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Agir contre toujours plus d’exploitation de ressources minières dans le Monde
Yonne Lautre
Articles de cet auteur
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Equateur : oui à la primauté des droits de la nature !26 décembre 2020, par Yonne Lautre
Créer un précédent au niveau national et une première à l’échelle mondiale : c’est la grande opportunité de la Cour constitutionnelle de l’Équateur, si elle se prononce en faveur de la nature et de ses droits, face à un grand projet minier industriel à l’intérieur de la forêt de protection de Los Cedros. Encourageons-la à la saisir !
https://www.sauvonslaforet.org/petitions/1229/equateur-oui-a-la-primaute-des-droits-de-la-nature?mtu=511222491 -
Au Pérou, une paysanne oppose aux intérêts miniers son droit à vivre sur ses terres7 avril 2019, par Yonne Lautre
Confrontée à des tentatives répétées d’intimidation dans sa région d’origine, Maxima Acuña pourrait voir son cas examiné par la justice des Etats-Unis, où siège la compagnie minière.
https://www.lemonde.fr/international/article/2019/04/05/au-perou-une-paysanne-oppose-aux-interets-miniers-son-droit-a-vivre-sur-ses-terres_5446462_3210.html -
Annulation de licences : des groupes miniers poursuivent le Kenya pour 3,3 milliards de dollars9 février 2018, par Yonne Lautre
Le Kenya n’en a toujours pas fini avec les litiges qui l’opposent à plusieurs compagnies minières internationales devant le Centre international pour le règlement des différends relatifs aux investissements (CIRDI) basé aux Etats-Unis, pour l’annulation de licences d’exploration. Le pays dirigé par Uhuru Kenyatta est déjà à plus de 3 milliards de dollars de demandes d’indemnisation.
https://afrique.latribune.fr/economie/2018-02-08/annulation-de-licences-des-groupes-miniers-poursuivent-le-kenya-pour-3-3-milliards-de-dollars-767838.html -
Les femmes d’Afrique australe s’organisent contre la violence de l’extractivisme11 janvier 2018, par Yonne Lautre
Pour beaucoup de pays du Sud riches en ressources, l’exploitation et l’extraction à grande échelle des ressources naturelles, et les projets de méga-infrastructures qui les accompagnent, représentent la voie que les gouvernements adoptent pour accueillir des investissements étrangers et accéder à des aides financières. La Vision du régime minier de l’Afrique (1) adoptée par les ministres africains en charge de l’exploitation des ressources minérales dans l’ensemble du continent, ainsi que le cadre politique qui l’accompagne, Les ressources minérales et le développement de l’Afrique (2011) (2) fournissent à eux deux la « stratégie [la plus] détaillée pour l’industrialisation de l’Afrique au XXIe siècle ».
Cependant, sous le vernis de ce paradigme de développement à la mode, la vie et les moyens de subsistance des communautés rurales et paysannes ainsi que de l’environnement sont menacés par les effets dévastateurs de l’industrie minière et des autres industries extractives. Les femmes et les filles, en particulier, sont les premières à faire les frais de ces impacts. C’est le cas des femmes de la province de Tete au Mozambique, dont les communautés sont confrontées à la pénurie d’eau et à la pollution, comme de la communauté Marange au Zimbabwe, où la vie quotidienne des femmes est hantée par une violence militarisée et souvent sexualisée.
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La transparence à l’état brut - Décryptage de la transparence des entreprises extractives13 avril 2017, par Yonne Lautre
ONE, Oxfam France et Sherpa, en collaboration avec le Basic, lancent un rapport inédit : « La transparence à l’état brut : décryptage de la transparence des industries extractives ». Ce rapport étudie les premières déclarations publiques des paiements effectués par six entreprises pétrolières, gazières et minières françaises auprès des gouvernements des pays dans lesquels elles opèrent : Areva, EDF, Engie, Eramet, Maurel & Prom et Total.
