Accueil > Alternatives partout et maintenant > Préserver les terres nourricières, l’autosuffisance et (...) > Monde, Actions & Réflexions globales
Accaparement des terres en Afrique : : Des milliers de familles sont violemment expulsées de leurs fermes en Ouganda
Yonne Lautre
Articles de cet auteur
- Après l’abandon d’Europacity : Triangle de Gonesse : Rendez-vous dimanche 17 janvier pour empêcher ce coup de force et pour défendre les terres nourricières du Pays de France, notre patrimoine commun !
- BNP Paribas : stop à la déforestation
- Politique de la forêt en France : « Les plantations d’espèces exotiques vont renforcer les effets du réchauffement climatique »
- Pandémie COVID 19 : Traitements, vaccins, immunité : Les Technologies Vaccinales à la loupe (Vidéo)
- E171 Dioxyde de titane : Interdit dans l’alimentation, toujours présent dans le dentifrice et les médicaments
- [...]
forum
-
RDC : l’accaparement des terres par PHC Boteka affecte près de dix-sept villages dans la province de l’Equateur27 novembre 2020, par Yonne Lautre
En République démocratique du Congo, l’accaparement des terres reste l’une des causes de conflits fonciers entre les communautés elles-mêmes et parfois entre les communautés et les industriels qui y exploitent. Ces conflits latents finissent souvent par dégénérer. Dans le secteur de Dwali, Territoire d’Ingende dans la province de l’Equateur, près de 17 villages sont sérieusement en conflit qui les opposent à l’entreprise PHC Boteka (Plantation des Huileries du Congo). Si certains d’entre ces villages gardent encore le peu de leurs terres ancestrales, d’autres par ailleurs, assistent impuissamment à la disparition quasi-total de leur héritage à cause de l’expension de ladite plantation installée le long de la Rivière Ruki.
https://www.farmlandgrab.org/post/view/29965 -
Accaparements de terres à main armée : Des milliers de familles sont violemment expulsées de leurs fermes en Ouganda5 septembre 2020, par Yonne Lautre
Trois sociétés multinationales – Agilis Partners, Kiryandongo Sugar Limited and Great Season SMC Limited – sont impliquées dans des accaparements de terres, des expulsions violentes de personnes hors de leurs habitations et à l’origine d’innombrables humiliations et du désespoir de milliers de familles demeurant dans le district de Kiryandongo, en Ouganda. Les accaparements de terres ont lieu sur des ranches nationaux abandonnés, qui ont été habités et cultivés depuis longtemps par des personnes arrivées dans la région après avoir fui la guerre ou des catastrophes naturelles dans les régions avoisinantes. Les populations locales sont déplacées sans préavis, alternatives, ni même négociations et tentent à présent désespérément de sauver leurs maisons et leurs vies.
https://grain.org/e/6526 -
À Madagascar, l’accaparement des terres peut prendre des formes diverses8 janvier 2020, par Yonne Lautre
En Afrique subsaharienne et à Madagascar, le phénomène d’accaparement des terres est apparu tardivement, car le droit foncier coutumier – qui reposait sur une appropriation collective de la terre – ne permettait pas les transactions privées, avant que la Banque mondiale n’impose, à partir des années 1990, des réformes foncières introduisant la propriété privée individuelle dans un monde paysan qui ignorait largement ce nouveau concept.
https://theconversation.com/a-madagascar-laccaparement-des-terres-peut-prendre-des-formes-diverses-129248 -
Sénégal : scandale foncier à Mbane : Tahirou Sarr encore à la manoeuvre30 août 2019, par Yonne Lautre
L’accaparement et l’aliénation des terres du WALO, particulièrement de celles sises dans la commune de MBANE a beaucoup retenu votre attention, dans les médias et dans les réseaux sociaux ces derniers temps. Le sujet est devenu récurrent, endémique depuis plusieurs années.
https://www.farmlandgrab.org/post/view/29117 -
Guinée : des ONG critiquent la politique nationale de relocalisation28 mars 2019, par Yonne Lautre
Les grands projets se multiplient et le mécontentement des populations locales aussi. Le gouvernement a donc décidé de revoir la politique de relocalisation des populations affectées par les projets miniers, hydrauliques et même agricoles. Un comité interministériel a planché sur la question et rendu ses conclusions début mars. Mais un collectif de sept ONG de la société civile estime que la nouvelle politique ne prend pas suffisamment en compte les inquiétudes des populations locales.
