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Air France voudrait multiplier le salaire de son PDG… par quatre
Yonne Lautre
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Pour Air France, un plan d’aide peu écolo et non contraignant28 mai 2020, par Yonne Lautre
Pour faire face aux conséquences économiques de la pandémie de Covid-19, le gouvernement va accorder 7 milliards d’euros d’aides à Air France. En échange, la compagnie est censée devenir « plus respectueuse de la planète ». Mais les conditions environnementales posées ne sont ni ambitieuses ni contraignantes.
https://reporterre.net/Pour-Air-France-un-plan-d-aide-peu-ecolo-et-non-contraignant -
Air France voudrait multiplier le salaire de son PDG… par quatre18 juillet 2018, par Yonne Lautre
Le nouveau PDG d’Air France devrait avoir un salaire bien plus important que son prédécesseur démissionnaire, Jean-Marc Janaillac. Pour attirer des profils étrangers, les dirigeants de la compagnie aérienne sont prêts à augmenter la rémunération attribuée au poste.
https://www.marianne.net/economie/air-france-voudrait-multiplier-le-salaire-de-son-pdg-par-quatre -
Air France ou comment se couper les ailes30 avril 2018, par Yonne Lautre
Pour essayer de mettre un terme à la grève, la direction d’Air France a décidé de lancer une consultation auprès de ses quelques 46 700 salariés en passant outre l’intersyndicale pour résoudre ce conflit qui a déjà coûté près de 300 millions d’euros à l’entreprise.
Sans attendre les résultats de cette consultation qui devrait s’achever le 4 mai 2018, les trois syndicats de pilotes (SNPL, SPAF et Alter) appellent à quatre jours supplémentaires de grève les 3, 4, 7 et 8 mai ; des dates bien choisie naturellement. D’ores et déjà, même en cas de résultat positif pour la direction de ce référendum, les syndicats ont déclaré que « cela ne nous empêchera pas de continuer la grève » (Karine Monségu, Co secrétaire générale de la CGT Air France).
https://theconversation.com/air-france-ou-comment-se-couper-les-ailes-95758
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Air France : les compagnies aériennes ne sont pas immortelles12 mai 2017, par Yonne Lautre
Quand on est un pilote d’Air France, une compagnie prestigieuse qui porte les couleurs de la République française et qui a fait voler le Concorde, on peut se croire insubmersible et penser que tout continuera comme avant et qu’in fine l’Etat sera toujours là pour faire face aux petits problèmes comptables d’équilibre d’un compte d’exploitation.
Fondée en 1933, née de la fusion de quatre compagnies aériennes : Air Orient, Air Union, CIDNA, et des lignes Fairman) et du rachat de la célèbre Aérospatiale (en dépôt de bilan à l’époque), Air France devient propriété de l’État français. En 1954 Air Inter est fondée avec comme principaux actionnaires Air France, la SNCF, et la Caisse des dépôts et consignations.
http://theconversation.com/air-france-les-compagnies-aeriennes-ne-sont-pas-immortelles-77446
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Air France : les hausses de rémunérations des dirigeants ne passent pas28 février 2017, par Yonne Lautre
Une lettre ouverte contre la grève ! Franck Terner, nouveau directeur général d’Air France, a adressé un courrier à tous les salariés de la compagnie aérienne. Une missive pour s’expliquer sur la très forte augmentation des rémunérations des quatorze membres du comité exécutif de la compagnie. Une augmentation qui passe mal. Très mal auprès des salariés ! Le 24 février, la CGT Air France a révélé que quatorze « hauts dirigeants » de la compagnie aérienne allaient empocher une augmentation de 67 % de leur rémunération. Selon le syndicat, qui a sorti sa calculatrice, ces quatorze chanceux vont se partager un pactole de 5 millions d’euros, soit 357 143 euros chacun.
