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Agir contre l’incinération des déchets BrèvesAprochim : trop de PCB dans les prairies environnantes dit la Préfète // video 47 cas de cancers à Treffrin,’’ MAIS QUE FAIT LE PREFET !!!!’’

15 octobre 2012, 23:24, par Yonne Lautre

La Préfecture de la Mayenne communique :
Dans le cadre du suivi des émissions de l’entreprise APROCHIM et de son environnement prescrit par l’arrêté préfectoral du 12 avril 2012, plusieurs mesures ont été effectuées ces dernières semaines.

1) Les mesures effectuées en sortie de cheminée présentent des résultats divergents :

Les résultats des mesures effectuées au cours du mois de juillet ont été connus fin août.
La première mesure effectuée semaine 27 s’est avérée conforme aux prescriptions de l’arrêté préfectoral du 12 avril 2012.
La deuxième mesure effectuée semaine 28 a permis de détecter un dépassement significatif des valeurs limites de rejet en PCB-DL.
Face à ces deux mesures contradictoires effectuées à une semaine d’intervalle seulement, il a été procédé à une troisième campagne de mesure du 10 au 14 septembre 2012

Les résultats viennent d’être communiqués aux services de l’Etat : toutes les mesures effectuées sont inférieures aux valeurs limites de rejet.

2) Une augmentation du taux de PCB-Dioxin-Like (DL) dans les herbages

Dès que les résultats divergents des mesures effectuées en sortie de cheminée ont été connus des services de l’Etat, des prélèvements d’herbe ont été effectués sur les neuf parcelles témoins. Les résultats des analyses ont été comparés à ceux obtenus en juin 2012.
Il est constaté une augmentation du taux de PCB-DL dans l’herbe des trois parcelles situées dans un rayon de 400 mètres autour de l’entreprise. Les taux sont tous supérieurs à la valeur limite réglementaire de 1,25 pg/g.
Au-delà de ce périmètre de 400 mètres, le taux de PCB-DL augmente également mais dans une moindre mesure et aucune parcelle prélevée ne dépasse la valeur limite réglementaire de 1,25 pg/g.

3) Face à la variabilité des résultats obtenus lors de contrôles effectués sur une période pourtant courte et à l’augmentation du taux de PCB-DL dans l’environnement, la préfète prescrit à l’entreprise APROCHIM des mesures complémentaires de
surveillance :

L’entreprise est tenue de mettre en place la mesure en semi-continu des rejets dans un délai de 3 mois.
Dans l’attente de la mise en place de ce dispositif, des mesures à la cheminée seront effectuées chaque semaine sur une durée de prélèvements de 4 jours.
Des prélèvements d’herbe seront effectués chaque mois sur les parcelles témoins. La surveillance des productions animales est renforcée.

4) Par ailleurs, le ministre de l’agriculture a désigné ce jour un médiateur qui s’attachera à examiner la situation des agriculteurs impactés par la pollution.
Il s’agit de M André NIL, ingénieur général des ponts des eaux et des forêts.

Mais alors que se passe t il a carhaix -treffrin a cause d’un incinerateur polluant.

photo voir plan dur dernier relevé de l’organisme gerant le site de l’incinerateur

ainsi que les relevés des doses de pcb.

http://www.dailymotion.com/video/xpgacn_47-cas-de-cancers-sous-l-incinerateur-de-carhaix_news

video 47 cas de cancers a treffrin

http://www.dailymotion.com/video/xok8t3_dioxines-47-cas-de-cancer-pres-d-une-usine-d-incineration-de-carhaix_news
plan dioxines carhaix.jpg
dernier relevé du sircob 2011 (pas d’un laboratoire indépendant)

c’est comme pour les machefers

http://www.dailymotion.com/video/xbqns6_incineration-un-homme-en-colere_news

MAIS QUE FAIT LE PREFET !!!!

Pour information copie du courrier adressé au prefet, sous prefets

de :

Monsieur Yves LE BRAS Carhaix le 27 septembre 2012.

Route de Mael-Carhaix

29270 CARHAIX

1/ Membre de la CLIS

2/ Président du Comité de Défense du Site de Kervoazou.