Pour la première fois en 2016, les entreprises françaises exploitant des ressources naturelles dans les pays en développement ont rendu publics les paiements qu’elles versaient aux gouvernements de ces pays, en détaillant les versements pour chacun de leurs projets. Il s’agit d’une avancée non négligeable en termes de transparence d’un secteur d’une opacité notoire.
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Le Salvador interdit l’exploitation minière des métaux9 avril 2017, par Yonne Lautre
Le Salvador devient le premier pays au monde à interdire l’exploitation minière des métaux. Le Parlement a voté à une large majorité cette semaine une loi qui interdit toute extraction de métaux dans le pays afin d’éviter la pollution de ses ressources d’eaux.
http://www.rfi.fr/emission/20170331-le-salvador-interdit-exploitation-miniere-metaux -
Agir contre toujours plus d’exploitation de ressources minières dans le Monde : samedi 11 Février 2017 « UN RIO DE LUCHAS » à Ivry sur Seine29 janvier 2017, par Yonne Lautre
Le comité Solidarité avec Cajamarca a le plaisir de vous inviter à une manifestation politique et culturelle pour célébrer les 5 ans de la marche de l’eau (Cajamarca - Lima) et la naissance de notre comité, le samedi 11 février 2017.
L’eau, c’est la vie !
A 5 ans de la marche de l’eau au Pérou contre le projet Conga de Cajamarca, symbole d’unité et de convergence des luttes ,
A 5 ans de la naissance de notre mouvement de solidarité,
la défense de l’eau est toujours d’actualité, au Pérou, sur tout le continent latino-américain comme ici.L’eau est pour nous symbole d’unité et de résistance, de mémoire et d’avenir
L’eau, bien de l’humanité, n’est pas une marchandise
L’eau est aussi poésie et musique : participation exceptionnelle du groupe TINKARI de CajamarcaVenez vous ressourcer !
Nous vous attendons nombreux et comptons sur votre présence,
et, si vous ne pouvez pas participer, merci de diffuser l’informationImages intégrées 1
Amicalement et solidairement
Le Comité Solidarité avec Cajamarca,
Ci-dessous, le communiqué unitaire que nous vous inviterons à signer sur place ou par mail, le samedi 11 Février 2017 :
Communiqué unitaire
Comité de solidarité avec Cajamarca, Collectivo de Peruanos en Francia,
France Amérique Latine, Frente Amplio, Ayni France
« UN RIO DE LUCHAS »
AGUA SI ! ORO NO !
CONGA NO VA !
Paris, 11 février 2017
La lutte emblématique de la population de Cajamarca (Andes nord du Pérou) contre le projet Conga de l’entreprise Yanacocha (Newmont-Buenaventura-Banque mondiale), par son ampleur et sa durée, son unité, ses répercussions et ses succès, a marqué l’histoire du mouvement social péruvien et provoqué une vague de solidarité internationale.
Le 10 février 2012, après une avoir parcouru 800 km, la marche de l’eau, symbole d’unité et de convergence des luttes, partie des lacs d’altitude de Cajamarca arrivait à Lima.
Le même jour à Paris, se tenait la première réunion unitaire à la Maison de l’Amérique Latine qui allait donner naissance au Comité de solidarité avec Cajamarca et à un vaste mouvement de solidarité porté par des citoyens, des personnalités et de nombreuses organisations sociales, syndicales et politiques démocratiques françaises.
5 ans après, nous commémorons cette « geste héroïque » en rappelant ses moments forts, en rendant hommage au courage, à la dignité des femmes et des hommes, acteurs directs de la lutte, qui ont, grâce à leur détermination, leur unité et leurs organisations, réussi à « freiner le géant ». Malgré la répression et le processus de criminalisation, les procès et les intimidations, la mort de cinq opposants, les états d’urgence et la militarisation de la zone, ils ont poursuivi leur lutte sur tous les terrains y compris politique, jusqu’à ce jour.