En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/economie/article/2017/02/28/air-france-les-hausses-de-remunerations-des-dirigeants-ne-passent-pas_5086773_3234.html -
Procès Air France : les accusés assimilés à des « hordes sauvages »29 septembre 2016, par Yonne Lautre
Une « horde » de « casseurs », des « voyous », des « gros bras hyperprotéinés »... Les adjectifs n’ont pas manqué au procureur Philippe Bourion pour qualifier la CGT, ce 27 septembre, lors de son réquisitoire qui a clos deux jours d’audience dans l’affaire des « chemises arrachées » d’Air France. Après deux reports, le procès a enfin pu se tenir au tribunal correctionnel de Bobigny.
http://www.bastamag.net/Proces-Air-France-les-accuses-assimiles-a-des-hordes-sauvages -
Air France-KLM : +65% pour la rémunération du PDG en 201521 avril 2016, par Yonne Lautre
Grâce une part variable indexée sur les résultats financiers, Alexandre de Juniac, le PDG du groupe Air France-KLM a vu sa rémunération passée à 1,062 million d’euros, en hausse de 65% pour l’année 2015.
http://www.lerevenu.com/bourse/valeurs-en-vue/air-france-klm-65-pour-la-remuneration-du-pdg-en-2015
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Ils racontent le crash social d’Air France2 décembre 2015, par Yonne Lautre
Les milliers de suppressions de postes du plan « Transform 2015 » ont sérieusement dégradé les conditions de travail des salariés d’Air France. Chez les agents d’escale, la pression pousse de nombreux salariés à bout. Reportage à l’aéroport d’Orly.
http://www.humanite.fr/revelations-ils-racontent-le-crash-social-dair-france-591527
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Air France veut faire un exemple. Quatre salariés licenciés et une procédure engagée contre un élu du personnel13 novembre 2015, par Yonne Lautre
La direction d’Air France a annoncé quatre licenciements pour faute lourde, une procédure de licenciement contre un représentant du personnel et onze mise à pieds, suite aux incidents qui ont émaillé le Comité d’entreprise du 5 octobre, où elle a annoncé plusieurs milliers de suppressions d’emplois. L’intersyndicale d’Air France a appelé à manifester contre ces sanctions le 19 novembre,
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] Rassemblement à l’initiative des syndicats d’Air France jeudi 22 octobre place Edouard Herriot à Paris (M° Assemblée Nationale).21 octobre 2015, par Yonne Lautre
jeudi 22 octobre 2015 à 13h - place Edouard Herriot à Paris (M° Assemblée Nationale).
Rassemblement des salariés d’Air France
Communiqué de presse intersyndical Air France (Voir aussi communiqué ci-joint)http://paris.demosphere.eu/rv/42458
Douze Organisations Professionnelles d’Air France réunies ce jour en intersyndicale dénoncent les méthodes d’interpellations de salariés Air France suite aux événements survenus lors du CCE du 5 octobre 2015.
Parce que les conditions de l’arrestation de ces salariés, présumés innocents, apparaissent plus proches de celles employées pour interpeller de potentiels terroristes que des salariés désespérés, victimes eux aussi de la violence sociale dans laquelle ils sont plongés,
Parce que le dialogue social est primordial,
Parce que les organisations syndicales sont les seules à pouvoir transformer la violence sociale des projets de la direction d’Air France en négociation,
Parce que la médiatisation à outrance et l’acharnement judiciaire ne sont pas favorables au retour de la sérénité et du dialogue social dans l’entreprise,Nos organisations syndicales demandent la levée des poursuites et des procédures disciplinaires engagées contre tous les salariés.
Parce qu’Air France, ce fleuron de l’industrie française, est aujourd’hui en crise par manque de vision stratégique cohérente de ses dirigeants,
Parce que notre entreprise est victime du manque de soutien de son premier actionnaire, l’Etat, pourtant « propriétaire moral » d’Air France,
Parce que l’Etat régulateur défavorise l’environnement économique dans lequel notre compagnie est plongée et arbitre souvent au profit de nos concurrents,
Parce que les licenciements envisagés par la direction d’Air France, dans un contexte de croissance du transport aérien, constituent une faute majeure.
Parce qu’un avenir ambitieux pour Air France est possible,Nous appelons à la mobilisation l’ensemble des salariés, le 22 octobre prochain, afin d’exiger un autre avenir pour Air France.
