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Confédération Paysanne : Lettre ouverte aux citoyen.ne.s. Coronavirus : La nécessaire refondation de nos systèmes agricoles et alimentaires
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Confédération Paysanne : Deux ans après la promulgation de la loi EGalim, ses ambitions sont définitivement enterrées !3 novembre 2020, par Yonne Lautre
Deux ans après l’adoption de la loi EGalim[1], un collectif de 30 syndicats et associations publie un bilan dont le constat d’échec est sans appel : la quasi-totalité des indicateurs est au rouge et des reculs sont à noter. Presque aucune des ambitions et bonnes intentions déclarées en grande pompe n’ont été suivies d’effet.
Cette note d’analyse dresse le bilan des États Généraux de l’Alimentation et de la loi EGalim et prend acte de leur enterrement ! Avec lui, ce sont aussi les principales ambitions du quinquennat pour la transition sociale et écologique du système agroalimentaire qui sont à la dérive. Nous dénonçons :
https://www.confederationpaysanne.fr/actu.php?id=10766 -
Confédération Paysanne : revue de presse10 juin 2020, par Yonne Lautre
Covid-19 : les outre-mer craignent de devenir des « marchés de dégagement »
Alors que, dans l’Hexagone, de nombreux produits alimentaires sont aujourd’hui dans les frigos pour cause de crise sanitaire, les Dom risquent de devenir des « marchés de dégagement » lors du déstockage à venir. Ce mouvement a déjà commencé, à en croire l’intervention de Frédéric Vienne, le président de la chambre d’agriculture de la Réunion, à la table ronde organisée le 4 juin par la délégation sénatoriale aux outre-mer : « On a vu arriver des vaches laitières de réforme à la suite du plan de réduction de production en métropole, la viande était à peine regardable... » « La Réunion n’est pas une poubelle ! », s’est agacé le responsable professionnel, qui « s’attend désormais à l’arrivée massive de pommes de terre, alors que la saison commence chez nous ». « Nous serons à l’écoute en tant que parlementaires, mais il faudra convaincre le gouvernement », a répondu Michel Magras, le président de la délégation sénatoriale. Les agriculteurs ultramarins redoutent que cette concurrence déloyale ruine les efforts déployés pour assurer l’approvisionnement alimentaire pendant le confinement. En octobre 2019, Emmanuel Macron a fixé comme objectif d’atteindre d’ici 2030 l’autosuffisance alimentaire dans les Dom, aujourd’hui dépendants des importations.
Green deal européen : les ministres de l’Agriculture de l’UE demandent une étude d’impact
Les ministres de l’Agriculture de l’UE, qui avaient le 8 juin un échange de vues en vidéoconférence, ont exprimé un certain nombre d’inquiétudes concernant l’impact que les stratégies « de la ferme à la table » et « biodiversité » proposées par la Commission européenne pourraient avoir sur la Pac. Ils ont unanimement demandé à Bruxelles de présenter une étude d’impact des deux stratégies sur le secteur agroalimentaire. Une de leurs principales craintes concerne la concurrence déloyale des importations de produits alimentaires venant de pays tiers qui n’appliqueraient pas les nouveaux standards environnementaux européens. « N’importons pas l’agriculture dont nous ne voulons pas chez nous », a résumé le ministre français Didier Guillaume. Le commissaire européen à l’Agriculture Janusz Wojciechowski a promis que la Commission européenne continuerait « de surveiller l’impact de ces stratégies sur la sécurité alimentaire et la compétitivité de nos agriculteurs ». Et la commissaire européenne à la Sûreté alimentaire, Stella Kyriakides, a précisé que lorsque des objectifs réellement contraignants seront fixés (pour les pesticides, les engrais ou les antibiotiques), les propositions législatives seront accompagnées, comme il se doit, d’études d’impact.
