Un parc comestible en Puisaye, projet de Pauline et Antoine

Pauline Daviet, 28 ans, et Antoine Quelen, 26 ans, s’installent en Puisaye pour créer un Parc Comestible : un lieu de production de légumes, mais aussi de visites, et qui se pratique à la manière d’un parc, où on vient se promener, goûter des légumes, apprendre des techniques de cultures...

Au coeur du projet, une approche paysagère d’un espace productif ancré sur un territoire : une production maraîchère intégrée dans un paysage, pour essayer de créer un espace où le productif et le beau sont en cohésion.

La forme du parc n’est pas encore définie et dépendra largement du lieu trouvé. Ils ont besoin que le lieu s’inscrive dans le paysage de ce territoire marqué par la présence de l’arbre, du bocage, et de penser le rapport qu’aura le jardin avec les plantations de haies.

Au départ paysagistes, ils ont travaillé pendant toute leur formation sur le végétal et son utilité dans différents contextes (urbain, périurbain, rural). Alliant esthétique et production. Pendant leur formation au maraîchage ils ont travaillé en culture biologique, en associant les différentes strates de végétation entre légumes, arbustes et arbres fruitiers.

"Il n’y a pas les arbres et le beau d’un côté et la production de /légumes de l’autre" : leur but est de faire travailler ensemble, dans un même paysage, l’arbre et le maraîchage, avec la conviction qu’une cohérence peut se créer entre ces éléments.

Les arbres sont ainsi appréhendés comme élément paysager, mais aussi productif. La place et le traitement des arbres au démarrage du projet dépendront beaucoup du site : le projet ne prendra pas la même forme s’il s’agit d’un terrain au milieu d’une plaine désarbrée ou d’une clairière...

Ils souhaitent par exemple entourer le parc de haies qui soient utiles et ainsi compléter le maraîchage avec la production dans les arbres.
Par la-même, aspect qui les intéresse beaucoup, ils feront redécouvrir des goûts et des aliments oubliés : sureau, accacia, cynorhodon ... mais aussi mettront en lumière des activités oubliées qui ont une utilité associée au plaisir : la cueillette.

Autres éléments du projet, ils envisagent la création d’une pépinière de plants locaux pour les haies, activité qui pourrait être associée à des activités pédagogiques, telles que des plantations avec enfants et agriculteurs.

Enfin, s’ils veulent réaliser le projet qui leur tient à coeur, ils souhaitent tisser des liens avec nombreux acteurs locaux, mettant en avant l’idée de réseau, et participer à développer une dynamique globale, avec d’autres personnes cherchant à se lancer.

adresse email : leparc.comestible gmail.com