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Le Traité sur les semences va-t-il devenir un outil de biopiraterie ?
Yonne Lautre
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Le Traité sur les semences va-t-il devenir un outil de biopiraterie ?6 octobre 2015, par Yonne Lautre
Communiqué de presse de la Via Campesina
(Rome, 5 Octobre, 2015) La Via Campesina accompagnée d’autres mouvements sociaux est venue à Rome pour alerter l’organe directeur du Traité international sur les ressources phytogénétiques pour l’alimentation et l’agriculture (ITPGRFA), réuni du 5-9 octobre, sur les menaces que représentent les nouveaux brevets sur les semences natives. Le Traité est le seul accord international qui reconnaît clairement les droits des agriculteurs à conserver, utiliser, échanger et vendre leurs semences. Mais si les États Membres du Traité ont la responsabilité de la réalisation de ces droits, rien à ce jour n’ a été fait en ce sens. Jusqu’à présent, le Traité n’a pas été en mesure de réaliser le partage des avantages promis. L’industrie a utilisé nos semences pour réaliser ses propres sélections mais n’a jamais rien payé. Au contraire, plus de 10 ans après son entrée en vigueur, nous avons vu un changement vers les brevets sur les gènes de nos semences natives, transformant ainsi le Traité en un outil de la biopiraterie au service de l’industrie.
C’est pourquoi LVC a décidé de partager avec l’Organe Directeur du Traité ses préoccupations via la déclaration signée par de nombreux réseaux de semences paysannes du monde entier.