Lien : http://paris.demosphere.eu/rv/42458
Source : http://cgt.fr/Air-France.html
Source : http://www.cgtparis.fr/Soutien-aux-salaries-d-Air-France
Source : http://solidaires.org/Solidarite-avec-les-salarie-es-d-Air-France-rassemblements-le-22-octobre -
Air France : Il y a tout de même eu mort de chemise. Ou une hantise secrète18 octobre 2015, par Yonne Lautre
Souvenez-vous ! Il y avait eu en 2008, les « patrons voyous ». Qui proférait cette insulte ? Nicolas Sarkozy, dans un discours à Toulon, surnommé par ses thuriféraires Le Discours de Toulon, un peu façon Appel du 18 Juin à Londres, un discours au lendemain de l’effondrement de Lehman’s Brothers, la grande banque américaine, et du début de la crise des subprimes qui allait s’étendre au monde entier.
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Ce que dévoile la chemise déchirée du DRH d’Air France12 octobre 2015, par Yonne Lautre
Fondation Copernic
http://www.fondation-copernic.org/QUAND LES CHEMISES TOMBENT, LES MASQUES AUSSI
Les salariés d’Air France qui ont arraché la chemise de deux cadres dirigeants ont dévoilé bien plus que leurs torses. Ils ont ce faisant contribué à mettre en lumière la tragédie des plans sociaux qui s’imposent aux salariés. Ils ont aussi divulgué la mascarade du « dialogue social » entre « partenaires sociaux ». Quelques semaines après le vote de la loi Rebsamen sur le dialogue social et les annonces du rapport Combrexelle qui va donner lieu à une nouvelle loi début 2016, le conflit à Air France tombe bien mal pour le gouvernement.
D’une chemise, l’autre
L’acharnement politique et médiatique contre les syndicalistes et les salariés d’Air France s’explique en partie par les millions de dépenses publicitaires, dont la compagnie arrose les grands médias du pays. Il est également dû à la gêne de l’État quant aux choix très contestables qu’il fait pour maximiser les remontées de dividendes et dont il n’a pas intérêt à tenir la population informée. De fait, la part minoritaire de l’État dans Air France (300 millions d’euros) ne pèse pas grand-chose face à son rôle d’actionnaire majoritaire d’ADP (Aéroport de Paris) dont il détient 5 milliards d’euros du capital. Pour augmenter les profits des aéroports et donc les remontées de dividendes, l’État favorise en effet activement les concurrents d’Air France, quelles que soient leurs pratiques et l’origine de leur financement. Il multiplie notamment les autorisations de décollage et d’atterrissage pour la compagnie Qatar Airways. Il y a quelques mois François Hollande a même été jusqu’à décorer la chemise du patron de Qatar Airways, Akbar al-Baker, de la médaille d’officier de la légion d’honneur. Et ce sont les salariés d’Air France qui payent le prix de ces choix. Quant aux 66 millions d’euros de CICE (Crédit impôt compétitivité emploi), que les contribuables français ont, bien malgré eux, versés à Air France en 2014, ils n’ont, force est de le constater, aucunement été utilisés pour l’emploi.
Vous avez dit « dialogue social » ?
Pourtant, là n’est pas la principale explication de l’acharnement médiatique et politique contre les syndicats et les salariés d’Air France. Ce que n’a pu supporter le pouvoir en place, c’est que soudain, ce lundi 5 octobre, comme l’a à juste titre relevé Jean-Luc Mélenchon, la question sociale est revenue sur le devant de la scène. Avec cette question, le patronat, et le gouvernement qui défend à la lettre ses intérêts, espéraient bien en avoir fini pour de bon. Depuis des années, un rouleau compresseur idéologique assène à la population l’idée qu’employeurs et salariés auraient des intérêts communs, qu’ils pourraient paisiblement s’asseoir autour d’une table, et déterminer ensemble les meilleurs choix pour tous, aboutissant à des accords « gagnant-gagnant » débouchant le plus souvent sur la destruction de l’emploi et du droit du travail, la baisse des salaires, la précarisation généralisée.