C’est aussi l’occasion de nous interroger sur le bilan de cette mobilisation pour la défense de l’eau, de son lien avec les autres luttes socio-environnementales au Pérou (Espinar, Las Bambas, Tia Maria) et en Amérique latine (Berta Caceres au Honduras, Le MAB contre les barrages au Brésil) et de tirer les leçons de notre expérience de solidarité internationale.
Après la COP 20 et le sommet des peuples à Lima en 2014, la COP 21 et le sommet citoyen de Paris en 2015, les élections régionales et présidentielles au Pérou en 2016, le nouveau contexte socio-politique international et national est malheureusement peu favorable au respect du droit à l’eau et au droit à la consultation préalable libre et informée (Convention 169 de l’OIT) des populations autochtones et à leur conception de vie et de développement différents, en harmonie avec les autres et la nature.
La politique du nouveau Président Pedro Pablo Kuzcynski s’inscrivant dans la continuité économique et politique du néolibéralisme, laissant les mains libres aux multinationales extractivistes et au saccage irréversible des ressources naturelles du pays au mépris de la santé et de la vie des populations, de la souveraineté et de sécurité alimentaire, bafouant le droit à l’eau reconnu internationalement comme partie intégrante des droits humains depuis 2010, ne peut qu’entrainer une intensification des conflits socio-environnementaux, la résistance des populations affectées, et de nouveaux processus de criminalisation des mouvements sociaux et de répression.
Si nous vivons une situation d’urgence écologique au niveau planétaire, la problématique de l’eau au Pérou, l’un des pays les plus vulnérables au changement climatique au niveau mondial, et où 6 à 7 millions d’habitants n’ont pas accès à l’eau et à l’assainissement, est un enjeu vital pour l’avenir. Les conséquences désastreuses des dérèglements climatiques enregistrées en 2016 sous forme de catastrophes naturelles, (sécheresse et incendies ou au contraire inondations) d’un côté, l’accaparement et la contamination de l’eau et des territoires par les multinationales minières extactivistes, ne font qu’exacerber les contradictions.
A Cajamarca, Maxima Acuna, prix Goldman 2016, est toujours menacée et « séquestrée » par la mine, le Projet Conga toujours officiellement « suspendu », est actuellement « encerclé » par le démarrage d’autres projets extractivistes miniers (Galeno, Coimolache, Tantahuatay-Conga, Zanja, Gold Fields , Shahuindo) dans la région qui ont reçu le feu vert du gouvernement.
Les gardiens des lacs poursuivent leurs inspections régulières et dans la province de Hualgayoc, les dirigeants du Front de défense environnemental de Bambamaca lancent un appel à une grève régionale pour le 25 mai prochain.
Dans ce nouveau contexte, les populations et les membres des rondes paysannes, ayant acquis un degré de maturité et de conscience sociale et écologique élevée à travers les cinq années de lutte, sont disposées à poursuivre et élargir leurs luttes. Notre solidarité toujours active sera nécessaire et la vigilance s’impose.
Réunies à Paris, pour l’évènement « UN RIO DE LUCHAS « , les organisations signataires tiennent à remercier chaleureusement les citoyens et personnalités politiques, les organisations syndicales, sociales et démocratiques ayant soutenu activement cette lutte en France pendant les 5 dernières années.
Elles appellent à poursuivre la solidarité en maintenant vigilance et unité pour la défense des droits environnementaux et humains au Pérou,
Elles se prononcent pour la convergence des luttes contre l’extractivisme et contre la corruption généralisée des multinationales symbolisée par l’entreprise brésilienne Odebrecht.
Pour le respect du droit à l’eau et du droit à la consultation préalable des populations autochtones,
Non à l’accaparement, la contamination et la marchandisation de l’eau
L’EAU C’est la vie !