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Confédération Paysanne : Lettre ouverte aux citoyen.ne.s. Coronavirus : La nécessaire refondation de nos systèmes agricoles et alimentaires21 mars 2020, par Yonne Lautre
La crise du Coronavirus que nous traversons est avant tout sanitaire. Mais ces effets touchent nos vies dans leur ensemble et engendrent des conséquences de grande ampleur qui secouent les économies de tous les pays du monde. C’est un épisode fulgurant avec un trait révélateur important : elle montre que bien de domaines de notre quotidien doivent être extraits des logiques de compétition mondiale, de recherche de profit à tout prix, de financiarisation de l’économie réelle, de spécialisation des territoires.
https://www.confederationpaysanne.fr/actu.php?id=9885&PHPSESSID=kv1eh7g7af5t3nbod8uhn55s83 -
La Confédération paysanne investit un supermarché pour dénoncer les prix trop bas11 janvier 2019, par Yonne Lautre
par Océane Laparade
Mardi après-midi, la Confédération paysanne a mené une action à Géant Salvaza afin de dénoncer les prix trop bas pratiqués par les supermarchés, et réclamer un droit au revenu interdisant l’achat de produits en dessous du prix de revient.
« On a repéré une bouteille de vin appellation Corbières à 2 €, imaginez le prix payé au producteur ! », déplorait Olivier Lozat, animateur de la Confédération paysanne, ce mardi après-midi à Géant Salvaza, à Carcassonne.
http://bilaterals.org/?la-confederation-paysanne-investit&lang=en -
Confédération Paysanne : Les distributeurs de belles promesses : ça suffit !7 novembre 2018, par Yonne Lautre
Intermarché autoproclamé « producteurs-commerçants » ; Carrefour « militant activiste » ; Auchan en colon des champs ; Leclerc en joueur invétéré des prix les plus bas ; Système U, Casino, et les autres, s’il en reste au vu du monopole du secteur… Les voici qui accourent en sauveur des consommateurs-trices et des paysan-ne-s. Ils vont tout offrir : éthique environnementale, qualité des produits, rémunération des paysan-ne-s… Et tout ça au moindre prix !
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Confédération Paysanne : Loi EGAlim : l’Etat abandonne les paysans !18 septembre 2018, par Yonne Lautre
Les députés ont voté hier dans un hémicycle quasiment vide la loi EGAlim qui devait permettre un rééquilibrage du partage de valeur dans les filières agricoles. Des mois et des semaines que nous répétons au ministre et aux députés que le compte n’y est pas ! Pourtant, il va falloir faire avec une loi sans goût ni saveur qui ne pose pas les bases d’un revenu paysan et remet donc en cause cette transition agricole que tout le monde semblait vouloir.
http://www.confederationpaysanne.fr/actu.php?id=7659&PHPSESSID=8k4u6g4pttobrmbevk00l628n4 -
Confédération Paysanne : Des paysans et des brebis pour sauver le monde rural18 mars 2018, par Yonne Lautre
« Comme un Bruit » était avec la Confédération Paysanne ce mercredi 14 mars pour leur mobilisation au Ministère de l’Agriculture.
https://www.franceinter.fr/emissions/le-focus-de-la-semaine/le-focus-de-la-semaine-17-mars-2018 -
En 30 ans, le combat de la « Conf’ » pour l’agriculture paysanne n’a pas pris une ride30 août 2017, par Yonne Lautre
Pour célébrer ses trente ans, la Confédération paysanne agricole a réuni plusieurs milliers de personnes au mois d’août. Le projet originel de transformation sociale n’a pas pris une ride, mais les succès de ce syndicat ouvert à la société n’ont pas permis d’inverser la tendance à l’industrialisation du secteur.
https://reporterre.net/En-30-ans-le-combat-de-la-Conf-pour-l-agriculture-paysanne-n-a-pas-pris-une -
Confédération paysanne : fête des 30 ans, du 18 au 20 août 2017, près d’Alloue en Charentes23 juillet 2017, par Yonne Lautre
Le syndicat agricole représentant la paysannerie française et le respect de nos milieux naturels nous invite à souffler ses bougies et construire ensemble un nouveau modèle de société aux antipodes de l’agriculture industrielle. Une douzaines d’espaces populaires et une vingtaine d’ateliers politiques hébergeront un large panel de discussions participatives et d’activités ludiques ; bon nombre d’entre elles seront également tournées vers les enfants. Repas et marché paysans, concerts et animations, retrouvez ici le programme complet de ces trois jours de fêtes aux côtés de ceux qui nous nourrissent, et prennent plaisir à la faire.