C’est ce qu’ils appellent la « démocratie sociale ». Curieuse « démocratie » que celle où le patron (et donc l’actionnaire qui lui donne les ordres) a droit de veto sur l’ensemble des revendications des salariés. Étranges « partenaires sociaux », dont l’un risque tous les jours le licenciement décidé par l’autre. Étonnant « dialogue social », dans lequel les propositions rejetées par les représentants des salariés sont mises en œuvre malgré tout. Elles seront même au-dessus du code du travail et s’imposeront à lui ; c’est en tout cas la volonté du rapport Combrexelle (que je dénonce avec des confrères dans un ouvrage à paraitre fin octobre aux éditions Syllepse -1- ). La fable du « dialogue social » s’est développée et répandue à grand renfort d’études et de rapports (Terra Nova, Institut Montaigne, etc.) rédigés par des « experts » qui n’ont jamais mis les pieds dans une entreprise et qui, par ignorance, par bêtise et, le plus souvent, par volonté idéologique, nient en bloc le rapport de classe au fondement de la relation actionnaires/ salariés.
Cette mascarade se renforce par les humiliations médiatiques à répétition contre les syndicalistes qui organisent des grèves et démontrent ainsi que le dialogue dans l’entreprise n’existe pas réellement, mais qu’il y a au contraire une confrontation d’intérêts divergents. De Jean-Marie Cavada dans les années 1990 à David Pujadas aujourd’hui, le procédé est toujours le même : ridiculiser et culpabiliser les syndicalistes ; ne jamais remettre en cause les agissements ni la représentativité du Medef ; ne jamais s’étonner que les négociations nationales interprofessionnelles se déroulent dans les locaux du Medef, à partir de textes rédigés par le Medef, et validés dans des réunions bilatérales avec le gouvernement, alors même que ce syndicat patronal ne représente qu’une part infime des entreprises françaises.
Si Manuel Valls a parlé « d’agissements de voyous », de « violence inqualifiable et inadmissible dans notre société », et exigé « des sanctions lourdes à l’égard de ceux qui se sont livrés à de tels actes », ce n’est pas seulement à cause de son habituel mépris des salariés, c’est aussi qu’il ne supporte pas que sa mise en scène si adroitement montée puisse s’effondrer. Soudain, les médias sont obligés de laisser apercevoir que derrière l’ambiance tamisée des négociations lors desquelles les délégués syndicaux font de leur mieux (malgré de maigres moyens, encore dégradés par les dernières réformes) pour limiter la casse, il y a des millions de salariés qui n’en peuvent plus et n’ont pas conscience de la force qu’ils constituent.
Un moment utile
Grâce aux salariés d’Air France, nous avons vu des syndicalistes et des élus d’un CCE (Comité central d’entreprise) à la télévision. Nous avons aperçu des syndicalistes dans leur confrontation avec leur direction, pour essayer de sauver des emplois. Nous avons aperçu, un instant, les salariés être plus forts que les patrons, car plus nombreux. Bien sûr, ça n’est qu’un moment, seulement quelques images, qui n’empêcheront nullement la direction d’Air France d’aller au bout de ses nuisibles intentions. Et pourtant c’est utile. Car l’unique possibilité, un jour, de renverser l’ordre capitaliste des choses, c’est que les salariés prennent, par leurs actes, conscience de leur force collective. Tout au long du 20ème siècle, le socialisme parlementaire n’a rien détruit du système qu’il prétendait briser de l’intérieur. Il l’a au contraire favorisé, développé, sécurisé. Les prédictions de Jaurès ne se sont jamais réalisées, les socialistes n’ont jamais permis aux classes populaires d’investir le pouvoir. La social-démocratie n’a jamais transposé sur le terrain politique le combat de classe qui se joue dans l’entreprise. Elle a, au contraire, effectué le mouvement inverse, et transcrit dans l’entreprise les évolutions de la démocratie politique. A peine arrivé au pouvoir au début des années 1980, le Parti socialiste s’est rallié aux idées libérales et a, dans le même mouvement, commencé à considérer que les intérêts des employeurs et des salariés étaient communs. Alors que la négociation collective avait parfois permis d’obtenir des acquis sociaux qui pouvaient se généraliser (par exemple la troisième semaine de congés payés suite à l’accord Renault de 1955), on inverse peu à peu son rôle et elle devient aujourd’hui un outil puissant de réduction des droits. Seuls les salariés peuvent renverser cette donne, en se considérant non pas seulement comme des consommateurs, mais comme des producteurs. Si les salariés s’arrêtent de travailler, le profit disparait et le monde capitaliste s’arrête de tourner. Comme le disait Jules Cazelle, président de la commission de grève des menuisiers en 1879 : « les patrons s’inclineront devant nous, car nous sommes les producteurs et quand les bras ne se mettent pas au travail, le capital tombe » -2-.