Une goutte d’eau ne sera jamais une rivière,
une rivière est composée de myriades de gouttes d’eau
C’est l’union de ces innombrables gouttes qui créent le flot
le véritable courant de la vie réside dans l’union ...
Pour un envoi signé par mail : comitesolidaritecajamarca gmail.com
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Agir contre toujours plus d’exploitation de ressources minières dans le Monde : 22 juillet 2016 : Journée internationale contre la méga-industrie minière14 juillet 2016, par Yonne Lautre
En 2009, les opposants à la mine d’or du Cerro de San Pedro au Mexique inauguraient la journée internationale contre la méga-industrie minière devant l’ambassade du Canada à Mexico DF.
5 ans après, en 2013, alors que la relance de l’activité minière surprenait les habitants des campagnes européennes, le village de Tennie, dans la Sarthe, manifestait lui aussi son opposition au projet de destructions annoncées le concernant.
Les années qui ont suivi, plus d’une centaines mobilisations ont eu lieu à l’occasion de cette journée dans une cinquantaines de pays et de territoires.
Que cela soit en France, en Grèce, au Honduras, en Argentine, au Congo, en Birmanie ou en Australie, partout où elles s’installent, les entreprises minières sont responsables de lourds impacts sociaux-environnementaux. Elles détruisent les milieux naturels, accaparent les ressources naturelles indispensables à la vie (la terre et l’eau) et transforment les villages de paysans en camps de dortoirs d’ouvriers qui leur sont redevables d’un salaire pour survivre.
Contre la destruction programmée d’un nombre grandissant de territoires sacrifiés à l’industrie minière, pour la poursuite des projets de vie alternatifs à l’extractivisme, cette année plus que jamais, « nous » – opposants directs ou indirects à l’industrie minière destructrice – nous nous mobiliserons pour dire « Non aux mines et Oui à la vie ».
Nous appelons toutes les personnes sensibles à nos combats et qui ne se doutent pas qu’une grande partie de nos sources d’eau, de nos terres arables, de nos villages, de nos cultures vivrières ou sociales, de nos microclimats sont sérieusement menacés par l’accélération de l’extraction des ressources des sous-sols terrestres et marins à se mobiliser proche des chez elles et/ou à rejoindre les mobilisations qui auront lieu les 22, 23 et 24 juillet 2016 !
Avant qu’il ne soit trop tard, cet été, dîtes « Non à la mine, Oui à la Vie » !
Pour en savoir plus :
En Français : www.aldeah.org/fr/extractivisme/ | contact aldeah.org
En Espagnol : www.noalamina.org | acciones.noalamina gmail.com -
Pérou – Nouvelle étape contre le projet minier Conga20 avril 2016, par Yonne Lautre
Le MRAP se réjouit qu’à travers le prix Goldman 2016, la lutte et la résistance de la paysanne des Andes péruviennes, Máxima Acuña de Chaupe, soient reconnus et récompensés.
Le Prix Goldman pour l’environnement est la récompense la plus prestigieuse qui met en avant les militants environnementaux qui agissent au niveau local.
Cela fait plusieurs longues années que Máxima se bat contre le projet minier Conga qui menace non seulement l’environnement et les espaces naturels de la région de Cajamarca au Pérou, mais également, et de façon indiscutable, la survie des populations locales.
Le MRAP a condamné le projet conga et apporté son soutien à Máxima et sa famille qui ont subi maintes atteintes, y compris physiques, de la part de la multinationale en charge du projet.
Un des principaux actionnaires, la compagnie Newmont, se retire du dit-projet et marque donc la suspension du projet Conga.
Le MRAP se réjouit d’une telle nouvelle qui constitue une première victoire dû au courage et à la détermination de Máxima, de sa famille et des paysans concernés ainsi qu’à la solidarité internationale.
Il rappelle qu’il poursuivra son engagement à soutenir les populations qui veulent conserver leur agriculture et préserver leur environnement local.
