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Les trains du quotidien, la priorité
Yonne Lautre
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Trains Intercités : la Cour des comptes se trompe d’objectifs13 février 2019, par Yonne Lautre
La Cour des comptes recommande à l’Etat de se désengager de la gestion des 8 lignes Intercités dont il conservera la gestion après 2020 : exploitation purement commerciale, non subventionnée, des 3 lignes de jour Paris-Toulouse/Clermont, Bordeaux-Marseille et des 2 lignes de nuit Paris-Briançon, Paris-Rodez/Latour-de-Carol/Cerbère, et transfert aux Régions des autres lignes de jour Nantes-Lyon, Nantes-Bordeaux, Toulouse-Hendaye.
Une segmentation artificielle et dangereuse
Les voyageurs ont besoin d’un réseau maillé et pérenne de lignes Intercités radiales et transversales, de jour et de nuit, complémentaires des lignes TGV et permettant des déplacements moins coûteux, et non d’un ensemble très réduit de lignes indépendantes. L’Etat doit donner une vision d’ensemble des services nationaux comme le prévoient les lois ferroviaires de 2014 et 2017.
Une analyse purement financière
La Cour des comptes présente une analyse purement financière et ne répond pas aux attentes du public. Elle reconnaît les efforts d’investissement de l’Etat (voies, matériel) mais admet comme une fatalité la faiblesse des moyens que l’Etat consacre aux Intercités et évacue les responsabilités de la SNCF :
- les infrastructures sont encore dans un état médiocre, en particulier la ligne Nantes-Bordeaux, ce qui explique en partie la lenteur des trains et l’importance des retards (qui concernent 15 % des trains) ;
- les coûts de production de la SNCF sont prohibitifs et augmentent bien plus vite que l’inflation ;
- ses méthodes d’exploitation sont gravement déficientes (horaires inadaptés, fréquences trop faibles sur Nantes-Lyon et Nantes-Bordeaux par rapport aux recommandations de la commission Duron, correspondances difficiles, tarifs trop élevés) ; le trafic observé reste très inférieur au trafic potentiel.
Une politique malthusienne à rejeter
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En Allemagne, les trains du quotidien fonctionnent très bien5 décembre 2018, par Yonne Lautre
Le rail allemand a connu des décennies de difficultés, mais renaît depuis 1994 et une grande réforme de décentralisation. Depuis, le transport ferroviaire s’est imposé comme alternative sérieuse à la voiture.
https://reporterre.net/INf-L-Allemagne-rouvre-ses-petites-lignes-de-train-et-elles-marchent-tres-bien -
Il paraît que les petites lignes de chemin de fer coûtent trop cher19 avril 2018, par Yonne Lautre
Opposer usagers et salariés des chemins de fer n’a guère de sens quand tous vivent la dégradation du service au nom d’un désengagement public que le gouvernement veut renforcer. Et que penser des proclamations sur la sauvegarde du climat quand on torpille le rail en faveur de la route ?
https://www.monde-diplomatique.fr/2018/04/DUTEURTRE/58542 -
Quand on veut tuer son train, on dit qu’il a la rage1er mars 2018, par Yonne Lautre
Le rapport Spinetta sur l’avenir du transport ferroviaire, rendu public le 15 février, a été décrit comme un document qui met les pieds dans le plat. Ses vérités dérangeantes auraient le mérite de porter sur la SNCF un regard sans tabou. En réalité, il n’en est rien. Cette analyse est bornée par une série d’a priori, véritables œillères qui l’empêchent d’envisager toutes les options possibles.
Prenons l’exemple des « petites lignes ». On apprend dans le rapport que « leur maintien, à partir des années 80, est une spécificité française« . Partant de ce constat, on pourrait examiner les enjeux. D’un côté, ces lignes sont beaucoup moins fréquentées, et coûtent donc plus cher à la collectivité que le reste du réseau. D’un autre côté, elles jouent un rôle social, économique et touristique, et constituent un atout si l’on veut développer les modes de déplacement les moins polluants. -
Trains du quotidien : les usagers témoignent15 février 2018, par Yonne Lautre
Ce jeudi 15 février, Jean-Cyril Spinetta rend son rapport au gouvernement sur l’avenir de la SNCF. Il oublie l’écologie et les voyageurs, en poussant à la fermeture des petites lignes pour privilégier le bus et la route. Reporterre résume les enjeux et rappelle le point de vue des usagers.