Réponse à l’étude épidémiologique
de l’ARS sur TREFFRIN.
L’ARS, à quoi sert-elle ? est-elle vraiment indépendante ?
Normalement et logiquement l’ARS doit défendre la santé humaine et animale.

Ou alors à la disposition des industriels pour les aider à obtenir les résultats escomptés afin
d’essayer de les mettre hors de cause, lors de problèmes (pollution ou autres) ?

Les personnes concernées n’ont reçu le courrier de l’ARS qu’après deux mois d’attente, au
lieu des 8 à quinze jours prévus. Pourquoi ? Est-ce la meilleure façon à l’ARS de se mettre
hors de cause et de laisser tomber la pression des riverains et avoir du temps pour obtenir une
réponse calculée, comme pour les analyses, avec la complicité de Madame le docteur Le Goff

et le Directeur de l’ARS Monsieur Antoine BOURDON ?

1°) - Pourquoi ne pas avoir pris en compte tous les cas inscrits sur la liste ?

2°) - pourquoi ne pas avoir suivi notre demande, au lieu de faire l’enquête par téléphone ?

a) - L’idéal aurait été de faire des visites et questionnements des personnes à domicile

afin de vérifier leur cadre de vie et de plus, en questionnant leur médecin traitant.

b) - Cela aurait permis de constater et de mentionner s’ils sont sous les vents dominants :

Raison principale, sachant que l’usine rejette 41 tonnes (par an) de poussières dont
994 kilos de HCL, principal polluant qui en une seule nuit (par by-pass), peut détruire des
cultures et les preuves ne manquent pas.

c) - Sachant que les analyses sur bovins (effectuées en 2009) prouvaient déjà les effets
pervers de l’incinérateur, jusqu’à 3 picogrammes de dioxines + PCB dans la graisse animale
et plusieurs mortalités, sans que les services sanitaires s’en préoccupent.
Pourquoi et dans quel intérêt ?

Or à partir de 2 picogrammes, il y a obligation de rechercher la source de la
pollution. Pourquoi rien n’a –t-il été fait ? et ce, dans quel intérêt ?

d) - pourquoi me refuse-t-on des analyses de sang humain ( à Treffrin) sur les personnes
touchées par les retombées de l’incinérateur ?
comme cela a été déjà fait à Maincy (Seine et Marne) et ce, à la demande de Madame

La Maire de Maincy , dont les résultats sont de 43 picogrammes, avec un maximum de 65 pg.

Si ces mêmes analyses avaient été effectuées (selon ma demande), à Kervoazou,
l’usine était dans l’obligation de fermer. Et ce, déjà prouvé par les analyses faites sur les
bovins en 2009, et que l’Etat français, représenté par le préfet n’a pas voulu prendre en
compte.

e) - analyses dans les 10 à 15 premiers centimètres de terre, à la surface du sol, sous
les vents dominants et de même sur les fruits et légumes, qui en une nuit sont détruits et les
preuves ne manquent pas.

f) - analyses sur les graisses animales dans les mêmes secteurs.

Nous avions demandé que l’étude épidémiologique soit réalisée sur les cas de cancers
sur les personnes habitant la partie Sud de Treffrin, sous les vents dominants ; qu’un calcul
mathématique soit effectué par rapport au nombre de cas recensés, soit environ 150 personnes
au lieu des 575 personnes habitant la commune. Ceci dans un but calculé pour minimiser les
dégâts de l’incinérateur.

Or l’ARS par calcul ou pour protéger les lobbies, ou les élus, ou encore plus le préfet,
a fait un calcul mathématique en prenant en compte toute la commune. Ce qui veut dire
mathématiquement plus de 80% sur 150 personnes, ou sur toute la commune, ne donne
pas le même résultat. Pour moi, c’est une vraie tromperie calculée pour couvrir tous les
responsables d’une chose que l’on ne veut pas reconnaître, qu’il y a bien cause à effet, que
tous ces cas de cancers sont bien liés au rejet de l’incinérateur de Kervoazou.

