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Ariège : Non à la réouverture de la mine de Salau

Agir contre l’Épuisement des Ressources & les Ravages de l’extractivisme

13 octobre 2018 Non à la réouverture de la mine de SALAU (Ariège) : Nouvelle victoire !

Communiqué de presse
Mine de Salau
Nouvelle victoire !
La Préfète de l’Ariège avait, dans son arrêté du 14 septembre 2018, autorisé la société Variscan Mines SAS à effectuer des travaux de « mise en sécurité » dans l’ancienne mine de Salau. Le tribunal administratif de Toulouse vient d’ordonner la suspension de l’arrêté préfectoral.
La commune de Couflens et l’association Henri Pézerat sont intervenus auprès du tribunal administratif de Toulouse, en référé, en attendant un jugement sur le fond, pour suspendre l’exécution de l’arrêté de Mme la Préfète de l’Ariège en date du 14 septembre 2018. L’audience a eu lieu le 3 octobre 2018.
Les arguments évoqués pour demander la suspension de cet acte étaient :
 La non prise en compte des risques, liés à l’amiante et au radon, pour les travailleurs.
 L’urgence à suspendre cet arrêté qui est illégal au regard des risques pour les travailleurs.

Dans sa défense, la Préfecture n’a pas contesté les risques pour les travailleurs, les tiers et l’environnement. Le juge administratif a considéré qu’il y avait urgence à suspendre ces travaux : « ...l’existence de risques potentiels sérieux liés à leur exécution est en elle-même suffisante, compte tenu de la gravité de ces risques pour la santé des travailleurs intervenant sur le chantier, pour révéler une situation d’urgence au sens et pour l’application des dispositions de l’article L. 521-1 du code de justice
administrative.
Par ailleurs, le dossier déposé par Variscan Mines SAS à été considéré comme incomplet : « insuffisance du dossier de déclaration déposé par la société Variscan Mines en ce qu’il ne comporte pas le document de sécurité et de santé prévu par les dispositions règlementaires ».
En conséquence, le tribunal administratif ordonne : « L’exécution de l’arrêté du 14 septembre 2018, par lequel la préfète de l’Ariège a donné acte à la société Variscan Mines, de sa déclaration d’ouverture de travaux miniers pour la réalisation des travaux de mise en sécurité de la mine dans le cadre du permis exclusif de recherches sur le territoire de la commune de Couflens, est suspendue, au plus tard jusqu’à ce qu’il soit statué au fond sur la légalité de cet arrêté ».
La Commune de Couflens et l’Association Henri Pézerat prennent acte de cette décision de justice et demande à Mme la Préfète de l’Ariège et à ses services de tout mettre en œuvre pour la faire respecter.

Couflens le 12 octobre 2018
Mairie de Couflens & Association Henri Pézerat


28 février 2018 Mine de Salau : les anciens actionnaires devront dépolluer les transformateurs

La préfecture de l’Ariège a communiqué hier les premiers éléments d’une visite de sécurité effectuée le 22 février dans la mine de Salau.

Nouvel épisode dans le feuilleton du permis d’exploration de la mine de Salau, sur la commune de Couflens. La première des cinq visites de sécurité prévues dans la mine a été réalisée le 22 février dernier par la société Variscan Mines, détentrice du permis exclusif de recherche de mines pour Salau. Des résultats partiels ont été rendus publics par la préfecture de l’Ariège, hier, et révèlent la possible présence d’un produit toxique et polluant, le PCB, aujourd’hui interdit et devant être impérativement éliminé.
L’ancien exploitant est parti sans nettoyer derrière lui

https://www.ladepeche.fr/article/2018/02/28/2750689-mine-de-salau-les-anciens-actionnaires-devront-depolluer-les-transformateurs.html


23 décembre 2017 Camouflet de l’État au sujet de l’exploration d’une mine au sud de Toulouse

Le Tribunal administratif de Toulouse a rejeté la requête de la préfecture de l’Ariège qui demandait la suspension d’un arrêté interdisant la circulation vers la mine du Salau.
https://actu.fr/occitanie/couflens_09100/camouflet-letat-sujet-lexploration-dune-mine-sud-toulouse_14587811.html


15 décembre 2017 Bras de fer entre un village et l’État concernant l’exploitation d’une mine au sud de Toulouse

C’est un peu le combat de David contre Goliath. La commune de Couflens (Ariège), un petit village au sud de Toulouse, est depuis quelque temps sous le feu des projecteurs. Depuis qu’une société – dénommée Variscan Mines – a obtenu un permis exclusif de recherches concernant l’ancienne mine de Salau.
https://actu.fr/occitanie/couflens_09100/bras-fer-entre-village-letat-concernant-lexploitation-dune-mine-sud-toulouse_14424235.html