Paris, le 20 avril 2016
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Mouvement contre le racisme et pour l’amitié entre les peuples
43 bd Magenta - 75010 Paris - Tél. : 01 53 38 99 82Site web :http://www.mrap.fr
Canal vidéo :http://www.dailymotion.com/MRAP-Officiel
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Andalgalá (Argentine). Il n’y aura pas de paix sociale tant que les mines à ciel ouvert ne seront pas parties6 avril 2016, par Yonne Lautre
Le 1er février 2016, des habitants de Andalgalá, Catamarca (Argentine) se sont installées, avec tentes et banderoles, dans le petit jardin de la place Lavalle , face à la Cour suprême, à Buenos Aires. Je me suis approchée. Sergio Martínez, l’un des « campeurs », a accepté de répondre à mes questions.
http://cadtm.org/Andalgala-Argentine-Il-n-y-aura -
Agir contre toujours plus d’exploitation de ressources minières dans le Monde : « DEREGLEMENT CLIMATIQUE et EXTRACTIVISME » MARDI 24 NOVEMBRE avec Nicolas SERSIRON et Gerald LEBRUN22 novembre 2015, par Yonne Lautre
Le Comité de Solidarité avec Cajamarca (Pérou) invite à une CONFERENCE-DEBAT
« DEREGLEMENT CLIMATIQUE et EXTRACTIVISME »
MARDI 24 NOVEMBRE à 21h Maison de l’ Amérique Latine - Paris
(217 Bd St Germain - Paris 7è - Métro Solférino)
Avec Nicolas SERSIRON (CADTM), auteur de “Dette et Extractivisme » et
Gerald LEBRUN (Comité de Solidarité avec Cajamarca –Pérou).
En introduction sera présenté en audio visuel un « Message du Pérou de Ronderos de Cajamarca et Kañaris » enregistré par Françoise CHAMBEU
A l’heure où notre attention est médiatiquement orientée vers la 21è Conférence des Nations Unies sur le climat à Paris, et sachant que depuis la vingtaine d’années que ces conférences se réunissent les émissions de gaz à effet de serre ont augmenté de plus de 50% depuis 1990, nous tenons à approfondir notre réflexion et à nous pencher sur la responsabilité qu’ont dans cette crise climatique les politiques extractivistes.
Partout dans le monde se multiplient les grands projets, tous plus géants les uns que les autres, et les destructions qu’ils engendrent. Des exploitations minières, pétrolières et gazières mais aussi les monocultures d’OGM et leurs immenses « déserts verts », les plantations d’arbres à croissance rapide pour alimenter les usines de pâte à papier, les grands barrages etc…La surconsommation d’eau mais surtout d’énergie de ces projets en font une des sources principales des changements climatiques. N’y a-t-il pas une grande incohérence à vouloir adopter des mesures contre le réchauffement climatique et à développer les politiques qui l’entretiennent et l’augmentent ? Quelle est la source de cette incohérence ?
Le délire extractiviste nourri par les grandes compagnies privées de l’énergie, des matières premières, de l’agro-industrie, des transports et des infrastructures, provoque des catastrophes humaines et environnementales sur tous les continents. Au Pérou c’est près de 300 personnes qui, au cours de ces 10 dernières années ont payé de leur vie leur résistance aux grands projets extractivistes. C’est du reste le Pérou qui nous servira à Illustrer ces processus pour l’Amérique Latine.
Les multinationales et les Etats n’ont qu’un but : sécuriser l’accès aux matières premières et continuer à alimenter ainsi les bourses financières des pays centraux. C’est le sens des traités de libre-échange qui sont aujourd’hui élaborés. Nous essayerons de mieux comprendre les articulations entre politiques financières et commerciales et régime extractiviste et la place qu’occupe dans ce mécanisme le système de la dette.