https://www.farmlandgrab.org/post/view/28832 -
Tensions violentes dans les plantations de palmiers à huile de Feronia en RD Congo22 mars 2019, par Yonne Lautre
Ce samedi 16 mars 2019, des militaires auraient tiré à balles réelles sur des villageois de Bolombo et Wamba dans les groupements Mwingi ainsi que Bokala-wamba dans le district d’exploitation de plantations de palmiers à huile de la société canadienne Feronia à Lokutu, Province de Tshopo en République Démocratique du Congo (RDC). Cet incident fait suite à des semaines de tension entre les communautés et la société dans les environs de ses plantations à Lokutu, ainsi qu’à Boteka (Province d’Équateur), où les communautés ayant déposé une plainte internationale auprès du panel de la banque de développement allemande (DEG) contre Feronia revendiquent leurs terres qu’ils considèrent être illégalement occupées.
https://www.farmlandgrab.org/post/view/28822 -
Un exploitant de caoutchouc déloge des fermiers libériens5 mars 2019, par Yonne Lautre
Berne/Lausanne, le 20 février 2019. Infractions au droit foncier, expulsions, violences : Le groupe luxembourgeois Socfin, exploitant des plantations, et ses filiales sont impliqués dans des violations graves des droits humains au Libéria, selon un rapport de l’organisation de développement Pain pour le prochain. Même la sécurité alimentaire et l’accès à l’eau potable, tout comme à l’éducation, se sont dégradés dans les villages autour des plantations de caoutchouc. Cet exemple démontre l’opportunité de l’initiative pour des multinationales responsables, actuellement en discussion au Parlement.
https://grain.org/fr/article/6143-un-exploitant-de-caoutchouc-deloge-des-fermiers-liberiens -
Sénégal : Des milliers d’hectares affectés à des investisseurs étrangers sans l’accord des populations2 novembre 2018, par Yonne Lautre
DES MILLIERS D’HECTARES AFFECTES A DES INVESTISSEURS ETRANGERS SANS L’ACCORD DES POPULATIONS
Yves TENDENG
Le phénomène de l’accaparement des terres perdure dans la région de Saint-Louis où les litiges fonciers sont monnaies courantes. Des litiges qui ont démarré avec l’ex-communauté rurale de Mbane où un contentieux a longtemps opposé les populations locales aux élus locaux. Aujourd’hui, elles sont nombreuses à Saint-Louis les localités qui ont connu le même sort.
-
L’Algérie ouvre la concession des terres agricoles aux étrangers10 mai 2018, par Yonne Lautre
Les investisseurs étrangers, particuliers ou personnes morales, peuvent désormais se voir attribuer des concessions sur les terres agricoles en Algérie. Un droit jusque-là réservé aux nationaux. C’est ce que rapporte Algérie Online.
https://www.farmlandgrab.org/post/view/28126 -
Cameroun : Expropriation et indemnisations, la presse invitée à faire bouger les lignes10 mai 2018, par Yonne Lautre
Au Cameroun, le Réseau de lutte contre la faim (RELUFA),- une puissante organisation de la société civile-, invite la presse, à faire bouger les lignes, pour protéger les droits fonciers des populations locales, dans le cadre du projet « LandCam Search LandCam », qui vise à sécuriser les terres camerounaises.
https://www.farmlandgrab.org/post/view/28128 -
Installation de vastes exploitations agricoles en Zambie Déplacements forcés d’habitants de communautés rurales2 novembre 2017, par Yonne Lautre
Le gouvernement zambien manque à son devoir de protéger les droits des habitants de zones rurales qui sont déplacés par l’installation de vastes exploitations agricoles commerciales dans le district de Serenje, a déclaré Human Rights Watch dans un rapport publié aujourd’hui.
Certaines exploitations agricoles commerciales ont fait l’acquisition de milliers d’hectares de terres en ne tenant aucun compte des dispositions juridiques existantes qui visent à protéger l’environnement et à assurer que les communautés locales soient indemnisées si leurs terres sont saisies.
-
Karuturi exige une compensation de l’Éthiopie pour une affaire foncière ratée12 octobre 2017, par Yonne Lautre
La multinationale annonce son intention de sortir du pays suite à l’annulation de son allocation de terres. Karuturi est l’un des premiers investisseurs étrangers à louer des terres en Éthiopie.
Au fur et à mesure qu’elle prépare sa sortie de la Corne de l’Afrique, Karuturi Global Ltd, une multinationale indienne du secteur de la floriculture, exige une compensation au gouvernement éthiopien pour une série d’affaires foncières ratées.
