Recevoir l’info-lettre de ce site chaque mercredi ou/et s’inscrire à nos listes d’alerte ou/et nos lettres thématiques : grande facilité à s’inscrire et se désinscrire :
https://yonnelautre.fr/spip.php?article2316
Accueil > ... > Forum 43552
Quotidien des alternatives
Accueil > ... > Forum 43552
par Véronique Gallais et Thierry Folliard
Biocontact, n°209, janvier 2011
Ce traitement sert à « décontaminer » les produits, en détruisant les micro-organismes (certains virus, bactéries, moisissures) ou insectes ; il retarde ainsi l’altération des aliments traités (mais il peut aussi en masquer l’état réel). Egalement, il en ralentit le mûrissement et inhibe leur germination. Ainsi, c’est une technologie idéale pour la conservation et le transport sur de longues distances des produits alimentaires.
Les doses d’irradiation utilisées sont très élevées, privant les aliments d’une grande partie des vitamines et nutriments qu’ils contiennent au moment de la récolte. En effet, un rayonnement ionisant constitue un stress oxydatif susceptible d’altérer les molécules les plus fragiles, celles qui ont justement la propriété d’être antioxydantes, c’est-à-dire de freiner le vieillissement cellulaire ! On perd alors tout le bénéfice apporté par la consommation de fruits frais (1), ce que les autorités de santé qualifient de similaire avec les effets d’autres traitements. En outre, l’irradiation induit la formation de produits de radiolyse ou néoformés, dont les 2-ACB (alkylcyclobutanones) dans les aliments gras, lesquels présentent des risques de cytotoxicité, mutagénèse et promotion de tumeurs. Sans parler des éventuels effets combinés avec des substances ou résidus potentiellement toxiques contenus dans les aliments concernés (phytosanitaires, nanomatériaux, OGM) ; en effet, les emballages irradiés pourraient induire un problème de migration de produits toxiques dans les aliments.
http://www.actionconsommation.org/publication/01-2011-Biocontact-Des-fruits-secs.html