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Pour la Confédération paysanne, l’agriculture se sauvera par le lien avec la société14 avril 2017, par Yonne Lautre
Le syndicat agricole a tenu son congrès national les 12 et 13 avril en Bretagne. Il a affirmé le lien essentiel entre une agriculture soucieuse de qualité et une société préoccupée par son alimentation.
https://reporterre.net/Pour-la-Confederation-paysanne-l-agriculture-se-sauvera-par-le-lien-avec-la -
Confédération paysanne : 30 ans et toujours combative14 avril 2017, par Yonne Lautre
Trublions du consensus agricole européen et syndical, se revendiquant d’être un syndicalisme de solution avec une représentation nationale de 20% des agriculteurs, la Confédération Paysanne était en assemblée à la Chambre d’Agriculture, avec dans l’optique des prochaines échéances législatives et présidentielles, Laurent Pinatel, porte-parole du secrétariat national et figure emblématique de la lutte contre la création de la ferme des Mille vaches dans la Somme. Une cinquantaine de militants motivés avaient provisoirement abandonné leurs exploitations du Grand Est pour assister à la réunion, persuadés que les choix politiques et agricoles actuels ne vont pas dans le bon sens. Une diversité syndicale marginale mais régénérante qui mérite d’être mieux connue.
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Confédération paysanne : NDDL - 8 octobre - Mobilisation !!!7 octobre 2016, par Yonne Lautre
Le 8 octobre, ça sera vite la,
Le 8 octobre, il va falloir nous bouger.
Le 8 octobre, il y a ce grand rassemblement à Notre Dames Des Landes et il va falloir se mobiliser pour y être nombreux !
Nombreux pour soutenir les paysannes et paysans, nouveaux et anciens qui résistent et luttent la bas depuis des années .
Ces gens la sont admirables de détermination et de pugnacité.
Ils nous ouvrent des chemins, des voix de résistances.
Parce que la terre, les terrains agricoles doivent servir à nourrir les populations, à faire vivre les paysannes et les paysans, nous devons être très nombreux le 8 octobre aux cotés de celles et ceux qui luttent depuis tant d’années.
Notre présence massive et sereine sera autant de messages envoyés aux bétonneurs et bitumeurs de tout poils, qu’ils soient élus ou lobbyiste de l’industrie du BTP.
Ensemble réaffirmons que non, il n’y a pas besoin d’un second aéroport à Nantes, et que oui, il n’y a pas un seul paysan en trop, à NDDL comme ailleurs !Laurent Pinatel
Porte-Parole national de la Confédération paysanne-
Confédération paysanne : NDDL - 8 octobre - Mobilisation !!!28 octobre 2016, par taz
Bizarre vous avez entendu les agriculteurs à propos du CETA.......
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Ce que prévoit le Ceta. Autre source de préoccupation : les emplois pour la filière agricole européenne. Le Ceta autorise l’importation de quelque 45.000 tonnes de bœuf et de 75.000 tonnes de porc. Alors que les filières sont déjà en difficulté en Europe, et plus particulièrement en France.
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Confédération paysanne : PÉTITION - TAFTA, CETA : 12 organisations de la société civile demandent à François Hollande de mettre un terme aux accords transatlantiques3 juillet 2016, par Yonne Lautre
La Confédération paysanne, en lien avec 11 autres organisations de la société civile lance une pétition pour demander à François Hollande de mettre un terme aux accords transatlantiques CETA et TAFTA.
Dans le contexte présent, il importe de participer massivement à cette pétition.
Vous pouvez la SIGNER à : http://www.confederationpaysanne.fr/mobilisations.php?id=4777
Les négociations sur le projet d’accord de libre-échange avec les États-Unis (TAFTA) se poursuivent alors que les révélations récentes (« TTIP leaks ») ont confirmé leur logique de remises en cause des normes (alimentaires, sanitaires, environnementales et sociales) et du principe démocratique (à travers l’institution d’un tribunal arbitral et de la coopération réglementaire).