Les cas ne manquent pas : Gilly-sur-Isère, Halluin dans le nord, Redon, Nivillac, etc…
ce dont la Presse évite d’en parler. (et aujoud’hui Kervoazou). Mais qui malheureusement
feront davantage de dégâts que le sang contaminé, que l’amiante et les essais nucléaires ;
étant donné tous les problèmes de dégénérescence et de malformations pour les générations à
venir.

Pourquoi le principe de précaution n’est-il pas appliqué à Kervaozou, au vu de tous les cas
déjà connus en France et même à l’étranger ?

C’est pourquoi et en connaissance de cause, vu tous les problèmes rencontrés, je dénonce
cette étude faite pour protéger le préfet, responsable de tous les arrêtés illégaux, pris sur le site
de Kervoazou.

Et je m’explique :

 un arrêté préfectoral ne peut être pris que sur un site où la pollution est voisine de zéro et ce,
afin de pouvoir contrôler par la suite, les éventuelles pollutions à venir.

Or sur le site de Kervoazou, le préfet a outrepassé ses droits en donnant un arrêté sur un site
déjà archi pollué et ce reconnu. Le rapport des experts du contentieux de l’Environnement,
venus sur le site à Kervoazou le 22 mars 1984, mentionne que le site de Kervoazou est déjà
archi pollué : « ancienne décharge au contact direct avec la nappe phréatique, sans aucune
protection » et sur laquelle, depuis, 20.000 tonnes de mâchefers ont été enfouis, et de plus

a servi de décharge de Classe 2 , de fin 1994 à fin 2000, avec la bénédiction de Monsieur le
Préfet du Finistère !!!! et sans aucune autorisation !!!!!!

Que fait-on en France des zones à protéger et de la santé humaine, alors que l’eau est source
de vie. Vu qu’aujourd’hui, ces marécages et cette zone humide de Kervoazou avec la nappe
phréatique toujours à fleur de sol (dixit le Contentieux du Ministère de l’Environnement), ont
servi de décharges, complété illégalement par l’incinération encore plus mortelle.

D’autres arrêtés préfectoraux de rattrapage ont été pris sur ce même site. Je citerai, celui
de Monsieur Rebière, arrêté transitoire pris la veille de son départ en l’an 2000. attaqué au
tribunal en référé, mis à l’ordre du jour, 3 semaines plus tard, retiré 24 heures plus tard, pour
être jugé 46 mois plus tard ; résultat : le tribunal décide, il n’y a pas lieu de statuer, un autre
arrêté a été pris en date du 12 septembre 2002. A vous d’en juger, c’est la fuite en avant.

A quoi sert un préfet de passage ? qui ne reste que 2 ans, voire moins, représente-t-il
vraiment l’Etat français, puisque les lois ne sont pas respectées.
Je demanderai même plus : de qui dépend l’ARS ? peut-être du préfet ?
Où est l’indépendance de la justice en France ?
La preuve que j’ai raison : depuis l’enquête épidémiologique calculée, de nouveaux cas de
cancers se sont déclarés dans le même secteur (sous les vents dominants). En fin de compte,
je demande que tous les responsables soient justiciables et condamnables et ce, à tous les niveaux. A l’Etat de prendre ses responsabilités et d’avoir au moins un Ministère de
l’Environnement strictement indépendant.

Qui demain, indemnisera toutes les personnes touchées par ces pollutions et par cette totale
irresponsabilité. (le contribuable ou le pollueur ? ).

Principe du pollueur-payeur à appliquer, sans oublier de fermer de suite cette usine
d’incinération qui n’a que trop pollué dans une vallée enca issée, site à protéger (mauvais choix de site) et de plus participant à l’alimentation en eau potable de la ville de Carhaix.

Que fait-on du principe de précaution ? (car ces pollutions étaient déjà connues en France).

Et ce, confirmé par les propos d’un ancien préfet du Finistère (responsable DST et préfet nommé en Corse, pour l’affaire des paillottes), en présence du conseiller général Monsieur Jean Rohou, me répondant que vraiment dans l’Administration, il n’y a aucun responsable,
tout est fait d’après les études.

Dans l’attente d’une justice juste et équitable, persiste et signe.
Monsieur Yves LE BRAS membre de la CLIS

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