24 novembre 2017 Les opposants bloquent l’accès à la mine de Salau

Hier matin, des opposants au projet de réouverture de la mine de Salau ont bloqué la route menant au carreau minier. Un site sur lequel des travaux sont en cours à l’initiative de Mines du Salat. Mais celle-ci n’a « aucune légitimité », disent ses adversaires.
https://www.ladepeche.fr/article/2017/11/21/2688800-les-opposants-bloquent-l-acces-a-la-mine-de-salau.html


28 juin 2017 Non à la réouverture de la mine de SALAU (Ariège) : Lettre ouverte à Monsieur Hulot, ministre d’Etat, par Annie Thébaud-Mony

Paris le 27 juin 2017

Lettre ouverte à Monsieur Hulot, ministre d’Etat

Monsieur le Ministre,

Chercheure en santé publique, je m’adresse à vous aujourd’hui au sujet d’une situation gravissime, celle du projet de réouverture d’une mine de tungstène et... d’amiante !! Oui, 20 ans après l’interdiction de l’amiante, ce projet voit le jour dans notre pays alors que la France n’en finit pas - à raison de 10 morts par jour - de voir mourir des suites de maladies liées à l’amiante, des travailleurs ou anciens travailleurs, leurs familles, ainsi que des riverains de sites ou résidents d’immeubles, contaminés par l’amiante !

La société Variscan-Mines, sans cesse en quête de nouveaux projets, a obtenu par le premier ministre Bernard Cazeneuve, un permis exclusif de recherche visant la réouverture de la mine de Salau sur la commune de Couflens en Ariège.

Dans les années 1980, avec Henri Pézerat qui fut le scientifique à qui nous devons l’interdiction de l’amiante en France, j’ai été amenée à répondre à la demande désespérée de mineurs de cette mine de Salau (alors appelée mine d’Anglade) atteints d’asbestose et de cancers. Directeur de recherche au CNRS, spécialiste de la toxicochimie des fibres minérales, Henri Pézerat identifia très rapidement, après d’autres spécialistes du BRGM et de la CRAM notamment, la contamination du minerai de tungstène par deux variétés redoutablement toxiques d’amiante-amphibole : l’actinolite et la trémolite, auxquelles s’ajoutaient des poussières de silice, également pathogènes. Nous avons obtenu pour certains des mineurs gravement atteints la reconnaissance en maladie professionnelle, demandé des mesures de prévention, un suivi médical digne de ce nom, la création d’un registre des cancers de l’Ariège... Toutes nos demandes sont restées lettre morte. La mine a fermé ses portes en 1986. Les mineurs ont quitté la région et aucun bilan de cette catastrophe sanitaire n’a alors été établi.

Dans cette magnifique région pyrénéenne, à quelques kilomètres de l’Espagne, la vallée de Couflens s’est progressivement reconstruite avec des activités d’agropastoralisme, d’artisanat, de tourisme de randonnée, dans un cadre environnemental réorganisé, même si les traces de l’activité minière demeurent avec des résidus miniers toujours présents, contaminés par l’amiante, l’arsenic, la silice et les acides qui furent utilisés pour traiter le minerai afin d’en extraire le tungstène.

Aujourd’hui, fort des carences de la santé publique qui ont privé les travailleurs victimes des toxiques miniers de l’accès à leurs droits à réparation, les dirigeants de Variscan-mines nient les dangers identifiés il y a trente ans, disqualifient les travaux d’Henri Pézerat, les miens ainsi que ceux d’autres chercheurs en toxico-chimie et santé publique, et veulent imposer à marche forcée, le développement de l’exploration minière, au mépris des risques que cette démarche même fera courir aux travailleurs, aux habitants de la vallée, sans parler des atteintes irréversibles à leur environnement.

La mairie de Couflens et plusieurs associations tentent d’empêcher ce désastre, ont introduit des recours auprès du tribunal administratif et luttent – à armes inégales – contre un industriel prêt à tout pour arriver à ses fins, soit disant au nom de l’emploi. Il est insensé d’imaginer qu’en France en 2017, refusant de tirer les leçons d’une des plus grandes catastrophes sanitaires qui a frappé la France aux 20e et 21e siècles, les pouvoirs publics se laissent séduire par des emplois qui tuent.

Une soi-disant expertise sanitaire serait le moyen de départager les partisans et adversaires de ce projet, comme s’il était possible de réduire en duel « pour » ou « contre », les enjeux en présence : d’un côté, la vie et la santé de la population de Couflens Salau et des futurs travailleurs de cette mine, de l’autre, les profits des responsables du projet. Une CLICS et un groupe technique avaient été mis en place par Madame la Préfète de l’Ariège. Hier, se tenait une réunion du groupe technique au cours de laquelle les « experts » de Variscan Mine nous ont systématiquement coupé la parole, refusant toute écoute et tout dialogue avec les experts appelés par la Mairie et les associations, à propos de ce que nous avion à dire à partir de travaux scientifiques reconnus en santé publique et toxcochimie. C’est la raison qui me fait aujourd’hui démissionner de la CLICS et du groupe technique. Je ne peux d’aucune manière continuer par ma présence dans ces instances apporter une caution à ce projet mortifère.

