fond de « menace sur l’indépendance éditoriale » des médias sous contrôle des grands industriels.
https://www.bastamag.net/La-liberte-de-la-presse-de-plus-en-plus-menacee-dans-le-monde
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Quel journalisme indépendant, cinq ans après les printemps arabes ?16 juin 2016, par Yonne Lautre
Les révolutions arabes ont, malgré tout, ouvert de nouveaux espaces. Elles ont notamment été accompagnées d’un foisonnement sans précédent de nouveaux médias, ouvrant la possibilité pour les journalistes de s’exprimer plus librement. Mais le retour de régimes autoritaires (Egypte), les guerres civiles (Syrie) ou la montée en puissance du terrorisme fondamentaliste (Tunisie) remettent en cause ces avancées. S’agit-il d’un retour en arrière ? Comment travailler comme journaliste face à ces périls ? Le média indépendant Orient XXI organise une rencontre à Marseille le 17 juin, en présence de journalistes venus d’Égypte, de Syrie, du Liban, de la Tunisie, de Jordanie et d’Algérie.
http://www.bastamag.net/Le-journalisme-independant-cinq-ans-apres-les-printemps-arabes
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En Turquie, deux journalistes jugés : le procès de l’Etat de droit ?25 mars 2016, par Yonne Lautre
Poursuivis pour espionnage, deux journalistes du quotidien d’opposition “Cumhuriyet” risquent la réclusion à perpétuité.
http://www.telerama.fr/medias/en-turquie-le-proces-de-l-etat-de-droit,140159.php
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La liberté de la presse gravement mise en cause par l’armée israélienne : deux journalistes de l’AFP agressés à Naplous28 septembre 2015, par Yonne Lautre
Les syndicats français de journalistes (SNJ, SNJ-CGT, CFDT Journalistes), membres de
la Fédération internationale des journalistes (FIJ, 600 000 membres) dénoncent avec
force l’agression sauvage contre deux confrères de l’AFP à Naplouse et exigent que soit
mis un terme à l’impunité dont jouit l’armée israélienne pour mettre en cause la liberté de
l’information.
Andrea Bernardi, vidéaste de l’Agence France-Presse (AFP), et son confrère
photographe, Abbas Momani, clairement identifiés comme journalistes, ont été agressés
violemment par des soldats israéliens à Beit Furik, près de Naplouse, lors de heurts
entre l’armée et des manifestants palestiniens.
Les soldats israéliens qui, visiblement, n’ont pas supporté que des journalistes soient
témoins de la répression de la manifestation s’en sont pris à eux violemment, les jetant à
terre,
brisant un appareil photo et une caméra et confisquant le matériel des deux
journalistes.
Les syndicats français font leur les déclarations de l’Association de la presse étrangère
(FPA), à Jérusalem, qui a dénoncé « l’attitude déplorable » des soldats israéliens
ajoutant que : « Si tout cela n’avait pas été capturé sur vidéo, il ne se serait rien passé ».
Les syndicats français apportent leur soutien à nos confrères de l’AFP. Ils réclament
qu’une enquête soit menée contre les méthodes de l’armée dans ce cas, et que les
coupables de ces ordres au plus haut niveau soient punis.
Avec la FIJ, nous demandons la fin de l’impunité pour les responsables de ces exactions
et notamment que nos confrères palestiniens aient une réelle liberté de circuler et
d’informer.
Le 27/9/2015
SNJ, SNJ-CGT, CFDT-Journalistes -
La liberté de la presse recule dans le monde4 mai 2015, par Yonne Lautre
Le rapport de Freedom House passe en revue la situation de la presse dans 199 pays. Parmi eux, 63 ont été qualifiés de “libres” pour les médias d’information, 71 ont été décrits comme “partiellement libres et 65 “pas libres”. Seulement 14% des habitants de la planète vivent dans un pays avec une presse libre, 42% dans un pays avec une presse partiellement libre et 44% dans des pays où la presse est totalement muselée. L’Europe reste la meilleure élève, malgré son important déclin depuis 10 ans. En cause notamment : le sort réservé aux journalistes en Russie.