Comme nous y invite Nicolas Sersiron, en utilisant le terme extractivisme au sens large, ne peut on diagnostiquer dans ce système, un pillage généralisé ? Un pillage des ressources naturelles jusqu’aux ressources financières en passant par des ressources humaines, englobant dans l’extractivisme toutes les accaparations-dépossessions en faveur d’une course éperdue à la réalisation du profit, construisant ainsi une société chaque fois plus inégalitaire et menaçant la planète ? A partir de cette réflexion et de cette discussion nous pourrons examiner les alternatives à ces activités climaticides et responsables de violations de droits humains à grande échelle. Sur la base des résistances que des populations entières engagent avec courage, comme celles des communautés paysanne du Pérou et dont nous écouterons le message au début du débat, nous pourrons dégager les actions solidaires unitaires nécessaires.
Contact mail : comitesolidaritécajamarca gmail.com/ Blog : http://solidaritecajamarca.blogspot.fr/
FaceBook : https://www.facebook.com/comite.solidarite.cajamarca/
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Après des affrontements meurtriers, le dialogue reprend autour du plus grand projet minier du Pérou9 octobre 2015, par Yonne Lautre
Une semaine après les affrontements entre la police et les manifestants, ayant fait trois morts et plusieurs dizaines de blessés dans le sud du Pérou, le dialogue a repris entre le gouvernement et les représentants des communes environnant la mine de cuivre Las Bambas. Mardi 6 octobre, plusieurs ministres avaient fait le déplacement pour se réunir avec les dirigeants du district de Cotabambas et trouver une solution à ce conflit social qui concerne le plus grand projet minier du pays.
En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/planete/article/2015/10/09/apres-des-affrontements-meurtriers-le-dialogue-reprend-autour-du-plus-grand-projet-minier-du-perou_4786367_3244.html -
L’eau ou l’or. Au Pérou, la lutte des peuples contre des mines dévastatrices21 juillet 2015, par Yonne Lautre
Dans le nord du Pérou, un projet pharaonique de mine d’or baptisée Conga menace les réserves en eau de toute la région de Cajamarca. Les populations locales luttent pour empêcher son implantation, mais le combat est loin d’être gagné et la répression féroce, comme en témoigne la mort de cinq opposants tués en 2012 dans une manifestation.
http://www.reporterre.net/L-eau-ou-l-or-Au-Perou-la-lutte-des-peuples-contre-des-mines-devastatrices
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Agir contre toujours plus d’exploitation de ressources minières dans le Monde : 22 JUILLET 2015 – JOURNÉE MONDIALE CONTRE LA MÉGA-INDUSTRIE MINIÈRE2 juillet 2015, par Yonne Lautre
Au Sud comme au Nord, les entreprises minières saccagent les terres agricoles et les forêts, polluent et accaparent l’eau, déplacent et exproprient des populations qui vivent là parfois depuis des milliers d’années. Au Nord comme au Sud, la raréfaction des métaux accélère leur extraction. Pour quelques grammes de métaux, nos gouvernements sacrifient nos territoires sur l’autel du productivisme et de ses avatars. Pour quelques promesses d’emplois, quelques rentrées fiscales et quelques dixièmes de points de croissance, on nous somme d’accepter cette folie et de croire les promesses de « mines propres » et « responsables », alors que, là où elles s’installent, ce n’est que misère et désolation. Partout sur Terre, nous sommes de plus en plus nombreux à avoir décidé de défendre nos lieux de vie et refuser cette fatalité Cet appel ne porte aucune bannière politique. Les mobilisations sont entièrement autogérées. En 2014, plus de 25 mouvements de résistance dans 20 pays différents ont participé à la journée mondiale. >>> Suite de l’appel dans le fichier joint : Appel_Journee_Anti_Mines_2015.pdf ou en ligne www.aldeah.org/fr/22-juillet-2015-journee-mondiale-contre-la-mega-industrie-miniere.