Peut-être vous souvenez-vous qu’en 2012, j’ai refusé la légion d’honneur que Madame Cécile Duflot, alors ministre, souhaitait me décerner (http://www.asso-henri-pezerat.org/annie-thebaud-mony-explique-son-refus-de-la-legion-dhonneur/). J’ai refusé pour les raisons qui m’amènent aujourd’hui à vous adresser cette lettre ouverte, car le péril est grand. Il y a urgence. En tant que chercheure en santé publique, je travaille depuis plus de trente ans à la production de connaissances sur les atteintes à la santé par les risques du travail. Ces connaissances sont méprisées, niées, parce que les atteintes touchent les ouvriers, parce qu’il apparaît légitime – aux yeux des dirigeants d’entreprise et des pouvoirs publics - que les travailleurs perdent leur vie à la gagner. C’est la raison pour laquelle j’ai refusé la légion d’honneur. C’est la raison qui me fait vous écrire en vous demande instament d’intervenir pour mettre un point d’arrêt à cette démarche délibérée de mise en danger de la vie d’autrui.

Alors que tant de sites miniers, dits orphelins depuis leur abandon par les exploitants, exigeraient une politique active de réhabilitation et de mise en sécurité des riverains, l’exploration puis l’exploitation d’une mine - dont les risques de contamination par l’amiante, l’arsenic et la silice sont avérés - dans une vallée habitée, constituent un acte de violence extrêmement grave contre ceux qui y vivent.

En vous remerciant de l’attention que vous voudrez bien porter à ma démarche, je me tiens à votre disposition pour vous donner de plus amples explications et vous prie de recevoir, Monsieur le Ministre, l’expression de ma haute considération

Annie Thébaud-Mony


24 mai 2017 En Ariège, le projet de mine de Salau conduit à un paradis fiscal

La société Variscan mines a obtenu un permis de recherche exclusif pour extraire du tungstène du sous-sol du hameau de Salau, en Ariège. Le projet inquiète à cause de la présence d’amiante et interroge car le financeur de l’opération, Juniper Capital Partners, est une société de capital-risque basée dans un paradis fiscal.
https://reporterre.net/En-Ariege-le-projet-de-mine-de-Salau-conduit-a-un-paradis-fiscal


8 avril 2017 Risque de pollution, amiante... L’exploration d’une mine suscite l’inquiétude, au sud de Toulouse

Un arrêté accordant un permis de recherches sur l’ancienne mine de Salau, près de Toulouse, vient d’être publié au Journal Officiel. Pourquoi l’autorisation fait-elle polémique ?
http://actu.cotetoulouse.fr/risque-pollution-amiante-exploration-mine-salau-coufflens-toulouse_62350/


21 octobre 2016 Exclusif : l’État accorde un permis pour la mine de tungstèn

La société Variscan Mines qui avait déposé en décembre 2014 un permis d’exploration reçoit aujourd’hui le feu vert de l’état. Le ministre de l’Industrie explique à La Dépêche les raisons de cet accord.C’est un débat passionnel qui est relancé aujourd’hui dans la vallée du Haut-Couserans en Ariège. L’état, par la signature du ministre de l’Industrie, Christophe Sirugue, accorde aujourd’hui un permis d’exploration pour la mine de tungstène de Couflens. Celle-ci avait été fermée en 1986 faute de rentabilité. Ce permis valable cinq ans a pour objectif de permettre à son détenteur, la société...
http://www.ladepeche.fr/article/2016/10/21/2443783-exclusif-etat-accorde-permis-mine-tungstene.html


23 août 2016 Bilan de la cyberaction : Non à la réouverture de la mine de SALAU (Ariège)

Une demande de permis exclusif de recherche à Salau (sur la commune de Couflens-09140) pour le tungstène et l’or, déposée par la société Variscan Mines, est actuellement à l’étude par les services de l’État. La présence avérée d’amiante (amphibole essentiellement de type actinolite) est à elle seule un motif sanitaire incontournable de ne plus toucher à cette montagne.
http://www.cyberacteurs.org/archives/bilan.php?id=1005


6 août 2016 Près de Toulouse, un village ariégeois s’oppose au projet de réouverture de la mine de Salau

Le gouvernement doit se prononcer d’ici la fin de l’été 2016 sur le projet de réouverture de la mine de Salau, dans l’Ariège. On vous dit pourquoi le maire s’y oppose.
http://actu.cotetoulouse.fr/pres-toulouse-village-ariegeois-oppose-projet-reouverture-mine-salau_42316/


