L’apparente polémique autour des OGM cache un sujet éminemment trivial : l’organisation de l’irresponsabilité pénale et même civile de tous les acteurs.
Ces acteurs savent que le NK603 n’aurait jamais du être autorisé compte tenu des irrégularités de procédure et surtout des anomalies déjà apparentes dans l’étude sur les rats à 90 jours. Comment donc couvrir la responsabilité de ceux qui l’ont autorisé ? En conspuant l’étude de Gilles Eric Séralini et en oubliant que la faiblesse statistique de cette étude est moindre que celle qui a servi de base à l’autorisation... ce qu’un juge ne manquerait pas de relever. (...)