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Confédération paysanne : CETA : Le Sénat dit NON ! Une belle victoire pour la Confédération paysanne

 CETA : Le Sénat dit NON ! Une belle victoire pour la Confédération paysanne 22.03.24
Mobilisée aujourd’hui même devant le Sénat et en première ligne de ce combat pour protéger le revenu paysan depuis toujours, la Confédération paysanne se félicite du rejet par le Sénat du projet de loi autorisant la ratification du CETA, l’accord de libre-échange entre l’Union européenne et le Canada. Elle restera toutefois mobilisée pour faire échouer définitivement sa ratification.
http://www.confederationpaysanne.fr/actu.php?id=14313

 Confédération paysanne : RDV à l’Elysée : Le Président de la République s’engage à travailler sur notre revendication de prix planchers 15.02.24
RDV à l’Élysée : Le Président de la République s’engage à travailler sur notre revendication de prix planchers
Une délégation du Secrétariat national de la Confédération paysanne a été reçue ce mercredi 14 février 2024 en fin d’après-midi par le Président de la République Emmanuel Macron.
Seul syndicat agricole à avoir poursuivi les mobilisations suite aux annonces gouvernementales, nous avons exposé nos revendications socle pour répondre à la colère paysanne :
 La garantie structurelle d’un revenu digne pour tous les paysans et paysannes. Cela passe par l’interdiction de l’achat de nos produits agricoles en dessous du prix de revient (= coût de production + rémunération de notre travail + notre protection sociale). Ce mécanisme de prix planchers a trouvé une écoute attentive de la part du Président de la République qui s’est engagé à y travailler.
 La sortie des accords de libre-échange, que ce soit celui avec le Mercosur, le Kenya, la Nouvelle-Zélande ou le Chili, et la remise en place d’outils de régulation des marchés agricoles à l’échelle nationale, européenne et internationale. Le cap libéral assumé par le gouvernement détruit l’emploi paysan et la vie de nos territoires ruraux. Nous dénonçons la rhétorique gouvernementale employée, évoquant une simple balance à faire entre gagnants et perdants du libre-échange. Nous avons pu défendre fermement l’importance de répondre au désarroi des éleveur·euses, apiculteurs·rices, maraîchers et arboriculteurs sacrifiés sur l’autel du libre-échange.
 Des mécanismes de répartition équitable de la valeur dans les filières alimentaires : clauses de partage de la valeur, interdiction des surmarges sur les produits de qualité dont bio...
 Des politiques publiques ambitieuses et effectives d’accompagnement des paysan.nes dans la transition agroécologique : mesures agroenvironnementales et climatiques (MAEC) dotées budgétairement et accessibles partout en France, soutien à l’agriculture biologique, partage équitable de l’eau au sein du monde agricole, soutien aux alternatives aux pesticides comme les PNPP (préparations naturelles peu préoccupantes). À l’opposé de la stratégie de recul sur le plan de la protection de la santé et de l’environnement consistant à accélérer dans le mur qui se dresse devant nous.

Sur l’accompagnement à la transition agroécologique, notre mobilisation, menée depuis plusieurs mois avec le Réseau Civam, pour un budget MAEC à la hauteur porte ses fruits. Grâce à notre pression, l’État devrait bien honorer ses engagements envers tout·e paysan·ne ayant contractualisé une mesure agroenvironnementale et climatique. Nous avons plaidé avec force pour une ouverture des MAEC système partout sur le territoire afin que tout·e paysan·ne qui le souhaite puisse avoir accès à un accompagnement durable à la transition agroécologique.
Nous poursuivrons les actions pour défendre les paysannes et paysans, leur revenu, leur santé et leur autonomie.
Face au malaise profond dans nos campagnes, nous avons aussi insisté sur l’importance de revoir la gouvernance du monde agricole, en respectant totalement le pluralisme syndical et la représentation de tou·tes les paysan·nes à tous les échelons. Pour cela, nous revendiquons ainsi une proportionnelle intégrale pour les modalités de scrutin des élections professionnelles agricoles et pour les règles de répartition des financements des syndicats agricoles représentatifs.
Enfin, l’ensemble des agriculteurs et agricultrices sur le terrain sont en droit de connaître la teneur des débats et les mesures portées auprès du gouvernement. Nous exigeons du gouvernement l’ouverture et la transparence des discussions autour des mesures de réponse à la crise agricole, jusqu’ici exclusivement négociées en secret avec seulement une partie du monde agricole et non dans son ensemble.
http://www.confederationpaysanne.fr/