L’air de rien
De nombreux salariés, derrière leur téléviseur, ont esquissé de larges sourires en voyant ces deux dirigeants d’Air France ramenés à ce qu’ils sont. De pauvres types. De riches bourgeois n’ayant pas une once de dignité, capables même de défendre le travail des enfants et de louer l’emprisonnement des syndicalistes de Qatar Airways -3-. Des gens capables de briser des vies, des familles entières, l’air de rien, en passant, sans aucune conscience. Bref, ceux que Sartre appelait des salauds, ceux qui croient ne pas choisir, ne pas avoir le choix, alors qu’ils sont pleinement responsables de leurs actes. Oui, voir cette direction soudain humiliée, ça donne de l’espoir. Pas grand-chose ; une petite étincelle. Dans la période, c’est déjà beaucoup. Alors merci aux salariés d’Air France.
Guillaume Etiévant
- 1- Le code du travail en sursis ? Note de la Fondation Copernic, Emmanuel Dockès, Josépha Dirringer, Guillaume Etiévant, Patrick Le Moal, Marc Mangenot, éditions Syllepse, 2015.
- 2- Cité dans l’excellent recueil de textes Déposséder les possédants, La grève générale aux « temps héroïques » du syndicalisme révolutionnaire (1895-1906), éditions Agone, 2008.
- 3- Voir l’enquête de Mediapart : http://www.mediapart.fr/journal/france/160315/le-pdg-dair-france-divague-sur-les-acquis-sociaux
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Valérie Barca : « Le plan d’Air France ne peut pas régler ses problèmes structurels »11 octobre 2015, par Yonne Lautre
Après l’annonce choquante et mouvementée d’un plan de suppression de 2.900 emplois à Air France, les négociations semblent se rouvrir. Pour Valérie Barca, économiste et spécialiste du transport aérien, la compagnie est menacée d’une spirale du déclin.
http://www.regards.fr/web/article/valerie-barca-le-plan-d-air-france
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Les tribunaux diront bientôt aux prolos d’Air France le prix faramineux d’une chemise de DRH10 octobre 2015, par Yonne Lautre
L’enquête sur les incidents à Air France, lundi, à Roissy, avance. Selon une information du Parisien. 26 salariés ont déjà été identifiés ou sont en cours d’identification.
Pourquoi limiter à 26 ? A 26 lampistes.
Selon un sondage exclusif ELABE BFM-TV (Chaîne qui a condamné en boucle les salariés d’Air France), les Français se déclarent à 75% « choqués » par les scènes de violence qui ont éclaté à la suite du CCE d’Air France.
Parmi eux, les gens de la droite, du PS, tous les PDG, tous les DRH, les gros actionnaires et les gogos chauffés par les médias et par le gouvernement.
Reste un quart qui n’est pas choqué.Un autre sondage donne plus de 33 % des Français qui ne sont pas choqués (Ils n’ont pas la télé ?).
Que ceux-là votent à gauche pour les régionales et ça ira.
On attend le sondage de BFM-TV sur le salaire 2014 du PDG d’Air-France-KLM, M. de Juniac : 600 000 euros de rémunération fixe, plus 45 000 euros de salaire variable.
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Air France : derrière la violence physique, une employée face à la violence sociale7 octobre 2015, par Yonne Lautre
Une vidéo tournée dans la salle des négociations, et postée sur Facebook, montre une employée en plein désarroi, qui tente de dialoguer avec quelques dirigeants présents lors du CCE lundi. Sans succès.
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