Dans ce cinglant essai, Thomas Lepeltier, collaborateur régulier de Sciences Humaines, plonge – pour ainsi dire – le couteau dans la plaie. Comment peut-on prétendre défendre la cause des animaux et ne pas être, comme lui, végétarien militant ? Pour le montrer de la manière la plus imparable qui soit, T. Lepeltier prend à revers les déclarations d’une demi-douzaine d’intellectuels et de journalistes pour en dénoncer les incohérences. En effet, si la plupart d’entre eux critiquent avec véhémence les aspects les plus cruels de l’élevage et de l’abattage industriels, tous avancent aussi de « bonnes raisons » de ne pas rejeter le carnivorisme : supériorité morale de l’être humain, consentement de l’animal, reconnaissance de la cruauté inhérente à la nature, préservation d’une tradition immémoriale, excellence de la viande, etc.
Dans ce cinglant essai, Thomas Lepeltier, collaborateur régulier de Sciences Humaines, plonge – pour ainsi dire – le couteau dans la plaie. Comment peut-on prétendre défendre la cause des animaux et ne pas être, comme lui, végétarien militant ? Pour le montrer de la manière la plus imparable qui soit, T. Lepeltier prend à revers les déclarations d’une demi-douzaine d’intellectuels et de journalistes pour en dénoncer les incohérences. En effet, si la plupart d’entre eux critiquent avec véhémence les aspects les plus cruels de l’élevage et de l’abattage industriels, tous avancent aussi de « bonnes raisons » de ne pas rejeter le carnivorisme : supériorité morale de l’être humain, consentement de l’animal, reconnaissance de la cruauté inhérente à la nature, préservation d’une tradition immémoriale, excellence de la viande, etc.
https://www.scienceshumaines.com/l-imposture-intellectuelle-des-carnivores_fr_38455.html