Pendant ce temps, la Commission européenne fait le forcing pour faire ratifier l’accord avec le Canada, CETA, dont le texte publié porte les mêmes dérives, et pour contrer les réticences sur cette ratification qui se font sentir au sein de certains États-membres. Alors que les chefs d’États des 28 États-membres sont invités, lors du prochain sommet de l’Union européenne les 28 et 29 juin, à confirmer leur soutien au mandat de négociation TAFTA donné aux négociateurs de la Commission européenne, demandons à François Hollande que la France qui a exprimé des critiques sur TAFTA se retire des négociations et qu’elle refuse, en cohérence, d’adopter l’accord avec le Canada (CETA). -
Confédération paysanne : CETA / TAFTA : Même combat !14 mai 2016, par Yonne Lautre
Alors que le gouvernement français semble remettre en cause l’accord de libre-échange entre les Etats-Unis et l’Europe, le processus de ratification de l’accord avec le Canada (CETA) va bon train et l’Europe entame des négociations avec le Mercosur*. Le CETA est conclu depuis 2014, soutenu par la France, et sera mis en discussion au Conseil européen demain pour une ratification à l’automne. Loin d’être aussi anodin qu’on voudrait nous le faire croire, cet accord comporte les mêmes dispositions que le TAFTA, et donc les mêmes risques. Pourtant, les fameuses « lignes rouges » de l’un ne valent visiblement pas pour l’autre…
http://www.confederationpaysanne.fr/actu.php?id=4596&PHPSESSID=ubt167smvjd7pjqtcj0k5gt9u7 -
Confédération paysanne : VERDISSEMENT / PAC - CONSULTATION commission européenne en français - besoin de contribution de paysans !25 janvier 2016, par Yonne Lautre
La commission européenne a sorti une consultation sur le verdissement, elle est maintenant disponible en français.
La commission, dans son envie de simplification, veut certainement modifier le verdissement, voire encore plus le vider de son contenu qui est déjà bien maigre.
Il est donc important que des paysans participent à la consultation.
Merci d’y jeter un oeil et d’y répondre si possible : http://ec.europa.eu/agriculture/consultations/greening/2015_fr.htm
Période de consultation
Du 15 décembre 2015 au 8 mars 2016
Objectif de la consultationNous (la commission européenne) souhaitons recueillir des avis sur l’expérience de mise en œuvre des obligations d’écologisation au titre du régime des paiements directs de la politique agricole commune (PAC)
Nous sommes particulièrement intéressés par les opinions liées à la mise en œuvre de l’écologisation, aux conditions de concurrence équitables (possibilité de gérer les exploitations agricoles dans les mêmes conditions que les agriculteurs d’autres pays de l’Union européenne) et au potentiel de production, ainsi qu’aux manières possibles de simplifier le cadre d’écologisation et de réduire les charges administratives associées. Nous aimerions également connaître les premières impressions des participants sur les effets de l’écologisation.
Les contributions alimenteront l’analyse par la Commission, entre autres, du potentiel de réduction des charges administratives des agriculteurs et des administrations nationales découlant de la mise en œuvre desdits règlements ; et/ou des points où les exigences se chevauchent ou sont incohérentes, et pourraient être modifiées sans compromettre les objectifs environnementaux de l’écologisation et la bonne gestion financière de la PAC.
Cet exercice s’inscrit dans la continuité de la déclaration de la Commission du 2 avril 2014 accompagnant l’adoption du règlement délégué (UE) n° 639/2014, et est mené dans le cadre de la simplification de la PAC, et afin d’y contribuer.
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Confédération paysanne : De l’illégitimité à l’illégalité : les dérives de l’Union européenne pour imposer le libre-échange5 janvier 2016, par Yonne Lautre
La société civile européenne dénonce depuis des années l’illégitimité des accords de libre-échange négociés par l’UE au regard des valeurs démocratiques que les institutions Européennes prétendent incarner : des modalités de leur négociation à la nature du projet de société qu’ils dessinent, ces accords contreviennent aux principes démocratiques.