25 juin 2016 Pyrénées : la résurrection possible d’une mine de tungstène crée la polémique

Le projet de réouverture d’une mine de tungstène, fermée il y a 30 ans, fait l’objet d’un vif débat dans une vallée des Pyrénées, les uns y voyant une opportunité économique quand d’autres s’alarment d’un danger pour l’environnement et l’avenir de la région.
http://www.lepoint.fr/societe/pyrenees-la-resurrection-possible-d-une-mine-de-tungstene-cree-la-polemique-19-06-2016-2047956_23.php


18 avril 2016 Consultation publique sur la demande de permis exclusif de recherches de mines dit « Permis Couflens »

Il s’agit de soutenir nos amis d’Arièges (09), département d’où est originaire M.Bonnemaison et dont la société Variscan Mines demande un 8ème Permis Exclusifs de Recherches de mines dit “permis de Couflents”. Les opposants à ce projet ont fort à faire puisqu’un puissant collectif pro-minier- le seul existant sur le territoire national – semble bénéficier de la bénédiction des services de l’état et d’un appui sans faille de Variscan Mines.
http://alternatives-projetsminiers.org/consultation-publique-sur-la-demande-de-permis-exclusif-de-recherches-de-mines-dit-permis-couflens/


23 janvier 2016 Contrecoup de Salau (Ariège)


17 décembre 2015 Amiante : une mine pyrénéenne fait polémique

Encore une mine qui aiguise les appétits : dans l’Ariège, celle de Salau, qui a produit du tungstène de 1971 à 1986, fait l’objet d’une demande de permis d’exploration. Or selon la chercheure Annie Thébaud-Mony, elle renferme de l’amiante, et aurait rendu malades plusieurs travailleurs. Ce que conteste la société à l’origine de la demande.

http://www.journaldelenvironnement.net/article/amiante-une-mine-pyreneenne-fait-polemique,65289?xtor=EPR-9


28 novembre 2015 Non à la réouverture de la mine de SALAU (Ariège)

Nous vous demandons le retrait définitif du permis exclusif de recherche soumis par la société Variscan mines, et de sauver l’avenir de la Commune de Couflens et de la vallée du Haut-Salat.

P E T I T I O N
CONTRE TOUTE EXPLOITATION MINIERE A SALAU :
NON AU PERMIS EXCLUSIF DE RECHERCHE
(Vallée du Haut-Salat - commune de COUFLENS - ARIEGE)

Une demande de permis exclusif de recherche à Salau (sur la commune de Couflens) pour le tungstène et l’or,
déposée par la société Variscan Mines, est actuellement à l’étude par les services de l’État.

https://www.change.org/p/ministre-de-l-economie-de-l-industrie-et-du-num%C3%A9rique-nous-vous-demandons-le-retrait-d%C3%A9finitif-du-permis-exclusif-de-recherche-soumis-par-la-soci%C3%A9t%C3%A9-variscan-mines-et-de-sauver-l-avenir-de-la-commune-de-couflens-et-de-la-vall%C3%A9e-du-haut-salat

Attention NDLR : Si nous soutenons cette pétition, nous attirons votre attention sur la question du site qui en est le support. Voir nos articles Pétitions citoyennes sur internet : questions entre sites marchands et sites citoyens et Quelles pétitions signer sur internet ?. Lire aussi : Pétitions par mail : signer ou ne pas signer ? et Pétitions citoyennes sur internet : et si on relocalisait ?
(Note de la Rédaction de Yonne Lautre)


19 octobre 2015 En Ariège, un projet minier suscite l’opposition de la population

Une société australienne de prospection minière s’intéresse de près à l’ancien gisement de tungstène - contenant de l’amiante - du hameau ariégeois de Salau, dans les Pyrénées. Si l’opposition des habitants au projet est manifeste, certains hésitent devant les arguments économiques avancés par les prospecteurs.

http://www.reporterre.net/En-Ariege-un-projet-minier-suscite-l-opposition-de-la-population


9 août 2015 Non à la réouverture de la mine de SALAU (Ariège)

Une demande de permis exclusif de recherche à Salau (sur la commune de Couflens-09140) pour le tungstène et l’or, déposée par la société Variscan Mines, est actuellement à l’étude par les services de l’État. La présence avérée d’amiante (amphibole essentiellement de type actinolite) est à elle seule un motif sanitaire incontournable de ne plus toucher à cette montagne.

http://www.cyberacteurs.org/cyberactions/reouverture-mine-salau-ariege-992.html


30 juillet 2019

Par Rédaction Yonne Lautre

Le mardi 30 juillet 2019

Mis à jour le 4 juillet 2023