3 février 2019 "C’est un véritable retour en arrière" : comment la pénurie de gynécologues menace la santé des femmes

Il y a aujourd’hui en France trois gynécologues médicaux pour 100 000 femmes en âge de consulter et leur nombre a chuté de 42% en dix ans. Cette situation, qui va perdurer quelques années encore, n’est pas sans conséquence pour la santé des femmes.
https://www.francetvinfo.fr/sante/professions-medicales/c-est-un-veritable-retour-en-arriere-comment-la-penurie-de-gynecologues-menace-la-sante-des-femmes_3156705.html


14 septembre 2017 Pour une analyse anthropologique des violences gynéco-obstétricales

Le titre en dit long : « Prévention et élimination du manque de respect et des maltraitances durant l’accouchement dans un établissement de santé » (en anglais, the prevention and elimination of disrespect and abuse during facility-based childbirth). Dans ce document publié en 2014, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) relevait un excès croissant et préoccupant d’interventions médicales pendant l’accouchement, même lors de naissances physiologiques et sans complications.

Parallèlement, l’OMS notait une multiplication de pratiques violentes et irrespectueuses à l’égard des femmes au cours de l’accouchement, et plus largement, dans les soins qui leur étaient délivrés : soins non consentis, marque d’irrespect, abus d’autorité, mécanismes de culpabilisation.

https://theconversation.com/pour-une-analyse-anthropologique-des-violences-gyneco-obstetricales-83826


29 septembre 2015 Maltraitance gynécologique

Lors d’une consultation, d’un accouchement, d’une IVG… le corps de la femme ne lui appartient plus. Tout au long de leur vie, les femmes livrent leur corps à des gynécologues - pas toujours respectueux, parfois méprisants. Quand elle survient la maltraitance médicale est une réalité que les femmes taisent, car elle reste perçue comme inhérente à la condition féminine.

Plusieurs enquêtes dans la presse et sur internet ont signalé les pratiques archaïques dont les femmes peuvent être victimes dans leur parcours de santé. Au printemps 2014, des sages-femmes alertent sur le « point du mari » : un geste clandestin – ou pas – qui consiste à recoudre une épisiotomie par quelques points de suture supplémentaires - supposé accroître le plaisir de l’homme lors des rapports sexuels. En février 2015 surgit sur la toile, le scandale des touchers vaginaux sur patientes endormies. Quelques mois avant sur tweeter, le hashtag « #PayeTonUtérus » avait déjà « fait le buzz ». Des centaines de femmes ont raconté leurs expériences douloureuses chez le (ou la) gynécologue : paternalisme, sexisme, conseils dépassés, examens brutaux, paroles humiliantes, homophobie, absence de consentement,…

http://www.franceculture.fr/emission-sur-les-docks-collection-temoignages-maltraitance-gynecologique-2015-09-28

http://www.franceculture.fr/player/reecouter?play=5082169


4 mai 2021

https://gynandco.wordpress.com/

Par Rédaction Yonne Lautre

Le mardi 4 mai 2021

Mis à jour le 4 mai 2021