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Quotidien des alternatives
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Ne pas chercher à connaître la réalité de l’éolien, c’est être d’office pro-éolien, car c’est subir la propagande de la pensée unique. J’ai déjà exposé quelques remarques et j’aimerais connaître des contradicteurs, non sur la forme déjà ressassée (nuisances sonores et visuelles, grues cendrées …), mais bien sur le fond du débat énergétique.
Je vous communique mes ultimes réflexions :
1 – l’argumentaire du participatif concerne essentiellement le financement de cette
industrie, qui n’en a vraiment pas besoin, puisqu’il s’agit de financement privé assuré
à 80% par les fonds de pension (il est bon de rappeler que ces organes financiers ne prêtent que pour des rentabilités excédant les 15%). Alors pourquoi créer ce non-besoin ?
Le lobby éolien a trouvé là un argumentaire commercial pour mieux faire passer
le message. Et puis participatif fait rassemblement peuple, l’éolien est ainsi placé sous une
couverture citoyenne a effet vaso-dilatateur. Ca glisse mieux pour adoucir les nuisances et
détourner le discours contradictoire.
2 – Nous constatons la présence de deux réunions le 29 janvier, le matin pour les élus et l’après-midi pour la population. Donc deux réunions, deux discours forcément différents. Ce qui implique que peut-être, la dite population n’a pas à entendre certains éléments. Dommage.
La démocratie se couvre de nuages.
Curieux quant même de constater que le président du Varne confirme le caractère très spéculatif de l’industrie éolienne dans les colonnes du Journal du centre du 15/01 (ce qui est vrai et de plus le super bénéfice est payé par les citoyens) ; par contre, les arguments énoncés dans votre plaquette annonce un investissement non spéculatif ? Curieux non ? l’investissement sera pourtant le même, les bénéfices identiques puisque imposés par EDF et les taxes carbone ; alors, deux poids, deux mesures ?