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Quotidien des alternatives
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L’ADEME s’est vue dotée d’un budget de 30 millions d’euros pour la mise en place de circuits courts d’approvisionnement des chaudières urbaines / collectives. Parmi les questions qui se posent concernant la ressource (et qui sont étudiées à la DRAAF de Dijon par exemple), "l’adaptation des peuplements" a attiré notre attention... la culture d’essences (souvent exotiques, souvent invasives) à croissance rapide se fera nécessairement aux dépents de la forêt ou des terres agricoles (d’élevage en ce qui concerne les chaufferies de Dijon, au vu de sa ressource de proximité, à savoir le morvan). Cette culture aura nécessairement un impact sur la qualité des sols et de l’eau, sans parler des engrais, herbicides et pesticides qui seront vite indispensables à sa pérennisation.
Question : la ressource existe t’elle pour ce projet (tenir compte des conflits d’usage, des projets de bois énergie concurrents, et surtout d’une gestion forestière qui respecte l’équilibre biologique de la forêt (indigénat, diversité, irrégularité, sénescence, sous-bois arbustif, bois morts, etc) ?
Rappel : le bois énergie était censé non pas "puiser" en forêt ni être à l’origine de cultures spécifiques mais être alimenté par les "résidus non transformables" des scieries.
Par ailleurs, pour information, le ministère de l’écologie étudie le recyclage des bois de déchetterie (nos meubles et huisseries agglomérés, collés, vernis, peints etc) dans les fours des producteurs d’énergie. Le coût de ce recyclage est actuellement de 120 millions d’euros / an et devrait, selon la profession, être porté à 360 millions d’euros par an (essentiellement payés par le contribuable). Nous sommes tous des consommateurs, et tous des contribuables, à méditer...