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Quotidien des alternatives
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Ce samedi 13 octobre nouvelles marches pour le climat dans toute la France.
A St Etienne départ à 10 h 30 de la Bourse du travail et marche jusqu’à la préfecture.
Les analyses du tout dernier rapport du GIEC sur le climat, montrent que la situation n’est pas bonne. Le changement climatique est en cours et irréversible, mais ces scientifiques montrent qu’on peut encore agir contre le pire à condition de prendre des mesures radicales, d’engager une bifurcation dans tous les domaines.
En effet le réchauffement climatique a désormais atteint 1°C. Et il progresse d’environ 0,2°C par décennie. En tous cas si les émissions se poursuivent au rythme actuel, un réchauffement d’1,5°C sera atteint aux environs de 2040 nous disent ces scientifiques. Des milliers de territoires seront alors sous l’eau. Les contributions nationales actuelles, si elles sont pleinement mises en œuvre, mèneraient en 2030 à des émissions deux fois plus élevées que les émissions supportables pour maintenir le réchauffement à 1,5°C. Si toutes les émissions cessaient aujourd’hui, le réchauffement resterait en dessous de 1,5°C. Mais c’est évidemment impossible sans des changements politiques et un niveau de mobilisation complets. Toutes les décisions politiques doivent maintenant avoir ça en objectif prioritaire. Et il faut se souvenir que les engagements des États à la COP21, s’ils sont tenus, conduisent à 3,5 degrés.
Des transitions systémiques profondes et rapides dans tous les process de production et d’échange sont donc indispensables. Et cela doit être fait dès les deux prochaines décennies. Tous les secteurs doivent être concernés : énergétiques, transports, bâtiments, industries et l’agriculture. Des changements de comportement notamment dans l’alimentation sont aussi urgents. Rien a voir avec les orientations actuelles du gouvernement.
Rien ne se fera pas si les grandes décisions économiques, d’investissement, restent aux mains des multinationales avec l’objectif de la rentabilité maximum. Un planification écologique est indispensable.
Georges Günther