 Pour la Confédération paysanne la bataille pour le revenu paysan ne fait que commencer 4.02.24
Deux blocages de la Confédération paysanne au péage de Saint-Quentin Fallavier, en Isère, et à la centrale d’achat E. Leclerc SCA Ouest à Saint-Etienne de Montluc, en Loire-Atlantique, ont dû être levés après l’intervention des forces de l’ordre au petit matin.
http://confederationpaysanne.fr/actu.php?id=14168

 Revaloriser le travail pour répondre à la crise agricole 3.02.24
Tribune co-signée par de la Confédération paysanne, la CGT, Solidaires, la FSU et le MODEF. Elle a été publiée le 1er février sur le site du journal Libération.
http://confederationpaysanne.fr/actu.php?id=14162

 Colère des agriculteurs : pour la Confédération Paysanne, la première mesure, c’est "d’instaurer une véritable rémunération du travail" 26.01.24
La Confédération Paysanne, troisième syndicat agricole en France, classée à gauche, a appelé mercredi l’ensemble de ses adhérents à se mobiliser. Cécile Muret, secrétaire générale du syndicat était sur notre plateau, jeudi 24 janvier.
https://france3-regions.francetvinfo.fr/bourgogne-franche-comte/doubs/colere-des-agriculteurs-pour-la-confederation-paysanne-la-premiere-mesure-c-est-d-instaurer-une-veritable-remuneration-du-travail-2913566.html

 La Confédération paysanne appelle à se mobiliser pour des paysannes et paysans nombreux et rémunérés ! 24.01.24
Le Comité National de la Confédération paysanne réuni aujourd’hui affirme sa pleine solidarité avec les mouvements d’agricultrices et d’agriculteurs en France. Le constat est partagé : la colère exprimée est légitime, tant le problème de la rémunération du travail paysan est profond. Il y a 25 ans, la Confédération paysanne dénonçait déjà les conséquences du libéralisme, du Larzac à Seattle.
Par contre, sur les solutions proposées, l’agriculture française tourne en rond depuis des décennies derrière la sacro-sainte « compétitivité » chère à l’agrobusiness et aux marchés mondialisés. Résultat : un plan de licenciement massif dramatique qui tue nos campagnes.
http://www.confederationpaysanne.fr/actu.php?id=14096

 Sainte-Soline : un délibéré qui piétine l’exercice du droit syndical 17.01.24
Le délibéré prononcé par le tribunal correctionnel de Niort ce matin est inacceptable. Suivant quasiment à la lettre les réquisitions du procureur, le président du tribunal a fait preuve de déni climatique en refusant de prendre en compte l’état de nécessité, alors même que la justice nous a plusieurs fois donné raison sur le fond.

Tous les responsables syndicaux poursuis ont été reconnus coupables d’organisation d’une manifestation interdite. C’est une décision choquante car l’organisation de manifestations est un droit pour les syndicats et les organisations. Elle l’est aussi car des militants ne doivent pas être tenus personnellement responsables pour une manifestation organisée par le syndicat dont ils sont les porte-paroles.

Certaines peines ont été assorties d’une interdiction du territoire des Deux-Sèvres pendant 3 ans, ce qui constitue une grave entrave à la liberté fondamentale de circuler et d’agir syndicalement. Les trois confédérés condamnés, qui ont dix jours pour faire appel, souhaitent se donner le temps de la réflexion avec leurs instances nationales (pour engager un éventuel appel).
Nous sommes solidaires de nos camarades de Bassines non Merci et des Soulèvements de la Terre qui se voient infliger des peines de prison avec sursis parce qu’ils luttent pour la défense de l’eau. La violence de ce jugement s’inscrit dans la continuité des violences subies à Sainte-Soline.
Cette décision de justice condamne aussi toutes les paysannes et paysans victimes de l’accaparement et de la privatisation de l’eau au profit de quelques-uns. L’eau doit être gardée dans les sols et non pompée par une minorité pour le modèle agro-industriel.
Ces condamnations n’ont qu’un objectif : étouffer la mobilisation paysanne et citoyenne contre les méga-bassines. Comme nous l’avons tous dit ce matin devant le tribunal de Niort, la lutte continue. Nous restons déterminés à œuvrer pour la préservation et le partage de l’eau car les paysannes et paysans ont besoin de ce changement.

 Laurence Marandola, une éleveuse de lamas à la tête de la Confédération paysanne, Reporterre, mai 2023

http://www.confederationpaysanne.fr/index.php3

Par Confédération paysanne

Le vendredi 22 mars 2024

Mis à jour le 22 mars 2024