Fait nouveau mis en lumière par deux récents arrêts de la Cour de Justice Européenne (CJE) : la Commission et le Conseil s’affranchissent du droit Européen lui-même, plaçant le tout-business et l’intérêt de ses bénéficiaires au-dessus de toute autre considération.
C’est en vertu du règlement européen sur les biocides que la Commission était tenue de publier avant décembre 2013 les critères scientifiques permettant de réglementer les perturbateurs endocriniens, dont de nombreux pesticides. Les données s’accumulent en effet sur les conséquences catastrophiques de l’exposition à ces molécules, dont le coût des impacts sur la santé humaine (cancers, infertilité, troubles neurologiques...) est estimé à 150 milliards d’euros par an.
Cet arrêt de la CJE renforce la procédure engagée devant le tribunal de Tarascon par la Confédération paysanne contre la société Idyl, importateur de fruits et légumes illégalement détaxés dans le cadre de l’accord UE-Maroc, car produits en fait sur le territoire Sahraoui.
N’ayant pas réalisé cette obligation, la Commission vient d’être condamnée le 16 décembre par la CJE dans le cadre d’un « recours en carence » mené par la Suède : c’est sans précédent. Pour sa défense, la Commission invoque la réalisation toujours en cours d’une « étude d’impact » exigée par l’industrie chimique... portant sur le préjudice économique qu’elle aurait à subir dans le cas d’une restriction de l’usage de ces molécules !
L’argument de la Commission - qu’il fallait oser - dissimule mal le contexte de cette affaire. Elle s’inscrit dans un ensemble de manœuvres par lesquelles la Commission procède actuellement au blocage ou à la déconstruction par anticipation de toute une série de réglementations sanitaires vouées à être balayées par la création du grand marché transatlantique (Tafta), en cours de négociation. Autrement dit, la Commission a préféré violer le droit européen plutôt que de produire une réglementation d’intérêt général, qu’elle sait condamnée par les négociations qu’elle mène par ailleurs avec les Etats-Unis.
La semaine précédente, c’est le Conseil européen qui avait dû encaisser l’annulation par la CJE de la partie agricole de l’Accord de Libre-échange UE-Maroc (ratifiée en 2012), à l’issue d’une procédure engagée par le Front Polisario. Celui-ci avait fondé son recours sur le fait qu’une part importante des fruits et légumes exportés par le Maroc dans le cadre de cet accord sont en fait produits au Sahara Occidental, territoire occupé depuis 1975. Selon la Cour, « le Conseil a manqué à son obligation d’examiner (...) si l’exploitation des ressources du Sahara Occidental se faisait ou non au profit des populations de ce territoire », notoirement spolié par l’industrie agro-exportatrice marocaine. Dans ce cas, le Conseil a contourné une procédure inscrite dans le droit de l’UE, dont l’exercice aurait mis en question la conformité de cet accord de libre-échange avec les valeurs fondamentales de l’Union.
La Confédération paysanne se félicite de ces décisions de justice, mais elle s’inquiète de la dérive institutionnelle qu’illustrent ces deux affaires : elles révèlent la détermination du Conseil et de la Commission à servir coûte que coûte le dogme libre-échangiste et les intérêts qu’il sacralise. Plus que jamais, nous appelons à un sursaut démocratique et au combat contre les accords de libre-échange, élaborés en dehors de tout mandat populaire.
104 rue Robespierre - 93170 Bagnolet
Tél : 01 43 62 10 34 / 07 68 23 54 59
Présence au bureau : mardi au vendredi -
Confédération paysanne : Crise de l’élevage : mépris politique au programme25 septembre 2015, par Yonne Lautre
La colère gronde depuis le début de l’été chez les éleveurs de porc, de viande bovine, et de vaches laitières. Le gouvernement a tenté d’éteindre le feu par un premier plan d’aide au mois de juillet, mais ses vœux pieux et ses opérations de promotion n’ont pas eu l’effet escompté.