En France, le collectif Stop Mines 23 (Creuse) organise le deuxième festival « No Mine’s Land » (Terre d’aucune mine). Car nous sommes aussi concernés en France (et dans les DOM-TOM notamment en Guyane) ! Rendez-vous le 25 juillet prochain dans la Creuse, en présence des collectifs français pour en savoir plus.
Au programme : Conférences, tables rondes, marché artisanal, animations, musique, buvette, restauration (voir ci-dessous les informations utiles et pratiques pour en savoir plus).Informations utiles et pratiques :
Sur la journée internationale contre la méga industrie minière : www.aldeah.org/fr/22-juillet-2015-journee-mondiale-contre-la-mega-industrie-miniere
Sur le festival « No Mine’s Land 2 » dans la Creuse samedi 25 juillet prochain (programme en pièce jointe) : www.stopmines23.fr/festival-no-mines-land-2015
Sur le retour des mines en France : www.aldeah.org/fr/le-retour-des-mines-en-france et Bientôt, des mines près de chez vous ? Métaux, marchés et division du travail
Une carte des nouveaux permis miniers attribués ou demandés : www.aldeah.org/fr/la-carte-des-permis-miniers-en-franceContacts :
Collectif Stop Mines 23 : contact stopmines23.fr
Collectif Aldeah : contact aldeah.orgLa version espagnole de cet appel est ici : tinyurl.com/nominaland15
Solidairement
Le collectif Stop Mines 23 et le Collectif Aldeah -
Pérou Grève générale, assassinats et état d’urgence autour d’un projet minier géant10 juin 2015, par Yonne Lautre
Sept morts, et des centaines de blessés : c’est le bilan – provisoire – du violent conflit généré par un méga-projet de mine de cuivre au sud du Pérou, qui allonge la liste macabre des militants écologistes assassinés. Mené par la southern Peru copper corporation (SCC), filiale péruvienne du géant mexicain Grupo México, le projet devrait se concrétiser d’ici 2017. Objectif : extraire 120 000 tonnes de cuivre chaque année.
http://www.bastamag.net/Bientot-une-mine-de-cuivre-geante-au-Perou
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Agir contre toujours plus d’exploitation de ressources minières dans le Monde28 mars 2015, par jean francois vallee
Stop a la mega campagne miniere sur la France !
http://bit.ly/1FS3AS6
ou
http://alternatives-projetsminiers.org
SIGNEZ, DIFFUSEZ, AVANT QU’IL SOIT TROP TARD.
Des centaines , des milliers peut-être de mines dans le monde, maintenant en Europe, et partout en France : un ultime viol qu’on nous présente comme « Développement Durable » !!!
Du cuivre, du tungstene, du nickel….de L’OR !
Et puis, un nouvel “Imperatif Strategique” qui détrône le roi pétrole : Le bien nommé métal “Terre Rare” (*), que l’on trouve dans les portables, les ordinateurs, les Eoliennes…
Ces impératifs demandent que nous arrachions à la terre, coûte que coûte et en un éclair à l’échelle de la Terre primordiale, tout ce qu’il y reste encore.
Dans dix, vingt ans il ne restera rien que la terre (et la mer !), empoisonnés, là où était notre vraie richesse, notre patrimoine naturel. Que ferons nous alors ? Que feront nos enfants ? Certes ils n’auront plus de portables. Ils n’auront plus rien, que la “Terre brûlée”.
Et puis, plus immédiatement , pourquoi, nous , ceux qui sont directement dans le collimateur, verrions nos beaux “pays”, ce qu’il en reste encore, dévastés, morts sous ces assauts, au nom finalement d’une vaste spéculation financière aux ramifications obscures.
That global campaign is now launched everywhere, and in particular in my beautiful , fragile “pays” of Bretagne.
We have to stop this blind madness. Now.
