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Quotidien des alternatives
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’’Les feux de déchets verts et de broussailles à l’air libre dégagent de nombreuses substances polluantes, toxiques pour l’homme et néfastes pour l’environnement. Il s’agit d’oxyde d’azote, de monoxyde de carbone, de dioxines, d’hydrocarbures aromatiques polycycliques, d’autres composés organiques volatils et de gaz à effets de serre. Ils font partie des polluants les plus impactants pour la santé et l’environnement, ils interagissent dans l’atmosphère et en créent de nouveaux : c’est ce qu’on appelle l’effet cocktail.
50 kg de déchets verts brûlés émettent autant de particules que 37900 km pour une voiture à essence récente en circulation urbaine, soit 1 kg = 758 km ( Paris-Marseille).
Le brûlage à l’air libre, pour les mêmes matières et en quantité égale, pollue cent fois plus qu’un poêle performant et douze fois plus qu’une cheminée ouverte (un M3 dégage 5 kg de poussières toxiques).
La pollution de l’air extérieur est considérée comme cancérigène certain par l’OMS.
42000 décès prématurés en France sont liés à la pollution aux particules fines.
30 % de la population souffre d’allergie respiratoire.’’
sources : ADEME
Dans son rapport rendu le 15 juillet 2015, la Commission sénatoriale d’enquête sur le coût économique de la pollution de l’air en France, présidée par Jean-François Husson, estime à 100 milliards d’euros par an les coûts sanitaires de la pollution de l’air. Cette somme englobe les coûts sanitaires tangibles (dépenses de santé remboursées liées aux pathologies imputables à la pollution de l’air) et intangibles (coût social associé à la morbidité et à la mortalité imputable à la pollution de l’air, absentéisme...).