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Produire et consommer localement en question : Produire local, oui, mais durable et de saison

26 août 2018 Produire et consommer localement en question : LES AVIS DE L’ADEME - Les circuits courts de proximité

 Contexte
 Description
 Chiffres clés
 Avantages / Limites
 Actions de l’ADEME
 Pour en savoir plus

https://www.ademe.fr/sites/default/files/assets/documents/avis-ademe_circuits-courts_201706.pdf


25 février 2018 « On peut manger du local plein de pesticides »

« Manger local » n’est pas une fin en soi, mais un moyen vers d’autres fins. Or, vantée par tous les bords politiques, mise en avant par les supermarchés, la notion a été dévoyée, souligne la géographe Flaminia Paddeu.
http://www.lemonde.fr/idees/article/2018/02/24/on-peut-manger-du-local-plein-de-pesticides_5262044_3232.html


4 janvier 2018 Plan climat : manger des tomates en hiver est une très mauvaise idée.

Dans nos sociétés modernes, consommer des fruits et légumes toute l’année peut sembler aller de soi. La réalité, c’est que les saisons ne sont plus respectées ni l’agriculture locale, et que nombre de ces aliments proviennent désormais des quatre coins du monde…

Manger des fraises ou des tomates en hiver peut paraître banal, mais il n’en est rien. En ne respectant ni les saisons ni ce qui est cultivé localement, nous allons à l’encontre même du rythme de la nature et augmentons notre empreinte carbone.

De nombreux fruits et légumes, présents sur les étales des grandes surfaces, proviennent d’un peu partout dans le monde. Des milliers de kilomètres parcourus par avion ou cargo pour arriver jusqu’à nous. Quand ils ne poussent pas directement dans des serres surchauffées en hiver.

https://positivr.fr/plan-climat-agriculture-locale-tomates/


23 novembre 2017 Faire ses courses en « circuits courts », c’est mieux pour l’environnement ?

Si elle a toujours existé, la vente de produits alimentaires en circuit court de proximité connaît depuis une quinzaine d’années un certain essor, portée par des consommateurs en recherche de repères et de lien social dans une économie mondialisée.

« Paniers paysans », AMAP, vente à la ferme ou aux marchés de producteurs… tous ces modes de commercialisation de produits alimentaires renvoient à l’appellation « circuits courts alimentaires de proximité ».

Ces circuits visent à rapprocher le producteur du consommateur : soit sur un plan économique et social, par la vente directe ou avec un intermédiaire maximum entre le producteur et le consommateur (« circuits courts ») ; soit sur un plan géographique, avec une distance raisonnable entre le lieu de production et celui de consommation (« circuits de proximité »), variable selon le lieu et les produits d’une trentaine à une centaine de kilomètres.

https://theconversation.com/faire-ses-courses-en-circuits-courts-cest-mieux-pour-lenvironnement-85216


16 août 2017 Produire et consommer localement en question

Des paysans rachètent un supermarché pour vendre directement leurs produits

Comment faire pour vendre sa production maraîchère directement aux consommateurs, en esquivant les réseaux de distribution traditionnels, qui alourdissent la facture des consommateurs et réduisent comme peau de chagrin les marges des petits producteurs ? Ils sont 35 agriculteurs ou paysans Alsaciens a s’être posés la question. La réponse fut toute simple… se regrouper pour acheter un supermarché !

La suite ici :
http://www.mieux-vivre-autrement.com/paysans-rachetent-un-supermarche-vendre-directement-leurs-produits.html#sthash.ArNr9d3c.LEMLqZWy.gbpl
http://www.coeur-paysan.com/

Suffit-il de produire localement ?

Pourquoi produire localement l’alimentation ?
 diminuer l’empreinte écologie
 proposer une nourriture de qualité pour tous
 retrouver des salaires rémunérateurs
 reconstruire notre souveraineté alimentaire

Si nous retrouvions une diversification de production alimentaire en circuits-courts, nous n’aurions plus de
 de conteneurs transportés par avion, bateau et camion
 de dizaines d’intermédiaires
 de tonnes d’emballages
 de producteurs qui vendent à perte, prisonniers des centre d’achats de la grande distribution.

En 1950, en France d’après-guerre, 50% du budget d’une famille était consacré à l’alimentation.
Aujourd’hui, seulement 12% environ.
Si nous acceptions de consacrer 15% de notre budget à notre alimentation, nous pourrions financer une alimentation bio et locale.

Le bilan environnemental des circuits courts n’est pas systématiquement meilleur que celui des circuits longs.
Le mode de production apparaît primordial, plus que le mode de distribution : produire des aliments « hors saison » sous serre chauffée peut consommer plus d’énergie et rejeter plus de gaz à effet de serre que des produits importés de pays où ils sont cultivés en plein air, même en incluant le transport.
https://www.actu-environnement.com/ae/news/circuits-courts-proximite-alimentation-avis-Ademe-29282.php4

Il faut produire local pour une vente de proximité
En effet si les transports sont très nombreux dans un territoire donné avec une grande production en un lieu, le bénéfice est nul voir pire, avec des tonnages plus petits que le grand export.

Produire local, de saison et bio
Attention aussi à tous les intrants chimiques qui viennent de loin, qui ont une lourde empreinte écologique et sont nocifs aux sols et à la santé.
Une serre chauffée peut polluer deux fois plus que d’importer des légumes d’un pays où ils poussent en plein champ.

https://www.actu-environnement.com/media/pdf/news-29282-avis-Ademe-circuits-courts.pdf

Face à l’artificialisation croissante des terres agricoles, la relocalisation de la production alimentaire à proximité du lieu de consommation (généralement les villes) permet de limiter l’étalement urbain et participe à la préservation des terres agricoles françaises qui perdent plusieurs milliers d’hectares chaque année.
https://www.wedemain.fr/Peut-on-vraiment-rendre-une-ville-autosuffisante-en-matiere-de-nourriture_a2662.html

Néanmoins, il ne faut pas tomber dans le piège du tout local en cherchant à tout prix à tout produire sur place. La production agricole doit en effet être adaptée aux conditions climatiques, au type de sol, à la topographie, etc. La spécialisation agricole a du bon lorsqu’elle est réfléchie et permet d’économiser des ressources, notamment en eau. Dans un contexte de changement climatique annonçant des climats plus secs et des pressions accrues sur cette ressource, il est plus responsable de privilégier des cultures économes nécessitant peu d’irrigation plutôt que de chercher à assurer la production de l’ensemble des produits consommés par la population.
https://www.wedemain.fr/Peut-on-vraiment-rendre-une-ville-autosuffisante-en-matiere-de-nourriture_a2662.html

Voir ce projet :
Manger bio & local avec la régie agricole de Mouans Sartoux (Alpes Maritimes)


2 novembre 2020

Par Rédaction Yonne Lautre

Le lundi 2 novembre 2020

Mis à jour le 13 février 2023