There ARE other ways.
http://www.earthisland.org/journal/index.php/elist/eListRead/us_mines_are_causing_water_pollution_that_will_last_for_centuries_sayshttp://www.midilibre.fr/2015/03/02/salsigne-l-exemple-de-ce-qu-il-ne-faut-pas-faire,1129991.php
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Héroïne de la lutte contre l’exploitation minière au Pérou11 septembre 2014, par Yonne Lautre
Máxima Acuña de Chaupe est une héroïne malgré elle. Cette modeste paysanne péruvienne aurait bien aimé continuer à cultiver ses quatre hectares de terres sur les hauts plateaux andins et à vendre ses récoltes de pommes de terres sur le marché local. Mais, pour avoir refusé de vendre son terrain à une puissante multinationale, elle est devenue un symbole de la résistance à l’exploitation minière dans son pays.
Depuis plusieurs années, la compagnie minière Yanacocha essaie de mettre en œuvre le projet Conga, une extension de la plus grande mine d’or à ciel ouvert d’Amérique du Sud. Elle fait tout son possible pour acquérir les terres des populations locales, quitte à enfreindre leurs droits. Máxima a toujours refusé de céder à l’entreprise les terres qui fournissent les moyens de subsistance à sa famille. Et elle paie très cher ce refus.
Harcèlement de la police et de la société minière -
Agir contre toujours plus d’exploitation de ressources minières dans le Monde : Les Dongria Kondh réduits au silence ; Niyamgiri menacée21 août 2014, par Yonne Lautre
La compagnie minière Vedanta Resources tente de faire aboutir son projet d’un milliard de dollars visant à amplifier sa raffinerie au pied des collines de Niyamgiri.
Les Dongria Kondh se sont exprimés contre cette expansion lors d’une audience publique récente, pourtant des agents du gouvernement ont qualifié ce projet de ’succès’ pour la compagnie. Vedanta pourrait obtenir l’autorisation pour procéder à cette expansion dans les semaines à venir. Les Dongria Kondh craignent que leurs collines soient à nouveau en danger.
Ecrivez une lettre au gouvernement indien pour lui demander de ne pas permettre la réalisation de ce projet.
Ecrivez votre propre message à prakash.j sansad.nic.in en vous inspirant de ce modèle :Monsieur le Ministre,
Je suis extrêmement préoccupé d’apprendre que la forte opposition des populations tribales locales a été ignorée lors de la récente audience publique concernant la raffinerie d’aluminium de Lanjigarh dans l’Etat d’Odisha, audience qui a été qualifiée de ’succès’ pour la compagnie. Je vous prie instamment de faire toute la lumière sur cette audience et de ne pas approuver le compte rendu officiel.
Permettre l’expansion de cette raffinerie reviendrait à autoriser les activités illégales de l’entreprise dont les travaux ont été lancés sans autorisation.
L’audience publique n’a pas été menée en accord avec la loi et l’expansion menace les collines de Niyamgiri où vivent les Dongria Kondh qui se sont expressément opposés à la mine. Par conséquent, je vous exhorte à ne pas accorder l’autorisation de cette expansion.Dans cet espoir, je vous prie d’agréer, Monsieur, l’expression de ma haute considération.
Si votre courriel vous revient, ne vous inquiétez pas. C’est probablement parce que le destinataire a bloqué son compte en raison du grand nombre de messages reçus.
Cela prouve que la campagne fonctionne !
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La résistance d’une famille péruvienne au projet Conga11 août 2014, par Yonne Lautre
Maxima Acuña de Chaupe le répète : elle ne quittera pas le terrain qu’elle occupe avec les siens près de la Lagune bleue, à 4 000 mètres d’altitude, dans la région andine de Cajamarca, au nord du Pérou. « Je vis ici depuis des années et je mourrai ici s’il le faut, mais je ne partirai pas », affirme cette femme de 44 ans aux longs cheveux noirs, devenue le symbole de la lutte contre Conga, un immense projet de mine d’or et de cuivre à ciel ouvert.