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Quotidien des alternatives
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L’ensemble des aides sociales, incluant « l’action sociale » (c’est-à-dire le financement de l’activité des agents publics remplissant ces missions) est chiffrée par la DREES à 69 milliards d’euros, chiffre pour 2013. De son côté, Henri Sterdyniak, expert sur ces questions depuis longtemps, indique un chiffre de 70 milliards. On est à peine au-dessus de 3 % du PIB (2.230 milliards en 2016)
Qu’en est-il de « l’assistance aux riches » ? L’ordre de grandeur est de 300 milliards d’euros par an, 4,3 fois plus que les aides sociales qui nous coûtent paraît-il « un pognon de dingue ». Voici les principaux postes.
Commençons par le plus gros morceau, la fraude et l’évasion fiscale. L’estimation la plus prudente de la seule évasion fiscale se situe entre 60 et 80 milliards par an de pertes pour les recettes publiques. Mais dans un billet de juin 2017 qui s’appuyait sur une expertise de Gérard Gourguechon, je posais la question : « Fraude et évasion fiscale en France : 200 milliards par an ? Voir aussi cet autre billet, qui soulève la question du périmètre de ce qu’on évalue, de ce qu’on retient pour qualifier la fraude et/ou l’évasion : « Évasion fiscale : 11 milliards ou 200 milliards par an de pertes pour les finances publiques en France ? ». Sur cette base, je retiens un ordre de grandeur de 150 milliards de coût annuel de l’évasion et de la fraude fiscales.
https://blogs.alternatives-economiques.fr/gadrey/2018/06/16/l-assistance-aux-riches-un-pognon-de-dingue-a-plus-de-300-milliards-par-an