https://reporterre.net/Trains-du-quotidien-les-usagers-temoignent -
Bretagne, Hauts-de-France, Pays de la Loire : tant bien que mal, les régions financent le chemin de fer9 février 2018, par Yonne Lautre
Alors qu’elles n’en sont pas propriétaires, les régions sont mises à contribution pour l’entretien des voies ferroviaires. Si cela permet des réouvertures de lignes, ce système est vite limité, comme le montre les exemples des Hauts-de-France, Bretagne et Pays-de-la-Loire.
https://reporterre.net/Bretagne-Hauts-de-France-Pays-de-la-Loire-tant-bien-que-mal-les-regions -
Île-de-France, Centre-Val de Loire et Normandie : la saturation de Paris perturbe les trains des régions voisines8 février 2018, par Yonne Lautre
Délaissé jusqu’aux années 2000, le réseau francilien est vétuste malgré le nombre exceptionnel de voyageurs qu’il transporte chaque jour. Pour faire face à l’augmentation du trafic, le nombre de trains a été augmenté mais pas les voies disponibles… ce qui pénalise les régions périphériques de Normandie et de Centre-Val de Loire.
https://reporterre.net/Ile-de-France-Centre-Val-de-Loire-et-Normandie-la-saturation-de-Paris-perturbe -
Occitanie, Nouvelle-Aquitaine, Auvergne-Rhône-Alpes : les régions hésitent entre TGV et trains du quotidien7 février 2018, par Yonne Lautre
Occitanie, Nouvelle-Aquitaine et Auvergne-Rhône-Alpes ont hérité d’un réseau ferroviaire particulièrement dégradé. La politique volontariste des deux premières contraste avec la frilosité de la région de Laurent Wauquiez, qui freine la remise sur rail des portions interrégionales.
https://reporterre.net/Occitanie-Nouvelle-Aquitaine-Auvergne-Rhone-Alpes-les-regions-hesitent-entre -
Exclusif - La carte de l’état réel des trains du quotidien5 février 2018, par Yonne Lautre
Voici une carte unique : ligne par ligne, dans toutes les régions de France, elle présente l’état du chemin de fer en France, selon la qualité de son service. L’équipe de Reporterre a mené l’enquête, tronçon par tronçon, en interrogeant des dizaines d’experts et d’usagers. Bilan : ça va mal. Il est urgent de rénover « les trains du quotidien ».
https://reporterre.net/Exclusif-La-carte-de-l-etat-reel-des-trains-du-quotidien -
La mort lente des trains du quotidien dans les Alpes du Sud26 janvier 2018, par Yonne Lautre
Dans le sud des Alpes françaises, le service public ferroviaire se dégrade : manque d’entretien des voies, ligne menacée, gares fermées, trains remplacés par des bus… Des usagers, cheminots et élus se mobilisent pour changer la donne. Mais c’est la politique globale des transports qu’il faut transformer.
https://reporterre.net/La-mort-lente-des-trains-du-quotidien-dans-les-Alpes-du-sud -
Dix chiffres qui pourraient vous surprendre sur le train en France20 novembre 2017, par Yonne Lautre
L’Autorité de régulation des activités ferroviaires et routières (Arafer) a publié jeudi 16 novembre une vaste étude sur le marché français 2015-2016 du transport ferroviaire de voyageurs. La monographie renseigne avec précision sur les forces et les faiblesses du train en France à l’heure où se prépare une grande réforme des mobilités en général et de la SNCF en particulier. Voici dix chiffres – parfois inattendus – issus de ce rapport et qui disent, selon l’adage, mieux qu’un long discours les urgences et les enjeux du ferroviaire dans notre pays.
http://www.lemonde.fr/economie/article/2017/11/18/dix-chiffres-qui-pourraient-vous-surprendre-sur-le-train-en-france_5216963_3234.html -
Les trains du quotidien, la priorité15 octobre 2015, par Yonne Lautre
Le train de Die, dans la Drôme, est surnommé la « ligne de vie ». Il est le train de tous les jours de ceux qui travaillent à Crest ou à Valence. Alors que résonnent des rumeurs de sa fermeture, c’est la question du transport ferroviaire et de son prix qu’il faut reposer plutôt que de multiplier les « cars Macron » sur les routes de campagne.
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