Au mois d’août, la FNSEA a sorti l’artillerie lourde en mettant en scène une manifestation géante à Paris. Son patron s’est alors transformé en ministre de l’Agriculture pour aller dicter ses désidératas au chef du gouvernement qui s’est incliné en lui attribuant les trois milliards demandés. Mais ce plan n’est qu’une rallonge du précédent. Modernisation et investissement sont prioritaires, loin devant le revenu des éleveurs. La colère grandit dans les rangs de l’ancien syndicat unique…
C’est à Bruxelles, le 7 septembre, qu’on a atteint les sommets du mépris. Après une double manifestation à laquelle participait la Conf’ avec la coordination européenne Via Campesina et aux côtés de l’Européen Milk Board, la Commission européenne a annoncé un plan d’aide à base d’accords de libre-échange et de distribution de lait aux migrants…
Ces annonces politiques ne trompent absolument pas les paysans qui vivent la crise au quotidien. La Confédération paysanne réclame en urgence le relèvement des prix d’intervention qui permettraient d’assainir le marché en stockant le surplus de production. Mais cela pourrait tourner à l’absurde si des mesures de régulation de la production ne sont pas mises en place.
Au-delà, nous considérons que cette crise doit être le déclencheur d’un véritable changement de cap de l’agriculture. Nous ne demandons pas des milliards en plus, nous estimons que les sommes déjà allouées à l’agriculture doivent être réorientées vers les premiers actifs, les premiers hectares et les premiers volumes afin de créer de l’emploi et de stopper cette course à la surproduction. Cette réorientation des aides doit s’accompagner d’une conditionnalité sociale pour que les travailleurs européens ne soient plus la variable d’ajustement. En parallèle, une véritable stratégie de reconquête du marché intérieur doit être mise en place, couplée à un arrêt clair et net de toutes les négociations d’accords de libre-échange !
http://www.confederationpaysanne.fr/nl/fil_paysan.php?nl=1&num=61
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Tafta, Pac, crise de l’élevage : « Les revendications de la Fnsea ne sont pas tenables »3 septembre 2015, par Yonne Lautre
Tafta, Pac, crise de l’élevage : « Les revendications de la Fnsea ne sont pas tenables »
Arnaud Carpon
Terre-net.fr : Avec trois autres représentants de la Confédération paysanne, vous avez été reçu par François Hollande jeudi 27 août. Que lui avez-vous demandé ?
Laurent Pinatel : Pour les filières laitière et porcine, nous demandons des mesures de stockage assorties d’une régulation à l’échelle européenne. Le lait doit être encadré par un tunnel de prix. Pour la viande bovine, il faut arrêter les négociations sur le Tafta (accord commercial bilatéral UE/Etats-Unis, Ndlr). Mais, outre-Atlantique, Obama est en fin de mandat, sans avoir la majorité. Le président de la République nous assure qu’on se fait peur avec cet accord alors qu’il ne se ferait pas. Quant au Ceta, l’accord entre l’UE et le Canada, les allemands s’opposent à sa ratification au Parlement européen, nous explique Hollande.
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Confédération paysanne : Crise de l’élevage : Le gouvernement à la botte de la FNSEA3 septembre 2015, par Yonne Lautre
A l’issue d’un rendez-vous avec Xavier Beulin, alors que la FNSEA* a sorti l’artillerie lourde, Manuel Valls vient d’offrir les 3 milliards demandés pour un véritable plan de licenciement des éleveurs. Le gouvernement fait donc d’une pierre deux coups, balayant le pluralisme syndical en même temps que l’avenir des paysans.
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Confédération paysanne : elle appelle François Hollande à « changer le cap de l’agriculture »1er septembre 2015, par Yonne Lautre
La Confédération paysanne appelle François Hollande à « changer le cap de l’agriculture » lors d’un entretien à l’Elysée, a déclaré le porte-parole du troisième syndicat agricole français Laurent Pinatel sur le perron du palais présidentiel.
Face au chef de l’Etat, cette organisation classée à gauche a ainsi appelé à « redistribuer les soutiens publics » pour « subventionner une agriculture de produits haut de gamme préservant l’emploi plutôt qu’une agriculture forcée à faire du volume pour aller sur le marché mondial », a déclaré M. Pinatel à la presse.
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