-
L’Ouganda veut faciliter l’expropriation foncière au nom du développement31 août 2017, par Yonne Lautre
En Ouganda, un changement constitutionnel sur le droit des terres fait polémique. L’État souhaite en effet acheter des terres à des fins publiques pour accélérer certains grands travaux. Objectif : franchir un cap économique pour le pays. Mais face à des propriétaires privés récalcitrants, l’Etat veut pouvoir passer en force. A la tête de la fronde contre ce projet : l’Uganda Law Society, qui promeut la justice et les droits de l’Homme dans le pays.
https://www.farmlandgrab.org/post/view/27430 -
Sierra Leone : l’Onu souhaite un renforcement de la protection des droits fonciers des populations31 août 2017, par Yonne Lautre
Lors d’une conférence de presse donnée au terme d’une mission de deux semaines qu’il a effectuée en Sierra Leone, un expert de l’Onu, M. Baskut Tuncak (photo), a dénoncé la faible protection des droits fonciers des populations indigènes face aux multinationales. En ligne de mire, la société luxembourgeoise Socfin, active dans l’exploitation de plantations de palmiers à huile.
https://www.farmlandgrab.org/post/view/27424 -
L’agriculture industrielle et l’accaparement des terres en Afrique20 juillet 2017, par Yonne Lautre
L’accaparement des terres par l’agriculture industrielle au détriment de l’agriculture familiale est un phénomène qui prend de plus en plus d’ampleur, avec des conséquences sociales et économiques de plus en plus marquées. Quelques chiffres : en Zambie 194 513 ha, au Burkina Faso 1 527 000 ha et une superficie additionnelle de 750 000 ha, au Congo 660 000 ha, au Mali 819 567 ha, en Côte-d’Ivoire 730 400 ha, au Liberia 1 737 000 ha (67 % des terres agricoles) sont entre les mains de compagnies internationales d’agriculture industrielle. Encore qu’il n’y a aucune certitude sur les chiffres, parce que ça relève presque du secret d’État.
https://www.farmlandgrab.org/post/view/27297 -
Sénégal : DIX MILLE HECTARES D’UN SEUL TENANT !29 juin 2017, par Yonne Lautre
Dix mille hectares d’un seul tenant : c’est ce qu’une société anonyme de droit marocain, Afri Partners, a demandé et est sur le point d’obtenir dans les communes de Demet et de Dóɗél. Les terres seront mises à la disposition d’Afri Partners pour une durée de 40 ans renouvelable quasi automatiquement. À quoi serviront ces terres ? « Le projet consiste en la production de riz paddy et l’installation d’une usine de transformation pour la commercialisation d’une marque haut de gamme de riz blanc » (page 3 du protocole). Le groupe propose contre la cession des terres :
-
En quête de cash, Luanda vend ses terres15 juin 2017, par Yonne Lautre
Luanda veut ouvrir l’accès à la mise en valeur de 30 millions d’ha de terres agricoles. Une initiative qui doit d’abord profiter aux proches du pouvoir.
Le Consortium Rede Camponesa (CRP), qui comprend plusieurs dizaines d’opérateurs angolais des filières agricoles, vient de lancer une campagne internationale afin de proposer l’accès à 38 millions d’hectares de terres arables du pays.
Clan présidentiel
-
Accaparement des terres : le groupe Bolloré/SOCFIN refuse le dialogue avec les communautés23 mars 2017, par Yonne Lautre
Une délégation de Sierra Leone, représentant les communautés locales affectées par les accaparements de terres par le groupe Bolloré/SOCFIN est actuellement en tournée en Europe. Suite au refus de SOCFIN de rencontrer les représentants des communautés, des organisations de la société civile et des citoyens mèneront une nouvelle action publique devant les bureaux de SOCFIN à Bruxelles ce lundi 20 mars à partir de 8h45.
http://www.farmlandgrab.org/post/view/27006 -
Mauritanie : une réforme foncière pour légitimer l’accaparement des terres de la vallée !1er décembre 2016, par Yonne Lautre
Mauritanie : Déterminé à donner un élan décisif à l’investissement agricole, le gouvernement mauritanien se heurte néanmoins au problème épineux du foncier. La situation est d’autant plus délicate que s’y imbriquent plusieurs facteurs raciaux, ethniques et la rareté des terres arables.
La problématique foncière suscite des problèmes qui contribuent à saper l’unité nationale mauritanienne, au niveau urbain mais surtout rural depuis la ruée des investisseurs étrangers, notamment du Golfe, sur les terres africaines. Une situation à laquelle la Mauritanie n’a pas échappé. Et les tensions sont perceptibles au niveau de la vallée du fleuve, une bande réduite de terres arables bordant le fleuve Sénégal.
-
Après la Chine, la Corée du Sud à l’assaut de l’Afrique24 novembre 2016, par Yonne Lautre
Alors que la présence chinoise en Afrique monopolise l’attention des observateurs internationaux, la plus discrète Corée du Sud y est aussi très implantée. Son modèle économique et politique pourrait davantage séduire le continent africain.
Atlantico : Alors qu’au cours de la dernière décennie, la « ruée » des investissements chinois en Afrique a monopolisé l’attention et les travaux de nombreux commentateurs, la Corée du Sud semble elle aussi s’intéresser à ce continent. Comment se déploie la présence sud-coréenne en Afrique subsaharienne, quel en est l’objectif réel ? Que représente la présence coréenne par rapport à la présence chinoise ?
http://www.farmlandgrab.org/post/view/26730